Et ce, y compris dans la région lyonnaise. A commencer par le camp de la Valbonne, situé à une trentaine de kilomètres de Lyon. Implanté là-bas, le régiment médical de l'armée de terre avait été chargé de préparer et de déployer des structures mobiles, d'une capacité de 30 lits de réanimation, à l’extérieur du CHU du Mulhouse.
Le chef d’escadron Nicolas, chef opérationnel du régiment médical, explique avoir été engagé avec 40 à 50 soldats dès le 18 mars : "nous étions sur place dès le 21 mars pour de premiers patients accueillis dès le 24 dans une structure inédite, portée sur la réanimation". Les militaires de la région ont véritablement permis de désengorger le service de réanimation de l'hôpital de Mulhouse, qui était alors totalement saturé. Les hôpitaux du Grand Est ont d’ailleurs franchi ce mardi le cap des 3 000 décès depuis le début de l’épidémie, d’après le dernier bilan de Santé Publique France. Malgré tout, le nombre de réanimations est en baisse dans la région.
Dans le département du Rhône, les militaires se sont aussi engagés grâce à des centaines d’élèves de l’écoles militaires de santé de Lyon-Bron (EMSLB) qui se sont portés volontaires pour contribuer à la lutte contre le coronavirus. Au total, 230 jeunes ont été envoyés dans les hôpitaux d’instruction des armées, à travers toute la France, dans le cadre de l’opération Résilience. D’après le commandant Grégory, ses troupes "sont en lutte depuis le déclenchement du plan blanc dans les hôpitaux français, notamment les hôpitaux militaires. Certains de nos élèves étaient en stage dans les milieux hospitaliers. Ils sont restés sur place, ce qui soulage les structures. Il s’agit d’une vraie opération militaire".
Romane, âgée de 22 ans, en 3e année de l’école d’infirmier militaire de Bron, a justement été volontaire pour lutter contre le Covid-19, là où il faisait le plus de victimes au début de la crise, à Mulhouse. Elle explique "avoir été formée dès son arrivée, le soir, au CHU. Durant trois semaines, logés dans un hôtel réquisitionné, nous avions un rôle d’aide-soignant, nous appliquions les gestes sanitaires de base comme la toilette ou les soins bucco-dentaires. Nous avons aussi aidé au confort des patients et réalisé quelques gestes infirmiers". Une mission néanmoins "pas évidente" pour la jeune militaire qui a pu compter sur l’appui d’une cellule psychologique "alors que la charge de travail était intense". Les jeunes élèves ont aussi été soutenus par les familles, "très fières" selon Romane.
Enfin, cette fois basé en plein Lyon, le 7e régiment du matériel a également été mis à contribution pour assurer notamment des missions d’appui à destination des Hospices Civils de Lyon. Régulièrement, du matériel sanitaire est acheminé aux établissements médicaux de la région. Des convois durant lesquels d’imposants camions sont utilisés par les militaires.
[ #MondayMotivation ] Partout en Auvergne Rhône-Alpes, les Armées sont engagées au profit de la population et de tous ceux qui sont en première ligne #TousMobilisés #COVID2019 #RestezChezVous pic.twitter.com/229afhNDEP
— Defense Sud-Est (@Defense_Sud_Est) April 13, 2020
Les hôpitaux, les cliniques privées de chaque département ont des lits à proposer en nombre qui ne sont pas acceptés et donc, non occupés. Pourquoi tout ce cirque pour déployer des moyens coûteux et militaires afin de traiter des patients envoyés aux 4 coins de la France puisqu'il y a des lits disponibles à proximité ?
Signaler RépondreDonc, en France, malgré la suppression des lits, les hôpitaux ne sont pas TOUS saturés pour accueillir des malades ! Combien de malades du Covid 19 en REANIMATION sont répartis dans chacun des hôpitaux implantés sur notre territoire ? Trois, quatre, cinq , dix ???
J’y étais au régiment médical. Ils sont déjà incompétent dans leur propre domaine alors la bagarre...
Signaler Répondremettez les bld Lénine, 69200.
Signaler RépondreD'accord Yvon ,mais politiquement il ne faux pas faire de vagues dans les quartiers Chauds
Signaler Répondrelaisser faire c'est moins dangereux.....
le résultat ?
Ils sont à remercier comme les médecins les forces de l'ordre les pompiers.
Signaler RépondreIls sont fiers d être de s occuper de nous , soyons fier de les avoir .
Merci
Enfin une armée utile !
Signaler RépondreA envoyer occuper la place du pont, la place Gabriel Péri, etc. Appelez cette mission 'Pacification'.
Signaler RépondreIls feraient mieux de régler les vrais problèmes : en banlieue !
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