Ce vendredi matin, un numéro d'appel destiné aux étudiants en situation de très grande précarité a été mis en place par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Une mesure après l’immolation, le 8 novembre dernier, d’un jeune homme devant le Crous du 7e arrondissement de Lyon.
Après avoir composé le 0 806 000 278, les étudiants en difficulté seront mis en relation avec un opérateur chargé de les orienter vers l'aide qui correspond, voire vers une assistante sociale. Le numéro est disponible de 9 heures à 17 heures, du lundi au vendredi.
Je cite:
Signaler Répondre"1,8 millions d'étudiants(es) en facs en France . Très bonne chose mais pourtant , 60 000 étudiantes ou étudiants se " prostituent " afin de finir les fins de mois difficiles."
Quelles sont vos sources d'info ?
- Il n'y a pas que en "facs" qu'il y a des étudiants, les autres, les comptez vous ?
- Qu'appelez vous "se prostituer pour finir les fins de mois difficiles", il faut être précis dans ses termes pour éviter les amalgames !
Un étudiant qui donne des cours de math (non déclarés) à 15-20 euros de l'heure se prostitue t'il selon votre façon de voir les choses ?
La précarité des étudiants, c'est quoi en fait, si on réfléchie un peu ?
Moi je connais des parents qui selon moi vivent avec des fins de mois difficiles voir precaires de manière chronique.
Qui ont par exemple 1 enfant étudiant en fac qui vit à la maison faute de pouvoir se payer son indépendance, et parce que sa fac est dans son secteur.
L'étudiant a donc le gîte et le couvert chez ses parents précaires.
L'étudiant à une bourse minimum de 100 euros/mois qui couvre ses frais d'études, mais n'est pas prioritaire pour un logement au CROUS (car n'habite pas assez loin de sa fac).
Malgré la précarité et les fins de mois difficile du foyer, l'étudiant est-il, lui, considéré comme précaire ?
C'est une question !
Je connais la réponse:
Avec ou sans numéro d'urgence, je vous assure que les services sociaux des étudiants vous répondront NON.
Et pourtant...
Ce n'est pas un luxe de pouvoir vivre décemment et de façon indépendante hors de chez ses parents (que l'on ne choisit pas) lorsqu'on est un jeune adulte.
Chose que ne pourraient faire beaucoup d'étudiants s'ils quittaient le foyer familliale faute de revenus suffisants.
Je vous assure que c'est une situation très très fréquente chez les étudiants "locaux" qui vivent chez leurs parents aux faibles revenus.
N'est-ce pas une forme de précarité qui n'entre pas dans les sondages ?
(dans ce cas, on dépasse les chiffres annoncés).
Avec l'abrogation de la 'bourse' accordée à un certain écrivain parisien sordide, l'Etat aura quelques miettes de plus à jeter à la jeunesse sacrifiée de France...
Signaler RépondreVous ne captez pas ?
Signaler RépondrePrenez un téléphone filaire !
Et puis pour la misère, ne vous inquiétez pas non plus : la répartition équitable est impossible alors continuons à nous bouffer les uns les autres, avec ou sans rémunération.
Très bonne initiative et ce , pour une fois de la part de Madame la Ministre que l'ensemble des étudiants ignorent son existence ou ne connaissent pas .
Signaler Répondre1,8 millions d'étudiants(es) en facs en France . Très bonne chose mais pourtant , 60 000 étudiantes ou étudiants se " prostituent " afin de finir les fins de mois difficiles.
Pourtant cette précarité étudiante est connue de nos " dirigeants " depuis des décennies.
Mais que font-ils en vrai pour les aider, histoire de ce dire que l'État Macronnien participe à améliorer leurs conditions scolaires, physiques ou moraux.
Je capte pas !