Partout dans la Métropole, si le coronavirus chinois laisse quelques électeurs en état, ils iront voter en mars avec un entonnoir sur la tête tant la situation est absurde. Mais à Villeurbanne ça sera pire encore. J’envisage là-bas des larmes devant les bureaux de vote, des malheureux s’arrachant les cheveux, et des crises d’angoisse dans les isoloirs.
A gauche, une primaire (un rite politique normalement abandonné par tous depuis 2017 sauf à Villeurbanne) a été organisée, et c’est un ancien responsable des camps des Scouts de France qui a remporté le vote militant PS. Il est vrai que Cédric Van Styvendael avait l’avantage d’être soutenu par le maire sortant, qui ne se représente pas (on le comprend). Il a immédiatement tendu la main à Béatrice Vessiller, élue EELV et candidate aussi, qui ne l’a pas saisie. Mais il a réussi à attraper celle des Radicaux de gauche.
Ce qui peut paraître étonnant puisque Bruno Bonnell – élu député de Villeurbanne en 2017 contre Najat Vallaud-Belkacem – se présente comme étant lui-même Vice-Président des Radicaux de Gauche mais contre Cédric Van Styvendael sur la circonscription Villeurbanne à la Métropole. Renseignements pris, Bonnell n’est pas Vice-Président des Radicaux de Gauche, mais d’une autre structure, le MRSL, qui a certes hébergé des Radicaux de gauche, mais c’est fini.
Il existe cependant des Radicaux de Gauche (emmenés par Jonathan Bocquet, adjoint Vie-étudiante à la mairie de Villeurbanne), qui soutiennent Cédric Van Styvendael, mais qui curieusement (si l’on peut dire) ont préféré soutenir David Kimelfeld et Georges Képénékian à Lyon alors que ces deux-là sont adversaires de Sandrine Runel (qui est du même bord - gauche unie – que Cédric Van Styvendael).
Cela peut paraitre complexe. On rappelle donc, pour que cela soit bien clair, que Bruno Bonnell est député LREM et qu’il affirme avoir retiré le 15 janvier dernier sa candidature à l‘investiture LREM pour l’élection à la Métropole, circonscription de Villeurbanne, faute d’avoir pu obtenir une réponse dans les temps. Il se présente donc contre Prosper Kabalo – entré au PS en 1980 et élu depuis 1995, actuel adjoint aux Finances qui a obtenu l’investiture LREM pour la ville de Villeurbanne – et qui a reçu le soutien de David Kimelfeld, qui ne présente pas de candidat contre lui.
Peut-être, du coup, Bruno Bonnell est-il le candidat de Gérard Collomb (un jeune, entré au PS dans la seconde moitié du XXe siècle) qui doit être furieux contre Kabalo depuis que ce dernier a le soutien de son adversaire Kimelfeld.
Pour bien faire, il faudrait parler du candidat du Rassemblement National, Thibaut Garnier, qui – ça s’imposait – est un ancien chevènementiste.
On passera rapidement sur d’éventuels candidats Les Républicains, car il n’y en a pas. Emmanuelle Haziza, qui le fut en 2017, a quitté le parti, soudainement furieuse, il y a quelques jours et se présente en candidate libre pour la mairie (elle a fait une conférence de presse commune avec Bruno Bonnell – celui qui pense être Radical de Gauche)
Reste les programmes. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut plus de sécurité, plus de propreté et moins de voiture.
Bruno Bonnell aurait même voulu faire fermer le Mac do de l’avenue Henri Barbusse, à cause des saletés dans la rue que cela provoque et du risque de trafic de stupéfiants (c’est un ancien chimiste, il est très préoccupé par la concentration de THC du cannabis moderne, rien à voir avec celui de Woodstock) mais Emmanuelle Haziza (qui est une vraie avocate dans la vie) a réussi à le convaincre que cela n’allait pas être possible.
Béatrice Vessiller et Bruno Bernard (ce dernier, tête de liste EELV pour les Métropolitaines à Villeurbanne) aimeraient bien faire racheter le terrain d’une filiale de Renault qui délocalise à Meyzieu par la Métropole, pour en faire un parc de 3 hectares avec un peu de logement en plus.
Cédric Van Styvendael a une autre ambition : faire de Villeurbanne le futur lieu d’expérimentation des politiques de la future Métropole. Une sorte de laboratoire de la Métropole.
Vue la situation, ça ne parait pas très raisonnable.
Romain Meltz
Impossible d'avoir un avis !
Signaler RépondreMais oui !! ?? Mais oui !! ??
Signaler RépondreMais non !! Mais non !!
La gauche nous l'avons assez vue à Villeurbanne !dehors !!
Signaler RépondreLa lecture "d'imposture" est édifiante.
Signaler RépondreLa fédération Radicale était bien repartie sainement en 2015 grâce à un bon président et un sage secrétaire général mais d'autres ont voulu qu'il en soit autrement... c'est pitoyable !
Très bonne analyse.
Signaler RépondreOn pourrait en dire autant du Modem qui fait une alliance contre-nature avec Collomb, uniquement pour aller à la soupe, et se fait rouler dans la farine.
Ils sont à vomir tous ces mange-m...
Signaler RépondreTrés bonne analyse !!
Signaler RépondreUn guignol remplacera un autre guignol finalement!! puisque ce sont tous oui tous des guignol !!!!!!!!!!!!!!!!!
Signaler RépondreEt la dernière ??? Martine Maurice abandonne lâchement monsieur Kabalo pour rejoindre monsieur Bonnell...un 3eme changement de camp !!! Hummmmm la gamelle est bonne !!!
Signaler RépondreAlors appliquez ce précepte à vous même...
Signaler RépondreUn article fort confus, flou et finalement inintéressant Du bla bla bla sans intérêt. Mieux vaut se taire..
Signaler RépondreAu secours ! Le bilan de Jean-Paul Bret était déjà calamiteux pour l'état de la ville, sale, sans ambition, et enlaidie sous son mandat...mais en plus il laisse une succession impossible ! On appelle cela la politique de la terre brûlée ! Au revoir mr le Maire personne ne vous regrettera!
Signaler RépondrePouvez vous expliquer qui est avec qui ?
Signaler RépondreOui vite un maire démago qui va rien faire mais va savoir parler aux vieux
Signaler RépondreC'est un peu obscur votre article
Signaler RépondreGauche... Bonnel...
Signaler RépondreY'a pas un truc qui cloche ?
L’ouverture d’un centre villeurbannais du mieux-être
Signaler RépondreVilleurbanne est une ville aussi exemplaire que sa politique... Un vrai merdier !
Signaler RépondreBillet fumeux.
Signaler RépondreIls sont cousins ?
Signaler RépondreVite un maire de LR ou RN
Signaler Répondrel'extrême centre ou le néant des idées...
Signaler RépondreIl y a les radicaux de droite et les radicaux de gauche ...
Signaler Répondremais si ceux de droite sont gauches et ceux de gauche sont maladroits...c'est la fin des haricots pour les radicaux..!!
Bravo pour ce billet
Signaler Répondretellement de vérités et de subtililtés
et d'observations sur la gente politique lyonnaise qui prétend vouloir représenter ses congénères alors qu'il faudrait qu'elle ait plutôt le désir prochain de SERVIR avant de SE SERVIR
Ce n'est pas parce que le Parti Radical fut au 19e puis jusqu'aux années 60, le grand parti Lyonnais avec des maires célèbres tel qu'Edouard Herriot, qu'il faut le ressortir à toutes les sauces.
Signaler RépondreAu début des années 70, le Parti Radical s'est scindé en 2 partis : le Parti Radical de Gauche (PRG) et le Parti Radical Valoisien, à sensibilité plus de centre droit qui refusait de gouverner avec le parti communiste.
En 2019, aprés avoir gouverné pendant 50 ans, les uns à droite et les autres à gauche, les 2 partis, sans aucune préparation et par opportunisme politique, ont voulu se remarier en prenant le nom de Mouvement Radical Social Libéral ( MRSL).Ce fut l'échec total sur le plan national et pire sur le plan lyonnais où tous les coups bas furent permis.
Aujourd'hui, le Parti Radical sur Lyon, ne représente plus rien : aucun exécutif officiel, aucun président, une poignée d'adhérents.Tous les autres militants, écoeurés par toutes ces manoeuvres nationales et locales, sont partis.
Toutes celles et ceux qui en ce moment d'élections , se présentent comme représentant le Parti Radical ne disent pas la vérité et peuvent être assimilés à des imposteurs.
Meltz alors
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