Ils dénichent la perle rare en quête de découverte inestimable. Les commissaires-priseurs organisaient ce lundi et mardi deux journées pour venir faire estimer gratuitement ses biens. Deux journées pendant lesquels des dizaines de personnes sont venues rapporter des objets enfouis au fond d'un grenier ou récupéré d'un héritage.
Chacun raconte l'histoire qu'a pu traverser leur bien au fil de l'histoire, en espérant lui apporter une valeur ajoutée : "il y a des objets intéressants avec surtout des histoires fortes", confie Maître Grégoire Mattin, commissaire-priseur.
Mais son but durant ces journées, avant même d'espérer vendre ce qu'on lui apporte sur son bureau, c'est bien de pouvoir estimer sa valeur : "si c'est un tableau par exemple, on va regarder à première vue le style. Vous avez une manière de peindre qui est différente selon l'époque. On va regarder la signature qui nous donne un élément de plus sur l'identité du peintre et une côte éventuelle. On regarde le châssis, la toile, s'il y a eu des restaurations, des changements."
Cela nécessite une grande culture générale, ainsi qu'une grande connaissance de l’histoire de l’art et de son marché. Un métier loin d'être évident à exercer et pourtant bien méconnu du public. L'un des objectifs de ces deux journées était, entre autres, d'aider à faire connaître cette profession.