Devant militants et sympathisants serrés comme des sardines dans le Théâtre de Lulu (7e), il donnait un coup d’envoi à sa campagne.
Il s’agissait plutôt d’une étape décisive que d’un coup d’envoi, avec un programme qui a vocation "à s’enrichir au contact avec les Lyonnais jusqu’au 15 mars". Entouré de jeunes militants et de vieux routiers de la politique lyonnaise, l’actuel premier adjoint de Gérard Collomb a insisté et répété autant qu’il le pouvait que seule une campagne en équipe l’intéressait.
Sur le fond, surtout pas d’eau tiède : "pas de bougli bougla (gloubi-boulga ?) de propositions", assure Georges Képénékian, mais un vaste programme très inclusif à base de santé, d’école et de culture. N’oubliant pas de remercier Anne Brugnera pour sa rédaction, le candidat a marqué son volontarisme en citant Garcia Marquez : "n’attendez rien du XXIe siècle, car c’est le XXIe siècle qui attend tout de vous".
Sans surprise, de la part d’un chirurgien réputé qui "toute sa vie a été au service des autres, ce qui au final a fait le sens de ma vie", le candidat Képénékian a insisté sur la nécessité d’un plan environnement et d’éducation à la santé et à la santé publique "qui seront nos premières priorités", avec l’idée sous-jacente que beaucoup doit
changer grâce à la prévention : "les maux de notre ville devraient commencer à être pris en charge par cette éducation".
Même si Respirations (le slogan de sa campagne) n’oublie pas la dimension internationale de la troisième ville de France : "Nous ferons de Lyon un hub mondial de la santé", la priorité est clairement locale : "avoir des comptes publics bien solides et certifiés par Standard & Poor’s, c’est très bien, mais ce qui compte c’est de savoir redistribuer aux
habitants".
Emu, mais jamais loin de l’humour, Georges Képénékian n’a pas oublié de mettre sa candidature dans la lignée de celle de David Kimelfeld à la Métropole. Même si – au final – la métaphore utilisée jette un doute sur l’attachement écologique : "Comme dit David Kimelfeld, si jamais nous sommes élus tous les deux, ça sera très simple. On aura juste à mettre la clef dans le contact, faire démarrer la voiture, et ça roulera tout seul".
Le discours est presque fini, les têtes de liste vont bientôt toutes monter sur scène, il est temps de conclure. Et Georges Képénékian de lancer un joyeux et pacifique : "vive la bataille".
Je confirme ils travaillent tous grâce au copinage. qu'ils osent qualifier de réseaux.. Il y a quand même de bons spécialistes dans la région et même à Saint Étienne.
Signaler RépondreQue ce soit l'équipe ou les programmes de Képénékian pour la mairie de Lyon, ou David Kimelfeld pour la métropole. Ils ont un grave problème, ils communiquent tous avec des concepts désuets et caduques. Nous sommes en 2020 les boites de com Lyonnaises comme syntagme des freres roux de Bezieux, MuteCom ou Gyp 88 ne sont plus dans la course depuis 2011. Ils sont dépassés et vivent des commandes de copains qu'ils ont dans les rouages des administrations publiques, même les partis extrémistes les snobent!
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