En compilant ses deux indicateurs, le ministère de la Santé a jugé que le Rhône, à l’instar de tous les départements d’Auvergne-Rhône-Alpes devait rester orange.
Toujours vert concernant la circulation active du virus mais orange pour la tension hospitalière sur les capacités en réanimation, le Rhône fait donc partie de ces territoires qui ne savent pas encore si leur déconfinement sera basique ou strict.
D’ici au 11 mai, le ministère de la Santé devra décider si l’orange se transforme en vert ou en rouge.
Lundi, la France comptait 25 201 décès liés au coronavirus, soit 306 morts de plus que dimanche. Dans le détail, il y a eu 15 826 décès dans les hôpitaux et 9 375 décès dans les Ehpad du pays. Dans le Rhône, sept décès supplémentaires se sont produits à l'hôpital. Outre ces 536 morts, le département compte actuellement 1073 cas de Covid-19 hospitalisés.
#Coronavirus #COVID19 | Situation au lundi 4 mai 2020
— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) May 4, 2020
Synthèse des indicateurs de l'activité épidémique :
Tension hospitalière sur les capacités en réanimation
Circulation active du virus
En savoir plus : https://t.co/AgaEUYkjcE pic.twitter.com/LzoGRqeraH
et avez-vous remarquer que la chloroquine disparait tout doucement des médias au fur et à mesure que les études donnent des résultats négatifs...
Signaler RépondreJe pense que l'on n'arrivera pas à se mettre d'accord... sur les limites des annonces et travaux sur la chloroquine je vous conseille de lire https://allodoxia.odilefillod.fr/2020/04/26/je-ne-suis-pas-complotiste-mais-a-propos-de-laffaire-raoult/
Signaler Répondrebien sur que si c'est scientifique, c'est juste différent de la méthode que tu décris. Cela ne veut pas dire que ce n'est pas scientifique.
Signaler RépondreLes mots ont une importance.
Ici on test des taux de virus à la fin de l'étude. Que le médecin soit au courant qu'il a bien donné le vrai médicament n'a aucune influence sur le taux de virus.
Une étude est dite en double aveugle lorsque ni le médecin ni les malades ne savent qui a reçu le placebo ou le médicament actif. L’équipe d’investigateurs s’est en effet vue remettre deux lots de “médicaments ” en apparence totalement identiques. Mais seul le responsable de l’étude connaît la “clé ” qui permettra d’identifier chaque lot.
Signaler RépondreSi l'on se compare à un groupe placébo déjà connu et que l'on donne le traitement à tous les patients on n'est plus dans une procédure scientifique...
non, car pour éviter tous les biais, il faut répartir aléatoirement les personnes qui vont recevoir le placebo et celles qui vont recevoir le traitement.
Signaler Répondreon ne peut donc pas avoir un groupe placébo qui soit extérieur à l'étude !
Bien sûr que si, un groupe placebo est un groupe qui reçoit de l'eau au lieu de l'antidote. Donc un groupe qui ne reçoit pas de substance active. Un groupe placebo est strictement équivalent à un autre.
Signaler Répondrece n'est pas ainsi que fonctionne un groupe placébo !
Signaler Répondrenombre de décès supplémentaires 2020/2019 (1er mars-20 avril)
Signaler RépondreRhône : 824
Bouches du Rhône : 567
population
Rhône : 3 214 000
Bouches du Rhône : 2 024 000
surmortalité ramenée à la population
Rhône : 25/100 000
Bouches du Rhône : 28/100 000
L'écart est trop faible pour être statistiquement significatif je pense... mais on dirait que l'on meurt un peu plus du COVID à Marseille qu'à Lyon...
bonjour,
Signaler Répondreest-il possible de comparer la mortalité causée par le covid-19 entre les hôpitaux de marseille et ceux de lyon ? Le résultat devrait être intéressant...
Merci pour le partage d'informations et pour m'avoir répondu.
Signaler RépondreIl suffisait de donner l'hydroxychloroquine dès le début , on aurait pu éviter plein de décès et le confinement.
Signaler RépondreLe Dr Raoult a fait des tests sérieux. Personne ne peut le contredire. Ceux qui disent qu'il n'a pas utilisé de placebo sont de mauvaise foi.
Il y a plein d'autres études sérieuses qui ont utilisé un groupe placébo, Raoult a comparé ses résultats à lui, au groupes placébo des autres études. Donc la rigueur scientifique a bien été respectée.
De toute façon, ce virus va bientôt disparaitre. Sa chaîne de transmission est sur le point d'être brisée. Et y en a qui veulent nous angoisser avec leur seconde vague infondée.
Signaler RépondreVous pouvez lire Santé publique France.
Signaler RépondreAu 29 avril , 74% des patients hospitalisés en Auvergne Rhone Alpes et 88% des décédés à l'hopital avaient plus de 70 ans. En réanimation, 80,7% de plus de 60 ans, 62,1% avec des facteurs de risque, l'âge n'étant pas un facteur de risque.
Il me semble que pour soulager les ehpads, les résidents suspects sont envoyés à l'hopital, on peut penser que les chiffres donnés au jour le jour sont vrais mais dépendent des ehpads.
Ce matin, j'ai fait les courses dans une grande surface, bondée avec de nombreuses personnes qui font leurs courses au jour le jour, et pourtant le virus circule peu (vert sur ce critère). Si on reste confinés ce sera une décision politique.
Dommage qu'on sache pas exactement l'âge, le sexe et si ces personnes étaient déjà atteints d'une autre maladie ou pas.
Signaler RépondreC'est important de savoir quel genre d'individus sont plus vulnérables ? Pour les personnes âgées, c'est connu, mais alors 306 morts d'un coup en 24h, c'est choquant et je me pose la question pour le dé-confinement pour dans quelques jours, à ce compte là ça va être l'apocalypse.