Malgré ce scrutin, imaginé avec Michel Mercier, et construit de manière à favoriser sa victoire, il n’a fini que 4e.
Gérard Collomb est le grand perdant de ce premier tour, distancé par Bruno Bernard (EELV), François-Noël Buffet (LR) et même son grand rival David Kimelfeld (LREM). Mais qu’est-ce qui a précipité la chute du baron de Lyon ? Réponse en trois erreurs grossières commises par Gérard Collomb.
Les mauvais alliés et les mauvais ennemis
A son retour à Lyon après un passage éclair à Beauvau, Gérard Collomb était, de l’avis de tous, devenu encore plus paranoïaque qu’avant. A tel point qu’il a commencé à faire le ménage autour de lui. Si David Kimelfeld avait pris ses distances depuis quelques temps, la mise au ban du fidèle Georges Képénékian a profondément choqué chez les élus lyonnais. D’où un exode massif de personnalités compétentes à plusieurs niveaux. Bien seul, Gérard Collomb a alors été obligé de faire confiance à des inconnus et à des candidats comme Yann Cucherat dont il savait qu’il pourrait les manipuler à sa guise. Résultat, ses têtes de liste sont très rarement arrivées en tête dans les circonscriptions, y compris à Lyon. Pire, il a été éliminé dans Rhône Amont. Et dans Lyon-Ouest où il se présentait, il est 2e, devancé par Bertrand Artigny (EELV).
Dans le même temps, David Kimelfeld nouait une alliance avec les maires Synergies que Gérard Collomb avait mené en bateau. Et ce sont ces derniers qui ont offert au président de la Métropole d’excellents scores dans Val-de-Saône et Lônes et Coteaux.
Enfin, le problème de cet entourage trop fidèle, c’est que personne n’osait lui dire quand il prenait la mauvaise direction. Quand tout le monde vous dit que vous êtes le meilleur chaque jour, vous commencez à le croire un peu trop fort…
Une campagne comme à la maison
Vendredi matin, Renaud George, directeur de campagne de Gérard Collomb, a fait ce lapsus terrible sur le plateau de BFM Lyon à propos de son candidat : "Les territoires de la Métropole, il apprend à les connaître". Pourtant président de la collectivité entre 2001 et 2017, Gérard Collomb avait-il négligé le terrain pendant plus de 15 ans ?
Il a donc dû se confronter à la diversité du territoire, des zones urbaines aux Monts d’Or en passant par l’entrée sud de Lyon. Chaque circonscription a son électorat type, ses ambitions et ses besoins propres.
De plus, Gérard Collomb a tenté une campagne à la lyonnaise. Absent sur le terrain, aucun meeting de prévu, local de campagne à deux pas de son Hôtel de Ville, peu d’annonces fracassantes dans les médias, il a tout joué sur son nom et son bilan de maire de Lyon. Sauf que l’électeur averti d’Albigny-sur-Saône ou de Charly voulait entendre un autre discours.
Gérard Collomb s’était entouré de deux directeurs de campagne. La première, Fouziya Bouzerda, s’est vite effacée, déçue d’avoir été mise sur la touche à Lyon au profit de Yann Cucherat. Et le second, Renaud George, est loin d’être encore un stratège émérite en politique, lui qui n’a été élu qu’en 2014 à Saint-Germain-au-mont-d’Or. Une commune qu’il a d’ailleurs perdu dès le premier tour dimanche.
OK boomer
Au gré de nos sondages Opinion Way depuis octobre, on remarquait bien que les jeunes sondés (18-24 ans) se désintéressaient de la candidature de Gérard Collomb, au profit de celle de l’écologiste Bruno Bernard. Tandis que les plus âgés (65 ans et +) hésitaient fortement entre sa candidature et celle de François-Noël Buffet (LR).
Outre la problématique autour de son âge, 72 ans, Gérard Collomb a réalisé une vraie campagne de septuagénaire. Aucune idée innovante, volonté de poursuivre à tout prix des projets décriés et écocides, il s’est mis à dos de façon permanente de nombreux électeurs convaincus qu’une victoire collombiste serait dangereuse pour la Métropole. Et à partir du moment où des personnes voteront contre vous, c’est presque impossible de l’emporter.
Il me semble te l'avoir déjà dit la tâche, prévois des centaines de policiers en plus parce que nous on va conduire comme avant et refuser de payer tes bacs à sable.
Signaler RépondreDe plus tu devrais cesser de faire le fanfaron derrière ton clavier de khmer des années 80 dès fois les adresses ip se repèrent...
Tout à fait d'accord avec toi
Signaler RépondreJe ne peux qu'applaudir d'avoir osé le dire ! parce que tu as oublié le mot dictature qui colle au personnage !
Le bd Garibaldi , avec ses parterres , tout en friches , infestés de pisse , merde , canettes de bières et autres , sacs plastiques , des plantes piétinées , des branchages qui débordent , rien n'est entretenu , etc ......
Signaler RépondreDu fric de contribuables dépensé pour des conneries !
Comme les bancs tagués , en bords de rhône !
L 'incivisme et l 'intérêt politiques détruisent les " bonnes " intentions !.......
J'applaudis des 2 mains
Signaler RépondreRenaud George , il fonda une association d'aide à la personne qu'il a négligé ensuite , dirigée ensuite par des teignes
Signaler RépondreHihi. Il n'a pas su évoluer, il va dégager, c'est comme ça que ça se passe.
Signaler RépondreVa-t-il rester président de la SPL?
Les travaux pharaoniques (et hors de prix) à la Part-Dieu vont-ils cesser?
Bon vent...
Un véritable Discours de la Méthode !
Signaler RépondreTrès bonne analyse. La bourde incroyable de Renaud Georges, quel amateurisme. Une gauche caviar (maquillée LREM). Bon débarras. Vive les Verts, à conditions qu'ils fassent du grand ménage à tous les niveaux...Gérard Collomb trop sûr de lui, entouré de courtisans, devrait relire Descartes et les écrivains de la Renaissance
Signaler RépondreYes !
Signaler RépondreGégé qui voulait ériger un quartier résidentiel avec commerces et tutti quanti à la place du parc Sergent Blandan.
Signaler RépondreGégé qui a embelli la rue Garibaldi uniquement au niveau de Part-Dieu, afin que les voyageurs sortant de la gare puisse admirer sa magnificence.
Au revoir Gégé, tu t'es endormi sur tes lauriers et tu t'es réveillé autiste
Dans 20 ans on te surnomera pipi tower
On peut rajouter comme erreur :
Signaler Répondre-Des pauvres gens qui dorment dans la rue.
Socialiste le Collomb ?
-Des rues sales avec des tags et graffitis.
On est Lyonnais, pas des cochons.
Terrible la photo ... porte bleue ? porte rose ? quel numéro déjà ? je ne me souviens plus .... Mais ils m'ont mis dehors ?
Signaler RépondreOn a l'impression qu'il cherche sa chambre dans l'Ehpad ....
Les propriétaires à Lyon jubilent: les bobos vont repousser les ploucs dans leurs bagnoles. Le prix de leur appartement à la XR va encore augmenter.
Signaler RépondreQu il dégage ce bouffon. Mzis malheureusement, on sait ce que l on quitte et on ne sait pas, ce qu on va trouver après !! Je m attends au pire !!!
Signaler RépondreLes temps changent, et les Lyonnais pas si moutonniers que ça. C'est rassurant. :-)
Signaler RépondreComment élire un mec de 72 ans franc maçon, qui était PS en étant proche d’Aulas puis ensuite Ministre proche de Macron et puis revenir sur lyon pour bouffer dans la gamelle PS je n’y crois plus, PC suivez passi ( proche de Collomb) LR Des mafieux ( suivez Wauquiez ) LREM une bande de faux culs, reste les écologistes à tester Bon courage à toutes et tous
Signaler RépondreCes élections ça grippe pour papy Gégé...?
Signaler Répondremême si les électeurs ne l'ont pas " pris en grippe"...
Alors le RN ? Ha ha ha ha ha ha Alors les vélosceptiques? Ho ho ho ho ho Alors les vieux??? Ho hi ha hu ha ha ha ha Le vélo vous ira tous bien! Vivement la ville limitée à 20km/h et le périphérique à 50...
Signaler RépondreJe savais pas qu'un franc maçon pouvait ne pas être réélu
Signaler RépondreUne défaite bien mérité. Messieurs Verts, n'oubliez pas de sauver la planète en éteignant les lumières de cette fête pourrie des lumières qui DOIT cesser cette année !
Signaler RépondreEdouard HERRIOT
Signaler Répondre- Président de l'Assemblée Nationale
- Président du Cartel des Gauches
- Président du Conseil des Ministres
- Membre de l'Académie Française
- Maire de Lyon de 1905 à 1957
Gérard Collomb
- Conseiller Municipal
- Député puis Sénateur et éphémère Ministre de l'Intérieur.
- Maire de Lyon de 2001 à 2017
Après, j'sais plus...