Selon le Parisien, le juge devrait leur confirmer la thèse de l'erreur médicale.
Pour rappel, la petite fille avait été emmenée aux urgences de l'hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron pour des difficultés respiratoires en 2016. Une radio avait été ordonnée mais les médecins ne s'étaient aperçus de rien, et avaient conclu à une simple bronchite. L’état de la fillette avait ensuite empiré, une nouvelle radio avait alors été demandée et la pile avait finalement été détectée. Plongée dans un coma artificiel, la victime avait dû subir plusieurs interventions, une trentaine en un an. Rentrée à la maison mi-juillet, après un an d’hospitalisation, la fillette était finalement décédée deux jours plus tard.
Un rapport d'expertise a conclu en avril 2019 à un diagnostic erroné ainsi qu'une accumulation de plusieurs fautes médicales.