Après avoir reçu le soutien du Parti Chrétien Démocrate de Jean-Frédéric Poisson, la candidate aux Municipales lyonnaise s’est attiré les faveurs de Thierry Mariani, ancien ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy et désormais soutien du Rassemblement National.
"Ce qu’il se passe à Lyon, on voudrait que ça se passe ailleurs", déclare l’homme politique en évoquant l’unité du rassemblement autour d’Agnès Marion. Celui qui a autre fois été vice-président du parti de Droite craint désormais que "LR devienne comme un vieux chewing-gum, étiré dans tous les sens et sans aucun goût".
Mais c’est avant tout leur haine commune de La République en Marche qui uni Marion et Mariani. "J’ai trouvé ça logique et naturel de rejoindre Agnès", a-t-il déclaré à la tribune du Selcius à la Confluence. "J’adresse mes vœux à la Ville de Lyon, pour qu’elle échappe au macronisme municipal", a poursuivi la prétendante d’extrême-droite à l’Hôtel de Ville de Lyon. Elle ne cache d’ailleurs pas qu’une victoire poserait les bases du combat des Présidentielles de 2022. Tout deux comptent sur le contexte social actuel pour booster les chances du parti alors que les premiers sondages ne donnent pas du tout Agnès Marion favorite.
Thierry Mariani prononce ses voeux devant les militants - LyonMag
Une liste "Pour l’Amour de Lyon", de tous les horizons
Pour le programme, Agnès Marion a fixé neuf priorités : sécurité, immigration, communautarisme, finance publiques, activité locale, écologie, écoute des Lyonnais, social et éducation. Un programme qui reprend les grandes idées du Rassemblement National à l’échelle de la France.
Côté liste municipale, Agnès Marion vante une grande variété politique. Trois femmes pour six hommes "c’est mieux que les Républicains", rétorquera-t-elle en allusion à la liste exclusivement masculine de François-Noël Buffet pour les Métropolitaines. La principale tête de liste est candidate pour la mairie du 8e arrondissement.
La réelle surprise de la liste se trouvera du côté du 2e arrondissement. C’est Jean-Claude Vitau qui a été choisi pour mener le Rassemblement National. Ce retraité de l’Éducation Nationale est un ancien représentant syndical qui ne cache pas que son cœur penche à gauche. Au 7e, Justine Dufour (Droite Populaire) assurera la campagne.
Dans une salle du restaurant le Selcius, quasi-comble, Thierry Mariani a été grandement applaudi par les militants. Il en va de même pour Andréa Kotarac, candidat aux métropolitaines, et la principale intéressée, Agnès Marion. L’audience était plutôt jeune et l’ambiance "conviviale", quelques chants ruraux venus d’une chorale improvisée se sont fait entendre : "je suis fier d’être bourguignon" ou "j’aime le jambon" résonnait dans la salle sur des airs de guitare. Bref, une soirée banale pour le Rassemblement National.
Allez Agnes!
Signaler Répondre