Ces deux protocoles de recherche viennent d’être lancés par le Centre Léon Bérard de Lyon. Le premier est une étude clinique, menée par le Dr Philippe Cassier, oncologue médical, pour les patients touchés par le cancer et le Covid-19. "Les études épidémiologiques chinoises ont montré que les patients atteints de cancer sont plus vulnérables face au virus, et sont plus à même de développer des complications graves de la maladie Covid-19", explique le centre de lutte contre le cancer basé dans le 8e arrondissement.
Ce protocole va permettre de comparer trois traitements : un analogue de la chloroquine (GNS561) qui est actuellement testé comme thérapie anticancer, une immunothérapie par anti-PD1 (nivolumab) dont l’objectif est de booster le système immunitaire et un anticorps appelé anti-interleukine-6R (tocilizumab) qui doit lui freiner l’emballement immunitaire. "Ces traitements seront administrés selon le niveau de gravité des symptômes de chaque malade", assure le Centre Léon Bérard qui ajoute que "le premier patient devrait être inclus dans cet essai dans les tout prochains jours".
Le protocole ONCOVID-19 est lui une étude épidémiologique collaborative nationale. L’ensemble des Centres de lutte contre le cancer français et de nombreux centres hospitaliers seront associés aux recherches qui seront coordonnées par deux médecins du Centre Léon Bérard : le Dr Philippe Zrounba, directeur des affaires médicales, et le Dr Souad Assaad, médecin interniste et onco-hématologue. "L’étude dite observationnelle a pour but de suivre l’évolution des patients atteints de cancer en cours de traitement et présentant des symptômes de COVID-19. L’objectif principal est de recueillir le plus de données possibles sur cette maladie chez les patients atteints de cancer afin d’évaluer le risque de complications dues à l’infection par ce virus sur cette population en particulier", précisent les équipes. Cette étude compte déjà six patients.
Après avoir crié "Haro !" sur un candidat médicament bon marché, voilà que les médicaments chers (voire très chers) pointent le nez !
Signaler RépondreParfait ! Après avoir fait tout un plat sur l'utilisation de l'hydoxychloroquine, utilisation qui ne respectait soi-disant pas le protocole habituel, tandis que les effets indésirables de cette molécule sont connus depuis des décennies, ici on va experimenter des cocktails de médicaments sur des patients à qui on aura vendu un espoir de prolongation de vie.
Signaler RépondrePs : merci à l'étude chinoise qui permet aux docteurs Frankenstein d'avoir un bon pretexte, bien qu'il ne soit pas nécessaire de faire 12 ans d'université pour arriver à la conclusion que les cancereux sont plus vulnérables au(x) virus (et bactéries et champignons de toutes sortes) vu que la plupart des traitements anti-cancereux ont pour effet de descendre les défenses immunitaires au plus bas.....
Courage à tous les malades qui, en désespoir de cause, et parfois contre leur volonté, se trouvent, ou se trouveront un jour dans les griffes de cette fausse science humaine que l'on appelle "mérdecine occidentale". (oups, mon doigt a fourché !)