Lyon Mag.com : Pourquoi n’avez-vous pas signé ces accords ?
Pascal Caboux : La direction avait été avertie au préalable par les organisations syndicales. Pour nous, il était hors de question de les approuver, c’était comme signer un chèque en blanc. De toute manière, il n’y avait rien de concret dans ces accords. Désormais, la direction va prendre une décision unilatérale et elle appliquera ce qu’elle voudra. Nous voulons depuis le départ défendre nos acquis à travers nos actions. Mais aujourd’hui avec cette décision unilatérale, ce ne sera pas une vague mais un véritable tsunami.
Quels seront les premiers acquis touchés ?
Les conditions de travail des conducteurs essentiellement, mais l’ensemble du personnel sera touché en général. Le temps de conduite va augmenter. Une consultation avait déjà été engagée sur le réseau et le résultat était sans appel, 90% des salariés voulaient rester à sept heures de travail quotidien. La direction nous propose des groupements de lignes, c'est-à-dire que chaque conducteur ou conductrice, devra conduire une ou plusieurs lignes. Pour le moment je n’en sais pas plus car la direction n’a jamais voulu dévoiler lors des négociations, ce qui allait se passer réellement pour la suite. Elle laisse l’opportunité à chaque unité de faire ce qu’elle veut.
Envisagez-vous de mettre en place d’autres actions ?
L’action du 30 juin dernier était un tremplin pour la rentrée. Au vue de la mobilisation, oui il y aura d’autres actions. Je ne peux pas donner de date pour le moment. Les salariés décideront du type d’action et de la durée. A la rentrée de septembre 2008, nous avions fait juste une petite journée, je pense que la prochaine mobilisation sera plus importante. On espère pouvoir se remettre autour d’une table avec la direction pour négocier.
Des propos recueillis par Solène Revillard
Pascal arrête de faire ton fainéant et regarde autour de toi et dans les autres boites !!! C'est la crise, partout des boites fermes estime toi déjà heureux d'avoir du travail au lieu de pénaliser tout le monde et de vider les portes monnaies des travailleurs ... Pauvre type
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