Malgré une nouvelle demande de renvoi par le bâtonnier Serge Deygas, soutenue par des avocats des parties civiles, les juges ont débuté par un rappel des faits.
Des faits terribles d’agressions sexuelles de mineurs, de scouts, par l’ancien prêtre charismatique de Sainte-Foy-lès-Lyon. Bernard Preynat, arrivé à l’audience par une porte dérobée pour éviter la nuée de photographes, "demandait que les faits soient tenus secrets" par ses victimes.
En garde à vue pourtant, le septuagénaire avait avoué d’emblée. "J’ai effectivement reconnu les faits. A l’époque je ne me rendais pas compte de la gravité de mes actes. Je savais que c’était des faits pas convenables mais je ne pensais pas aux conséquences. J’ai quitté la paroisse à cause des parents et de ce que j’avais fait à leurs enfants. Il m’a fallu plusieurs années pour comprendre toutes les répercutions que cela avait pu avoir", a indiqué Bernard Preynat à la barre. "Quand je commettais ces actes, c’étaient des gestes de tendresse dans lesquels je trouvais un certain plaisir", a-t-il rajouté, sans sourciller.
L’emprise de l’intéressé sur ses victimes a été abordée. Bernard Preynat reconnaissait que certaines avaient gardé le contact avec lui : "Certains ont demandé que je les marie ou que je baptise leurs enfants. Il m’a fallu du temps pour comprendre que cette emprise existait".
"C’est pas évidement de dire comme ça ‘je suis pédophile, je suis attiré par les jeunes garçons’. Ce ne sont pas des aveux faciles à faire", a conclu Bernard Preynat.
Puis est venu le tour de François Devaux, la figure de l’association La Parole Libérée. Victime du père Preynat, il a livré un témoignage poignant au tribunal. "Il m’a fait un câlin, Il m’a pris la cuisse droite, sa main est allée sur mes fesses en passant sous mon bermuda. Il m’a embrassé sur la joue puis la bouche. Il m’a dit que c’était notre secret entre nous, qu’il ne fallait pas le dire", rappelle-t-il.
"C’était un malaise et privilège de se retrouver seul avec lui. Un souvenir humide. (…) Je croyais être le seul", a poursuivi François Devaux, qui révèlera avoir fait une tentative de suicide. "Je comprends les conséquences. Je reconnais tout ça, je suis assommé qu’à cause de moi il ait tenté de se suicider", a ensuite réagi Bernard Preynat.
Comme dirait l'autrev
Signaler Répondre"Grâce à Dieu c'est prescrit"
C'était il y a fort longtemps...
https://www.google.com/amp/s/www.lexpress.fr/actualite/societe/crimes-sexuels-sur-mineurs-la-prescription-allongee_2008816.amp.html
+1000
Signaler Répondrei essaie de se repentir. En fait, c'est une ordure
Signaler RépondreVous, le croyant honnête, vous retenez
Signaler Répondre"ont par leurs actes ignobles détruit en parti non seulement les églises mais aussi les vrais catholiques honnetes !!!"
Et les enfants dans tout cela ?
C'est un peu cela le problème non ?
Car vous ou les coupables, ne vous intéressez qu'à votre église et ceux qui la fréquentent, mais pas au sort des enfants victimes de la pédophilie au sein de cette église avec l'aval des autorités religieuses.
tout à fait d'accord avec vous
Signaler Répondrej' ai 63 ans et j'ai habité à st foy pendant de longues années
mon enfance !!!!!
déja à l'époque c'etait pas trop clair
mais chut ! pas de bruit dans les chaumiéres
on est dans le chic la haut!!!!!!!
mais croyez moi
il ne doit pas etre le seul dans toute la FRANCE
LES LANGUES SE DELIERONT BIENTOT
il faut une condanmation exemplaire
mais on peut toujours rever
Condamnable sans circonstance atténuantes car ces possédé du mal ont par leurs actes ignobles détruit en parti non seulement les églises mais aussi les vrais catholiques honnetes !!!!
Signaler RépondreJ espère que la justice ne sera pas aussi tolérante comme avec barbarin !!!
Et pourtant c est un croyant en une puissance divine qui vous le dit sauf que je
N ai pas besoin d une église pour prier et savoir ce qui est bien ou mal !!!!