Julien Mollard, qui rêvait de devenir militaire, aurait pu rejoindre la base du Mont-Verdun toute proche. Il a finalement choisi de prendre le large. Et après 17 ans de carrière dans la marine, il est devenu, à 39 ans, commandant du Casabianca, un sous-marin nucléaire d'attaque.
"Il ne faut pas croire que la population des marins dans la marine nationale ne vient que des grands ports de France. Il y a bien des gens du centre de la France qui rallient la marine nationale", nous explique Julien Mollard, fier de ses origines lyonnaises.
"Je suis rentré dans la marine pour vivre une aventure humaine. Un sous-marin, ce n'est pas un cinq étoiles. C'est un lieu exigu, où on vit dans un tout petit espace. Ça demande un peu de discipline, il ne faut pas être claustrophobe. Mais on arrive à faire abstraction de tout ça grâce à la richesse de nos équipages. On arrive finalement à vivre ensemble et remplir les missions qui nous sont confiées", poursuit ce père de trois enfants qui avoue avoir trouvé le bon équilibre entre sa vie de famille et son métier.
Désormais à la tête d'une équipe de 75 personnes, le "pacha", surnom qu'on donne au commandant d'un navire, prendra la mer en juin prochain et jusqu'en septembre. Il dirigera alors plusieurs types de missions : "Ça va de l'accompagnement des forces navales à la lutte anti-sous-marine, en passant par des opérations de théâtre", détaille Julien Mollard le plus naturellement du monde, conscient malgré tout du côté exceptionnel de ce métier.
D'ici deux ans, la marine va opérer une transition vers de nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque, de type Suffren. Pour cela, 600 personnes seront recrutées, du technicien au bac +5, pour travailler dans des "bâtiments plus complexes, à la pointe de la technologie". A noter enfin qu'une journée des sous-marins, proposant un ensemble de conférences et d'animations autour du métier, sera organisée à Lyon le 27 novembre prochain. De quoi susciter, peut-être, de nouvelles vocations.
Pourquoi critiquez vous les politiciens est les scientifiques meme dans les articles qui n'ont absolument rien à voir ?
Signaler RépondreVoilà un homme courageux et patriotique . Bel exemple
Signaler RépondreOh les censeurs de LYONMAG , plus d’humour!!!
Signaler RépondreIl était avec moi à l école ....c était pas mon copain ,mais je le connaissais ...chapeau !!!
Signaler RépondreChapeau monsieur c est vraisque ces feignants du gouvernement n ont rien à voir comme tout ces prétendus intelligents de
Signaler RépondreCette école des ânes
Cordialement
Un profile autrement plus admirable que celui des petites fientes de politiques qui se battent actuellement pour les municipales.
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