Le Gérard Collomb, qui, le 28 mai 2020 remet à François-Noël Buffet sa place de tête de liste pour les élections métropolitaines de juin, est-il si différent de celui qui devançait Michel Mercier et Charles Millon le 18 mars 2001 en remportant son premier mandat de maire de Lyon ?
Dominique Bolliet, devenu maire du 4e arrondissement se souvient "d’un beau premier mandat entre 2001 et 2008". Thierry Philip, qui fut celui du 3e en 2008 est du même avis : "personne ne peut contester qu’il a été un bon maire".
Dans le style politique ? Olivier Brachet, qui soutient aujourd’hui David Kimelfeld et qui quitta la direction de Forum Réfugiés pour devenir le Vice Président au logement de Gérard Collomb en 2008 est moins catégorique : "La plupart du temps, à la Métropole, les vice-présidents sont des maires de villes. Donc Collomb se passait de leur accord et gouvernait directement avec la technostructure de la Métropole en donnant quelques équipements aux VP-Maires pour qu’ils ne s’offusquent pas".
Dominique Bolliet reconnait que dès la fin du premier mandat les choses avaient commencé à se gâter : "jusqu’en 2005 Collomb réunissait tous les deux mois les maires d’arrondissement, mais il a arrêté peu à peu de le faire". Le moment de la première réélection est venu. 2008 a été une victoire écrasante, acquise dès le premier tour : "Il n’a pas digéré psychologiquement", estime Dominique Bolliet.
Sur les positions politiques, les choses sont plus nettes encore selon nos trois témoins "J’ai dit dès 2015 qu’il n’y avait pas l’épaisseur d’une feuille de cigarette entre la pensée de Laurent Wauquiez et celle de Gérard Collomb concernant les réfugiés", ironise Olivier Brachet. "Depuis que je le connais, je n’ai cessé de penser qu’il dérivait vers la droite", estime lui-aussi Dominique Bolliet. "Je n’ai pas du tout honte de ce que j’ai fait depuis 2008, rappelle Thierry Philip. J’ai été guidé par des valeurs d’humanisme, de lien entre la réussite économique et le social et l’écologie. Mais c’est Collomb qui s’est éloigné de ces valeurs".
Ou alors, le monde a changé et Gérard Collomb n’a pas voulu faire de même. Dominique Bolliet se souvient du peu d’empressement du maire de Lyon à s’emparer de la cause écologique : "sur mon canton, en 2009, aux européennes les Verts étaient à 30%. Nous [le PS, ndlr] à 15%. J’ai entamé des actions en faveur de l’environnement en tant que maire du 4e, mais je sentais bien que Collomb n’en voulait pas. En 2010, Jean-Jack Queyranne à la Région avait un fort attachement pour ces questions. Le RER à la lyonnaise, on aurait dû le faire à ce moment-là, mais Gérard Collomb ne voulait pas travailler là-dessus. Et pas avec Queyranne".
Souvenir un peu similaire d’Olivier Brachet : "A la Métropole de 2008 à 2014, on a développé les quartiers de mixité sociale. Mais aux municipales de 2014, toute une série de villes de la périphérie sont passées à droite. Et pour Collomb c’était comme si c’était un peu ma faute avec ma mixité sociale".
Olivier Brachet et Dominique Bolliet ont quitté la politique active qu’ils continuent à suivre en spectateur attentifs. Thierry Philip est encore sur la liste de la Gauche Unie. Il n’est pas éligible mais pas désengagé non plus : "je reste socialiste. Ce qui compte maintenant c’est Villeurbanne, Vaulx, Bron, où les socialistes peuvent gagner. L’écologie c’est important, mais le climat n’est pas une valeur supérieure à l’homme". Il a encore plusieurs combats à mener, pour la recherche contre le cancer notamment au sein de l’Institut Curie. La politique ? D’une voix un peu rauque, il termine : "Il n’y a aucun déshonneur à perdre un combat politique, le déshonneur c’est de perdre ses valeurs".
Collomb il a toujours marché dans la merde, c'est normal qu'il glisse, un coup a gauche un coup a droite, un coup au centre, l'essentiel c'est qu'on le paye, le reste il s'en moque !
Signaler RépondreEt le minister of police voudrait qu'on resigne pour un bail de 6 ans! Quelle fumisterie.
Signaler Répondreet ceux qui lui mangeaient dans la main pour avoir un poste ?? Ils donnent des leçons de gauche.C'est lamentable
Signaler RépondreQuittez Lyon sans attendre, tant qu'il en est encore temps. Après les élections, je crains que l'atmosphère ne devienne irrrespirable au propre et au figuré...
Signaler RépondreLe bilan commence (enfin) :
Signaler Répondre"Collomb se passait de leur accord et gouvernait directement avec la technostructure de la Métropole"
"J’ai entamé des actions en faveur de l’environnement en tant que maire du 4e, mais je sentais bien que Collomb n’en voulait pas"
"Le RER à la lyonnaise, on aurait dû le faire à ce moment-là, mais Gérard Collomb ne voulait pas travailler là-dessus"
Tant de choses aux mains d'un seul homme. Et tant de manques maintenant.
Les problèmes de COLLOMB entraînent toujours des guerres INTESTINES. Le collombavirus fait une victime à la mairie de Lyon...
Signaler RépondreLedit Collomb me fait penser au croque-mort des bandes dessinées de Lucky Luke (auteur: Morris). Collomb, toujours prêt à enterrer les autres... jusqu'au jour ou... A suivre...
MDR pourquoi il est pas pour la loi du marché
Signaler RépondreJe me marre tous les écolo/bobo/gauchistes aveugles/ les insoumis sauf a l'islam, qui crient déjà à la victoire électoral.
Signaler Répondre"Ne jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué."
bravo pour ce rappel salutaire sur ce qui risque la métropole avec ce gugusse. Surtout qu'il n'en a strictement rien à faire de gérer la métropole, il va s'effacer dès les sénatoriales passées au profit d'un autre incapable - peut être Blanc lui-même. et la boucle sera bouclée.
Signaler RépondreIls ont du aussi promettre un strapontin avec indemnités à Gérard qui sera par ailleurs aussi maire de Lyon (la marionnette n'a pas saisi l'entourloupe que son maître lui prépare).
Voilà le scénario de cette bande de nazes!
gros balayage prévu dans les urnes.
.. excellent :))
Signaler Répondre..; et cette fois c'est par le désir démocratique du peuple que Collomb, ce vieux mercenaire de la" politique libérée" sera mis au rebut :))
... il aura réussi à dégoûter même dans son propre camp !
Un P. S. VIRANT SUR LA MACRONNIE ET ENSUITE SUR LA L. R. ......
Signaler RépondreCATASTROPHE POUR LES PIGEONNER DE CES ÉLECTEURS QUI N ON RIEN COMPRIS
EXCELLENTE NOUVELLE POUR CEUX QUI ONT CRU EN CE FRANC MAÇON SANS SCUPULE COMME TOUT CES FRÈRES DE SA LOGE QUI D AILLEURS NE VALENT PAS PLUS CHER LES UNS QUE LES AUTRES....
way enfin tout le monde fait les gros titres dessus, en faisant des titres comme s'il était passé au rn ... c'est bon, quoi... même si lr en ce moment est plus proche de la droite catho que du centre droit ...
Signaler RépondreC'est vrai que la droite à un gros passif à lyon, pour lequel elle n'a jamais fait d'excuse, ni d'opération de nettoyage, et personne ne devrait voter pour eux du fait de cela, mais ce n'est pas le rn et si c'était le rn, tout les comm s'extasieraient de ce changement, en disant qu'il a enfin vu la lumière lol ...
Effectivement le stade est le plus bel exemple de la déliquescence du PS , de la trahison envers ses électeurs, les Credoz et autres petits Sturla, en sont les exemples "emblematiques", exemples d'une dérive anti démocratique,anti écologique, et d'un gaspillage d'argent public, apres la chute de l'ephe- maire decinois ,voici la chute du Collomb, une très bonne nouvelle pour les démocrates. Les écuries d'Aulas nettoyées ? Non car le foot business est un vrai cancer!! Il en reste tjs.
Signaler RépondreC'est quand même un peu flag, de gauche à droite et de droite à gauche. Je dirais que ça n'a rien à voir avec la politique, ni les idées, mais c'est une question de confort dans tel ou tel parti, tout dépend de quelle côté penche la balance à l'heure actuelle. c'est pathétique !
Signaler Répondrefinalementla mèrelepen n'avait pas si tort que ça lorsqu'à une époque elle employaitle terme umps ! la réalité est bien celle ci aujourd'hui ...C'est lamentable de voir comment nos politicards se comportent pour sauver leurs places et leurs avantages
Signaler Répondresouhaiter qu'il passe ?
Signaler RépondreVous ne seriez un peu maso, ou bien atteint du syndrome de Stockholm, vous n'avez rien que cela à nous donner comme argumentaire pour trouver du positif dans ce qu'est devenu ce vieux m achin, manipulatleur, qui doit avoir tant de choses aux f.. qu'il essaie de tenir encore le manche par son cucherat interposé
Dans le rétro, on a vu le même schéma à Décines, retenir coute que coute le maire de l'époque qui avait une certaine notoriété positive, pour faire passer le projet de stade privé pour son pote et continuer à faire du yatch à st trop - avec aussitôt l'arrivée d'un ephé-maire qui s'est comporté comme un poutine en arguant de soi disant un intérêt général, alors que c'était précisément son intérêt personnel qu'il défendait en contrepartie électorale, le tout sensible aux veaux qui s'agglutinent sous les bâches et crient "on veut du pain et des jeux"
- sachant que les dépenses sont pour le bon peuple, et les recettes pour son potes et lui même
Il s’est pris les pieds dans le tapis et vont tous prendre un gros gradin... y compris le grand dadet de la confluence
Signaler RépondreBuffet, c'est l'ancien maire d'Oullins, dont la situation financière est préoccupante selon la chambre régionale des comptes, 5ème ville de + de 10000ha la + endettée de France selon le Figaro, 9M€ jetés par la fenêtre pour des emprunts toxiques… 43M€ d'encours de dette
Signaler RépondreCollomb c'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé pour la macronie . Quand il s'agissait de changer de camp, c'était le nouveau monde qui allait triompher . Du coup, c'est le Gégé qui a retenu la leçon et on va même souhaiter qu'il passe !
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