4 euros de moins sur un menu "entrée + plat du jour + dessert", soit 19 euros au lieu de 23 euros. C’est la baisse de tarif que les restaurateurs de la rue des Marronniers dans le 2e arrondissement de Lyon appliquent dès mercredi matin. Chez "Le Bon Bourgeois", on va même plus loin du côté des prix. "Oui, c’est vrai, on a baissé notre menu plat du jour de 4 euros", souligne Clément, le responsable de salle du restaurant. "Mais on prévoit aussi de créer en fonction de la demande un menu moins cher, pour des clients qui ont des difficultés financières, et un menu un peu plus cher avec de nouveaux produits." Mais, toujours selon Clément, ces adaptations ne sont pas prévues pour tout de suite : "On va d’abord embaucher une ou deux personnes, pour soulager le personnel déjà présent, et après on se mettra à la création d’une nouvelle carte et de nouveaux plats."
Même son de cloche du côté du "Comptoir des Marronniers", quelques mètres plus loin. Au niveau national, c’est 40 000 personnes de plus qui doivent être embauchées en deux ans. Et il y en a déjà deux dans ce restaurant aux saveurs lyonnaises. "Et on prévoit encore deux nouvelles recrues si tout se passe bien", ajoute Luc, le gérant de l’établissement. Il l’a d’ailleurs racheté il y a tout juste deux mois. "On a baissé les prix et s’il y a plus de clients, les bénéfices devraient nous permettre d’acheter du nouveau matériel. On va essayer d’exploiter au mieux cette baisse de la TVA", se réjouit Luc. C’est également l’une des constatations de cette nouvelle mesure : les restaurateurs privilégient vraisemblablement l’embauche et l’investissement à une hypothétique augmentation des salaires.
Mais le meilleur indicateur pour l’application des nouvelles cartes reste toute de même le client. "On verra dans quelques semaines si les clients reviennent dans nos établissements", commente Laurent Duc, le président départemental de l’union des métiers de l’hôtellerie. "Il faut maintenant savoir si cette baisse de la TVA va faire jouer la concurrence entre ceux qui l’applique et ceux qui n’ont pas baissé leurs prix."
A noter que l'Etat va mettre en place un fonds de modernisation spécifique, toujours pour aider le secteur de la restauration, afin d’apporter un milliard d’euros de prêts à l’investissement sur 3 ans.
Gwenaël Windrestin
Sans vouloir donner son nom, il existe un restaurant sur le cours LAFAYETTE, au niveau de bd vivier merle qui, non seulement n'a pas répercuté la baisse de TVA mais lorsque je suis allé payé, après adition, nous n'étions pas d'accord sur le montant. "la salade est à 8 euros ? - ah non, elle vient de passer à 9.5 euros, tarif ETE"... Ben dis donc... + 18 % le jour où le restaurant va enregistrer une baisse de 15% de TVA......... Si le restaurant ne répercute pas la TVA, qu'elle ait au moins la décence de ne pas augmenter les prix. Conclusion, je faisais partie intrégrante de la valorisation de son FDC puisque j'y maingeais tous les jours, elle aura gagné un client de moins avec ça. Je n'y retournerai plus...
Signaler Répondre