Mais le candidat aux municipales lyonnaises embrasse à pleine joue ses colistières et si on s’offusque de la différence de traitement, il désigne en souriant son œil de médecin professionnel qui repère la fièvre sans thermomètre. Mais peut-être après tout est-ce une dérogation spéciale journée du 8 mars.
Car la journée internationale des droits des femmes, Georges Képénékian est totalement acquis : "Dans le monde médical, cela fait belle lurette que la mue a eu lieu. Rien qu’à Lyon, il doit y avoir une quinzaine d’urologues femmes, et 3 de mes internes femmes ont choisi cette voie".
Mais en politique c’est moins évident. Rassemblées sur une péniche du quai Augagneur, les candidates de la liste Respirations sont aussi là pour fêter cette journée des droits des femmes. Des colistières et des têtes de listes se succèdent à la tribune pour partager, dans un timing rendu impeccable par le buffet qui attend et le chronomètre de Loïc Graber, des témoignages et des prises de position sur l’importance de défendre les femmes dans la vie publique : "Les femmes en politique sont trop souvent considérées comme des intruses, la politique demeure un bastion majeur du sexisme", estime Catherine Heranney, tête de liste du 1er arrondissement.
Anne Brugnera et Laura Ferrari, têtes de liste ne sont pas dupes. Toutes les deux soulignent combien les remarques sexistes sont aussi liées à l’espace politique croissant qu’elles sont parvenues à prendre : "on me dit : ‘t’es là parce que t’es blonde et jeune’", rapporte la tête de liste du 8e, tandis que celle du 6e compare le respect dont elle bénéficie à Paris et son absence à Lyon.
Anne Brugnera ne perd pas le nord, et souligne combien "Georges Képénékian a partagé la place sur les affiches avec ses têtes de liste, quelque chose qu’on ne voit pas sur les listes de Verts. Et contrairement à d’autres, nos affiches ne sont pas des photomontages grossiers".
C’est au tour du seul garçon de la matinée de s’exprimer. C’est Georges Képénékian, ému de prendre la parole une dernière fois avant le 15 mars devant toute son équipe, souriant quand on ne le corrige "ah oui, pardon, on ne dit pas la journée des droits de la femme, mais ‘des femmes’… en fait je pensais aux droits de ma femme", toujours un peu médecin : "ce n’est pas à un urologue que l’on va faire prendre des vessies pour des lanternes", mais cette fois surtout politique qui prend date : "les temps doivent changer (…) nous avons montré que l’on pouvait faire de la politique pour autre chose que pour le pouvoir, et nous l’avons fait ensemble. J’ai été au milieu de cette liste, pas au-dessus. C’est vous qui me faites respirer".
Place au buffet après les traditionnelles scansions du "on va gagner", avant d’aller retrouver David Kimelfeld pour le défilé des droits des femmes.
Bof.... Bien vague.
Signaler RépondreMerci il me semble pas voir le collomb ?
Signaler RépondreCordialement
Analyse du programme de Respirations par le Pacte pour la transition.
Signaler Répondrehttps://pactetransitionlyon2020.wordpress.com/