C’est ce que pense le SNESUP qui a interpellé le ministère de l’Enseignement supérieur à ce sujet. C’est aussi ce que craint le député de la Loire Régis Juanico qui a demandé à la secrétaire d’Etat de clarifier la situation mi-mai.
L’université Lyon 3 devait renouveler ses instances par des élections générales en avril, mais elles n’ont pas pu se tenir compte-tenu du confinement. En attendant, le président Jacques Comby a vu son mandat être prolongé, comme celui des maires des communes.
Lyon 1 de son côté avait déjà organisé ces élections le 6 février dernier, durant lesquelles Bruno Lina remportait 7 voix au CA contre 6 pour le président sortant Frédéric Fleury. Sauf qu’un recours de l’UNI a fait annuler la procédure, permettant à ce dernier de rester également en poste.
Frédéric Fleury et Jacques Comby auraient donc continuer d’avancer ces dernières semaines sur le gros dossier du vote sur les statuts de l’université intégrée (IDEX) qui entraînerait la fusion de Lyon 1 et de Lyon 3 dans une seule entité. Peu certains de pouvoir conserver la majorité dans les prochains conseils, les deux présidents seraient donc tentés de faire prendre la décision dans les arrêts de jeu provoqués par le Covid-19.
Pour l’instant, le ministère est assez ferme sur la question et ne les autorise qu’à expédier les affaires courantes. Mais rien ne dit que Frédérique Vidal sera encore en poste à la rentrée, puisqu’on parle de plus en plus d’un large remaniement ministériel cet été après les élections.
Le vent tourne pour le projet d’IDEX, qui voulait initialement intégrer 25 structures d’enseignement supérieur. Sur les cinq finalement retenues, l’INSA s’est retiré, Lyon 2 a été écartée, Lyon 1 pourrait changer d’avis… Lyon 3 fait également face à un refus acharné de sa fac de droit.
Et pas de Khaled Bouabdallah en vue pour défendre son bébé. Ancien président de l’Université de Lyon, il a été exfiltré en février pour devenir recteur en Occitanie.
Lyon 3 ne fera pas le poids face à Lyon 1 (sciences et médecine).
Signaler RépondreFranchement, qui veut fusionner avec Lyon 2??
Signaler RépondreCe serait bien que les universités de lyon arrêtent leurs programmes de diplôme délocalisé à l'étranger, jamais vu ça qu'on forment nous, à nos diplômes de comptables, d'informaticiens,... pour pouvoir planter des centres de services à bas couts avec des gens à qualifications identiques ... Incroyable qu'on forme aux seuls trucs où on embauchait encore, la france est spécialisée dans le tertiaire et on délocalise ...
Signaler RépondreHonteux, ça me fait marrer que y'a même pas une manif de la pseudo gauche ou e-d ...
Et en france on ne forme à aucun diplôme étranger, en allemagne ils cherchent des comptables, y'a pas de filière à lyon de licence de gestion allemande, ... Et pas mal de boite cherchent des comptables parlant le néerlandais pour faire leurs optimisations fiscales, y'a pas une école qui apprend le néerlandais dans le publique ...
Ce qui ne changera rien au niveau général des diplômes délivrés par ces unités de stockage de la jeunesse en attendant Pôle Emploi, puis le RSA
Signaler RépondreIl faut comprendre que tout ce que fait l'université sert avant tout à justifier de son existence.
Ces amphis remplis d'étudiants sans but, c'est le faire valoir des profs de fac
Autant tout de suite renommer les lieux en « Université d’extrême gauche de Lyon sans avenir à là clefs mais pas beaucoup de journée de cours en échange, favorisée par un nombre incalculable de grèves pour tout et rien »,
Signaler RépondreBon, en gros on en sait pas plus. Merci lyonmag pour cet article d’une grande qualité journalistique.
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