Mais leur accord passé à Villeurbanne, certes moins surprenant, reste primordial pour la suite des élections 2020.
Arrivé en tête au premier tour des municipales villeurbannaises avec 33,3% des voix, Cédric Van Styvendael (PS) fusionne donc sa liste avec celle de l'écologiste Béatrice Vessiller. Cette dernière devient numéro 2 derrière le favori pour devenir le prochain maire de Villeurbanne, et offre 12 à 13 places éligibles à ses équipes.
Réunis, ils affronteront donc Prosper Kabalo (LREM) au second tour.
L'accord entre EELV et la Gauche Unie ne s'arrête pas là. Bruno Bernard, candidat écologiste pour les élections métropolitaines, et tête de liste dans la circonscription de Villeurbanne, a fait le même geste en direction de Cédric Van Styvendael. Le socialiste se retire de la course, pour récupérer 5 places éligibles sur la liste de Bruno Bernard.
"J'ai toujours été pour un large rassemblement, a indiqué Cédric Van Styvendael lors d'un point presse organisé en face de l'Hôtel de Ville. On a pu le faire assez rapidement. Car sur le fond, nous n'étions pas des adversaires ou des ennemis".
La nouvelle liste municipale baptisée Pour Villeurbanne en commun ne bouleversera pas son programme pour coller davantage aux chantiers imposés par l'épidémie de coronavirus. "Nos programmes répondaient déjà à des attentes qui sont encore plus fortes aujourd'hui", se félicite le candidat socialiste adoubé par Jean-Paul Bret.
Sa probable future 1ère adjointe Béatrice Vessiller a réclamé un engagement "plus fort dans la transition écologique, la justice sociale et la lutte contre le changement climatique. Une ville respirable, c'est encore plus pertinent aujourd'hui car le Covid-19 a frappé plus fort dans les zones polluées".
On dirait donc que l'alliance part sur les chapeaux de roues à Villeurbanne. Mais tous les projets ne sont pas complètement partagés par Cédric Van Styvendael et Béatrice Vessiller. Le socialiste rêve de couvrir le périphérique Laurent-Bonnevay, il l'a répété ce vendredi. "Compte-tenu de la situation sanitaire, ce n'est clairement pas la priorité des six premiers mois", a rétorqué Béatrice Vessiller. Premier malaise.
Un accord global d'ici ce week-end ?
Pour Bruno Bernard, cette première alliance locale en appelle une autre plus importante. On le sait, les négociations sont en cours et en bon chemin avec le reste de la Gauche Unie, mais aussi Nathalie Perrin-Gilbert pour une grande alliance de gauche aux municipales lyonnaises et dans toutes les autres circonscriptions de la Métropole de Lyon.
"Il y a deux solutions dans cette élection métropolitaine, a réagi Bruno Bernard. C'est le projet écologiste, ou le projet du passé. Ce qu'a fait Gérard Collomb me rend triste, c'est une triste fin, il valait mieux perdre proprement aux élections que de perdre son âme".
Pour le candidat EELV, "la coalition anti-climat de Collomb et des Républicains ne repose sur rien, sauf l'envie de battre les écologistes. Ils voulaient tous faire de l'écologie au premier tour, et maintenaient ils n'en veulent surtout pas !"
Villeurbanne jumellé avec pyonyang et molenbek ! Faudra pas venir se pleindre apres !!!
Signaler Répondrevu le score du maire de grenoble au premier tour (47%), les grenoblois sont loin d'être d'accord avec le glandu.
Signaler Répondremerci aux villeurbannais de montrer la voix de l'avenir, la gauche doit être écologiste, l'écologie doit être de gauche sinon aucun des deux n'a de sens.
Si les lyonnais et villeurnannais regardent l''insécurité de Grenoble tenue par un frère et ce type d'alliance,qu'ils ne pleurnichent pas si cette équipe passe
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