"Nous sommes en difficulté de négociation avec le gouvernement. Leurs offres ne contiennent que des propositions qui n'en sont pas vraiment", regrette le bâtonnier Serge Deygas. C'est en partie pour cette raison que son Barreau a décidé de durcir le ton après six semaines de mobilisation. "Le mouvement ne s'enlisera pas", poursuit-il, et ce malgré "la stratégie de pourrissement" adoptée par leurs "adversaires", le gouvernement.
Des mots forts pour une grève "dure et illimitée". C'est en tout cas la volonté qu'affichent maître Deygas et ses confrères. Ils envisagent même une procédure judiciaire contre l'Etat pour "déni de justice". "Nous nous opposons à l'absorption de notre système de retraite dans le système général. L'avocat est un contrepouvoir et doit rester indépendant", assure-t-il en rappelant les trois pouvoirs de la République : exécutif, législatif et judiciaire.
Contre ce "système au bord de l'implosion", les avocats du Barreau de Lyon prévoient d'autres actions que celles qui se jouent dans les couloirs des tribunaux. Ainsi les Lyonnais pourraient se voir offrir des consultations gratuites pour prouver le rôle clé de la profession dans la vie quotidienne. Il est également prévu une multiplication des désignations d'avocats pour s'orienter vers des défenses collectives des justiciables, ce qui s'apparenterait à une grève du zèle.
Une image à déconstruire, un débat à élargir
Selon Serge Deygas, "l'image de l'avocat nanti est erronée". Sur les 3 600 membres du Barreau de Lyon, un quart d'entre eux touche moins de 25 000 euros par an, soit tout de même plus de 2 000 euros par mois. C'est en faisant ce constat qu'il souhaite élargir le débat, pour le moment très concentré au sein des robes noires. "Il faut que les citoyens prennent conscience qu'ils sont eux-mêmes maltraités", affirme-t-il. En effet, les grévistes comparent la situation judiciaire en France au monde médicale. Ils craignent de voir se développer des déserts juridiques, en analogie aux déserts médicaux.
Le conflit devrait donc se poursuivre avec beaucoup d'intensité, d'autant plus que le sujet est désormais entre les mains des parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Vous avez entièrement raison.
Signaler RépondreL'individualisme capitaliste est vraiment une maladie depuis quelques décennies qui ravage tout.
Plus d'empathie, plus de solidarité...
Chacun pour soi et que les autres crèvent.
@Arrêtez l'hypocrisie ! Tout à fait d'accord, notre pays risque de ne plus être celui de la solidarité, ceux qui ont des privilèges veulent les garder, et nous font des discours de sophistes. C'est un phénomène mondial, les régions riches d'un pays veulent leur indépendance pour ne pas partager avec les pauvres (Italie du Nord, Pays Basque, Catalogne, Flandes belges..) LA RATP veut conserver son système de retraite comme la SNCF, en nous faisant croire qu'ils se battent pour nous tous, alors que c'est l'Etat qui abonde leurs caisses déficitaire.
Signaler RépondreNous sommes de plus en plus individualiste, les avocats en premier.
Le problème est qu’on est gouvernés par un despote qui n’a strictement rien à fiche de ses concitoyens !
Signaler RépondreMacron étant totalement débutant et inexpérimenté n’a réussi qu’à mettre la France à feu et à sang et pas éloigné de la guerre civile .des lors on peut se demander s’il laissera une trace dans l’histoire de France ! C’est pourquoi il faut voter contre la REM !
Signaler Répondreun avocat ne condamne pas, son métier c'est de défendre... vous semblez les confondre avec les juges !
Signaler Répondre"Nous nous opposons à l'absorption de notre système de retraite dans le système général. L'avocat est un contrepouvoir et doit rester indépendant", assure-t-il en rappelant les trois pouvoirs de la République : exécutif, législatif et judiciaire."
Signaler RépondreTrop fort la plaidoirie !
1 - Ainsi donc s'ils ne veulent pas de l'absorption de leur régime par le régime général c'est parce "l'avocat est un contre pouvoir" et pas du tout pour de mesquines raisons financières et parce qu'ils ne veulent pas participer à la solidarité nationale !.... Et on devrait gober ça ?...
2 - Désolé (et comment un avocat peut l'ignorer ?) mais IL N'Y A PAS DE POUVOIR JUDICIAIRE EN FRANCE !!! La constitution de 1958 parle D'AUTORITE JUDICIAIRE mais pas de pouvoir judiciaire !!!
L'autorité judiciaire doit faire appliquer la loi et non la faire; Elle n'est pas un pouvoir !!!
Il n'y a que deux pouvoirs en France l'exécutif et le législatif et l'autorité judiciaire est là pour faire appliquer la loi, votée par le parlement ELU par le peuple (ce qui n'est pas le cas des juges et encore moins des avocats...) et sanctionner sans non-respect.
« Sur les 3 600 membres du Barreau de Lyon, un quart d'entre eux touche moins de 25 000 euros par an, »
C’est surtout vrai pour les jeunes avocats…Or c’est une profession plus jeune que les autres professions judiciaires et juridiques réglementées… il faut rappeler qu’il y avait au 1er janvier 2019 68.000 avocats en France (18.000 de plus qu’il y a dix ans, soit une augmentation du nombre d’avocats de 36% en 10 ans… !)
Le revenu moyen est de 27.000 Eur pour ceux qui ont moins de deux ans d’expérience mais il monte très vite avec l’ancienneté.
Le revenu moyen est tout de même de 77.000 € annuel et le médian de 43.000 €.
En revanche pas un mot de Serge Deygas sur la disparité réelle des revenus entre hommes et femmes….
http://www.jss.fr/Ordre_des_avocats_du_barreau_de_Lyon__Avocat__une_profession_genree_-1511.awp
"Il faut que les citoyens prennent conscience qu'ils sont eux-mêmes maltraités", affirme-t-il. En effet, les grévistes comparent la situation judiciaire en France au monde médicale. Ils craignent de voir se développer des déserts juridiques, en analogie aux déserts médicaux. »
Oui, oui bien sur… ce mouvement c’est pour défendre les « citoyens maltraités ». C’est bien tenté d’essayer de faire pleurer dans les chaumières…
Sauf que l’immense majorité des avocats exerce dans le droit des affaires, le droit social et le droit fiscal… et le pauvre « citoyen maltraité » auquel prétend penser Monsieur Deygas est donc très très loin du champ d’activité réel des avocats !
En résumé, ce discours me révolte de part cette manière hypocrite de cacher ses petits intérêts corporatistes derrière une prétendue défense de la démocratie, de prétendues bonnes intentions et une prétendue défense du citoyen.
Ils disent toujours la Justice n’est pas Juste...
Signaler RépondreLes avocats qui se mettent à gueuler contre leurs propres gardes chioumes on aura tout vu qui eux sont plus prompts à condamner des honnetes gens plutôt que des malfrats
Signaler RépondreBref ils me donnent envi de vomir et je suis pour qu ont les ponctionnent car après tout pour le mal qu ils creent contre les honnetes gens ce sera que justice!!!!!
Pas de cordialité pour ces malhonnêtes gens !!!!
Évident , pour les pies de voter Macron !
Signaler RépondrePouvoir et justice font bon ménage , on le voit tous les jours , avec des affaires classées dans suites ( sans fuites ?).
Surtout envers ceux qui volent l'argent public , bcp chez Larem , pas vrai ???
Bien dit !!! C'est la stricte réalité.
Signaler RépondreLe point positif c'est que peut-être que les "sdf" vont se tenir plus tranquille ces jours, si les avocats qui les défendent sont en grévé :))
Signaler RépondreLes rues de Lyon, places des Terreaux, Bellecour, seront peut-être moins dangereuses une fois la nuit tombée... Au moins provisoirement.
90% de ces professions de la sphère protégée ( publique) sont le résultats des défenseurs de l Etat surpuissant qui oblige le tiers Etat (salarié sans statut et sans syndicat pour bloquer le pays) de payer pour ces privilèges en retraite de cette noblesse à l'idéologie communisme avec des élus souvent issue du même moule (administration,Ena...)
Signaler RépondreLe communautarisme collectivisme nocif est celui qui exige des privilèges en s'appuyant au besoin sur une "loi du plus faible" :c'est le Robin des bois à l'envers!!
A qui la faute?
Signaler RépondreOn dit que Macron est rigide et ne ferait aucune concession!!!
Ce sont les mêmes qui le disent qui ont contraint ces dérogations d'un projet qui a enlevé tout son sens d'égalité d'origine: vive le corporatisme public et le blocage!!!
Ils ont obtenu des concessions
Signaler Répondre"Si je commence à dire 'On garde un régime spécial pour l'un', ça va tomber comme des dominos", rétorquait Emmanuel Macron à Rodez, le 3 octobre, interrogé sur le régime spécial des policiers.
"Parce que derrière on me dira: vous faites pour les policiers donc les gendarmes. Ensuite, on me dira : pourquoi pas les infirmières, les aides-soignants", insistait-il.
Et pourtant... la partie de dominos semble lancée: de nombreuses professions ont déjà obtenu le droit de conserver tout ou partie des avantages de leur régime spécial de retraites. Revue de détail.
-Les pilotes de ligne ont réussi à sauver leur caisse complémentaire, ainsi que le départ en retraite à 60 ans.
-Les stewards et hôtesses de l'air ont perdu le droit de partir à 55 ans... pour les personnels nés après 1987: ce sera 60 ans (et non pas 62, et encore moins 64 ou 65). Leur caisse de retraite complémentaire est conservée.
-Les contrôleurs aériens pourront continuer à partir à 52 ans.
-Pour les danseurs de l'Opéra de Paris - qui partent à 42 ans compte tenu des spécificités de leur métier - le dispositif ne s'appliquera que pour les recrues postérieures à 2022.
-Les chauffeurs routiers ont obtenu le maintien du dispositif leur permettant d'arrêter de travailler à 57 ans avec 75% de leur salaire, jusqu'à la retraite.
-Les policiers pourront continuer à partir à 52 ans.
-Les gendarmes pourront continuer à partir à 52 ans
-Les militaires: rien ne changera pour eux, au motif que, selon Emmanuel Macron, quand on est militaire, "on ne touche pas la retraite, on a une pension. C’est différent". Chez eux, pas d'âge légal de départ à la retraite, mais une durée de carrière. Militaires de rangs et sous-officiers partent en moyenne à 41 ans.
-Les pompiers pourront continuer à partir à 57 ans.
-Les douaniers pourront continuer à partir à 57 ans
-Les surveillants pénitentiaires pourront continuer à partir à 52 ans.
-Les policiers municipaux pourront continuer à partir à 57 ans
-Les marins-pêcheurs ont obtenu le droit de partir à la retraite à 55 ans après 37,5 années de cotisation, qu'ils aient travaillé à terre ou en mer.
-Les cheminots, enfin, ne passeront au système à points que s'ils sont nés après 1985 (roulants) et 1980 pour les autres (contre 1975 pour les non-cheminots).
- la banque de France n'est pas en reste
"les salariés entrés à la Banque de France avant 2025 conserveront les droits acquis dans la fameuse caisse de réserve."
Les avocats n'ont invité personne à voter pour qui que ce soit...
Signaler RépondreHormis, peut être dans vos rêves.
Bien dit ! qu'ils assument leur merde , ces carpettes de macron !!!!!
Signaler Répondreles avocats ont appelé à voter macron
Signaler Répondrequ'ils assument leur choix
vous auriez du rejoindre la fonction publique ou un EPIC comme EDF pour bénéficier des meilleures retraites et le salaire "horaire" de travail qui est bien au delà du smic!!!
Signaler RépondreLes corporations veillent au grain soutenu par les opposants gauchistes pour surtout garder les inégalités sociales telle qu'elles sont, et qui se sont aggravés ces 40 dernières années!!!
La banque de France est le dernier à sortir de la retraite universelle
https://www.leprogres.fr/france-monde/2020/02/15/a-son-tour-la-banque-de-france-sauve-sa-caisse-de-retraite
Et moi avec mon diplôme d'étude sup en gestion je suis payé le smic, et on voit pas des grèves non stop ...
Signaler Répondre"Soyez fiers d’être des amateurs" osait dire leur chef...aussi amateur que ses ouailles.
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