Il y a pourtant une conséquence importante qui découlera aussi des résultats de ce scrutin. Selon les profils élus, que ce soit dans les conseils municipaux, mais aussi à la Métropole de Lyon, certains se verront déjà siéger en septembre au Sénat.
Car c’est à la rentrée que les élections sénatoriales se dérouleront dans le département. Et pour rappel, ce sont les 3711 grands électeurs qui les désigneront.
Aujourd’hui, le Rhône compte sept sénateurs : les socialistes Annie Guillemot et Gilbert-Luc Devinaz, la centriste Michèle Vullien et les Républicains Elisabeth Lamure, Catherine Di Folco, Michel Forissier et François-Noël Buffet.
Une seule chose est sûre concernant ces sept parlementaires : Elisabeth Lamure ne se représentera pas. L’ancienne maire de Gleizé âgée de 72 ans aura passé 16 ans au palais du Luxembourg.
Chez les Républicains toujours, Michel Forissier, 77 ans, ne se voit pas arrêter et espère repartir pour un mandat de six ans. Ce ne sont pourtant pas les avis contraires qui manquent dans son entourage.
Quant à François-Noël Buffet, qui est candidat à la présidence de la Métropole de Lyon, il ne pourrait, en cas de victoire, cumuler. Une victoire semble toutefois compromise si l’on en croit les sondages et le peu d’enthousiasme de son propre camp.
Au cas où, Paul Vidal, maire de Toussieu, aurait commencé à avancer ses pions pour être candidat.
Mais il faudra aussi compter sur Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, pour insister sur la nécessité, puisque Elisabeth Lamure arrêtera en septembre, d’avoir au moins un sénateur représentant son territoire, du Beaujolais aux Monts du Lyonnais.
Les socialistes, qui pouvaient compter sur l’aura de Gérard Collomb avant que ce dernier ne soit touché par le cumul des mandats et ne cède son siège à Gilbert-Luc Devinaz, pourraient tout perdre en septembre prochain. Le parti à la rose se reposait grandement sur Lyon et Villeurbanne pour lui fournir des grands électeurs. Or, il n’est pas dit que les scores de Sandrine Runel et de Cédric Van Styvendael soient suffisants en mars prochain sur les deux villes pour espérer conserver des sièges au Sénat.
Quid de la République en Marche et de ses alliés MoDem-UDI ? On imagine aisément que le parti présidentiel tentera d’obtenir ses propres sénateurs du Rhône. D’où la volonté de Gérard Collomb de voir Yann Cucherat lui succéder à Lyon, qui offre 680 grands électeurs. Soit plus d’un sénateur.
Les candidats ne manquent pas pour rejoindre le Sénat sous l’étiquette LREM. Certains évoquent le nom de Morgan Griffond, le jeune référent départemental du parti dont on dit qu’il se verrait bien à Paris. Mais il ne manquera pas de concurrence, surtout si Gérard Collomb a son mot à dire. L’ancienne LR Laurence Balas, partie rejoindre l’actuel maire de Lyon, lorgnerait aussi sur le palais du Luxembourg.
On peut évidemment compter sur François Bayrou et Michel Mercier pour tenter de conserver leur unique siège rhodanien, aujourd’hui occupé par Michèle Vullien. Nul n’ignore les ambitions de Bernard Fialaire. Puisqu’il ne briguera pas de nouveau mandat de maire de Belleville-en-Beaujolais, l’actuel conseiller départemental estime avoir des arguments pour rejoindre le Sénat.
Enfin, la grande inconnue concerne les écologistes. En 2012, EELV n’envoyait que six membres au Sénat. En 2020, on pourrait assister à une entrée bien plus fracassante. Annoncés favoris dans plusieurs villes, dont Lyon, les écologistes pourraient s’approprier les plus grosses parts du gâteau. Les vieux briscards du parti à Lyon ayant été écartés du projet municipal et métropolitain par les militants, difficile toutefois de donner aujourd’hui de potentiels noms de candidats visant le palais du Luxembourg.
Ils nous coûtent cher ces inutiles. Une petite révolution pour supprimer une bonne fois pour toute ces fadaises.
Signaler Répondresi ils le poste de senateur ils doivent accepter le SMIC sinon qu ils aillent chercher un vrais boulot a leur ages
Signaler RépondreVous avez oublié Laurence Fautra à Décines qui a déjà négocié sa candidature en échange de la tête de liste métropolitaine cédée au maire de Meyzieu. Ils veulent être maire et abandonner leurs mandats à d'autres. C'est honteux !
Signaler RépondreB. Fialaire est cité dans l'article comme prétendant à un siège de sénateur.
Signaler RépondreSi l'intéressé est élu par "les grands électeurs" qui en fait ne sont que nos mandataires, c'est vraiment à désespérer de nos politiques déjà tant décrédibilisés.
B. Fialaire fut récemment le fossoyeur du vieux Parti Radical.
Par ses agissements souterrains détestables et opaques, il n'a cessé d'enfoncer et finalement détruire la fédération Radicale Lyon-Métropole qui faisait de l'ombre à son jardin du Beaujolais.
Par pur opportunisme, 2 ou 3 élus locaux métropolitains l'avaient rejoint dans cette entreprise de sabotage.Ils sont également blâmable.
Comment faire confiance à ces entrepreneurs à double face , champions de la politique politicienne et de l'art du volte face et de la traîtrise.
Honte à celles et à ceux qui pourraient donner leur voix !
Et ceux qui savent Déjà qu’ils sauront SÉNATEUR...
Signaler RépondreLa commission d'enquête a servi a quoi ? A rien ! Comme le sénat.
Signaler RépondreQuestion pertinente. On peut ajouter que ce type de mode de scrutin renforce les tambouilles, copinages et magouilles en tout genre. Voyez Buffet en fe moment qui a repris sur ced listes tous les petits marquis des petites communes pour préparer sa réélection en septembre ! Déplorable et très loin de la démocratie.
Signaler RépondreZorglub
Signaler RépondrePour une fois qu ils vont bosser c est pas un exploit vu que généralement l on s y retrouve très rarement et il suffit de voir combien ils sont pour des sujets divers Alors je répète pantouflards etc......
Cordialement
il y a des grands électeurs et des petits électeurs comme il y a le grand peuple (devinez quelle classe sociale! et le petit peuple.
Signaler RépondreLe bicamérisme est une bonne chose. Le mode de scrutin du sénat en est une autre. Il y a certainement à revoir quant à l’élection des sénateurs. Le suffrage universel indirect en France en 2020 est il encore pertinent ?
La commission d'enquête réunie à propos de l'affaire BENALLA a suffi à démonter l'indépendance & la nécessité de cette institution.
Signaler RépondreLe sénat est un lieu de pantouflards et de retraités doré qui ne sert à rien du tout si ce
Signaler RépondreN est se faire payer à rien foutre !!!
La preuve 70 et 77 ans !
D ou la suppression de ce sénat obligatoire !
Pour eux pas de cordialité car C est des profiteurs du pays qui s appauvrit de jours en jours !!!!!