Dans l’enquête publiée par le magazine, on apprend que parmi les 88 zones "anti-LGBT" de Pologne, épinglées par le site "Atlas de la haine", certaines sont jumelées avec des communes ou régions françaises, dont la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Dans ces deux zones polonaises, toujours selon Têtu, "des services privés peuvent être refusés à des personnes LGBT+ pour des motifs religieux".
Une affirmation qui ne surprend pas vraiment dans ce pays où le mariage des couples de même sexe est illégal. La Pologne avait été condamnée, en décembre dernier, par le parlement européen après que les élus locaux polonais aient été poussés "à s’abstenir de toute action visant à encourager la tolérance à l’égard des personnes LGBTI et à ne pas fournir d’aide financière aux ONG qui œuvrent en faveur de l’égalité des droits". Ambiance.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a noué depuis de nombreuses années trois partenariats avec l’Assemblée régionale de Voïvodie de Petite Pologne, Malopolska. C’est cette même Assemblée qui avait approuvé une déclaration sur l’opposition à l’introduction de l’idéologie LGBT dans les collectivités locales.
Dans un communiqué, le patron de la gauche à la Région Jean-François Debat, a demandé à Laurent Wauquiez que la Région Auvergne-Rhône-Alpes "condamne publiquement cette déclaration de la Région de Malopolska et apporte son soutien à la communauté LGBTI". Jean-François Debat soutient également que "si la Région de Malopolska devait persister sur cette voie, il deviendrait dès lors nécessaire de remettre en question notre convention de partenariat".
Contacté, l’entourage de Laurent Wauquiez affirme "veiller scrupuleusement à ce que les sujets de politique intérieure n'aient aucun lien avec ce jumelage" puisque "les positions politiques prises par la région Poliskaia en Pologne n'engagent en rien notre Région". Paradoxalement, les communicants de l’ancien chef de file des Républicains soutiennent que "les politiques qui visent à ostraciser ou discriminer une partie de la population et notamment les homosexuels sont contraires aux valeurs que porte la région Auvergne-Rhône-Alpes".
Des positions qui, semble-t-il, ne laissent pas présager la rupture des partenariats entre les deux régions. Pourtant, il y a quelques jours sa décision de "geler ses relations avec les autorités de la région Malopolska".
Oui, qu’en pense le candidat à la mairie de Lyon ?
Signaler RépondreQu'en pense Etienne Blanc, vice président du conseil régional?
Signaler RépondreTous les commentaires parlant du lobby Lgbt ont été censurés.
Signaler RépondreQuand on vous dit que la France n'est plus un pays de liberté d'expression.
Quel rapport avec la région ????!?
Signaler RépondreMon commentaire s v p merci...
Signaler Répondreparce qu'il y a des règles communes aux pays de l'union Européenne
Signaler RépondreDéjà qu'on est incapables de prendre nos distances avec une italie du nord contaminée.
Signaler Répondreil ne s'agit pas de prendre de la distance avec le pays mais avec des régions/villes qui prennent des arrêtés anti-LGTB.
Signaler Répondrepourquoi pas ?
Wauquiez, toujours autant de courage. Et y s'en tamponne.
Signaler RépondreËtre étudiant gay, être envoyé dans ces régions ou nos droits sont baffoués, nan ca gêne pas Wauquiez ca.
Laurent, honte a toi. De mon côté j'ai encore un peut plus honte d'avoir "ca" comme président de région.
raison de plus, pourquoi prendre plus de distance avec un pays de notre chere union europeenne ?
Signaler RépondreUn petit détail à ne pas négliger, les pays que vous citez ne font pas partie de l'union européenne
Signaler Répondrenous entretenons bien des relations avec des pays racistes et ne respectant pas les droits de l homme!!!
Signaler Répondre(Israel et les colonies, avec un chef d etat d extreme droite, la russie, la Turquie, les pays du Golfe, le Bresil, certais pays africains)
alors pourquoi la Pologne ferait exception?
et la non ingérance?