"Picasso. Baigneuses et Baigneurs" est le nom de cette expo qui ouvrira ses portes au public à partir du 15 juillet au musée des Beaux-Arts de Lyon. Ce dernier, comme les autres établissements culturels du pays, avait fermé ses portes au mois de mars dans le cadre du confinement. Le report de l’évènement, prévu initialement du 18 mars au 13 juillet, avait par conséquent été décidé à une date ultérieure.
La générosité des prêteurs, notamment le musée national Picasso de Paris, a finalement permis de prolonger le prêt des 150 œuvres venant du monde entier et composant l’exposition qui sera visible jusqu’au 3 janvier 2021. "Il était inenvisageable de présenter l’exposition seulement quelques semaines", assure Sylvie Ramond, directrice du musée des Beaux-Arts, qui se réjouit par ailleurs de retrouver les visiteurs depuis lundi.
Dans quelques semaines, le public pourra donc se plonger dans les œuvres de Picasso consacrés au thème de la baigneuse ; une exposition qui a progressivement vu le jour dès 1997 lorsque l’actrice-collectionneuse Jacqueline Delubac a légué le tableau du peintre espagnol "Femme assise sur la plage" datant du 13 février 1937 au musée des Beaux-Arts de Lyon.
C’est avant tout un voyage dans le temps, plus exactement de 1908 à 1961, qui est proposé avec non seulement des baigneuses picassiennes mais également des œuvres d’autres artistes modernes et contemporains ayant influencé Picasso sur le sujet ou ayant trouvé l’inspiration auprès de ce dernier à l’exemple de Paul Cézanne, Auguste Renoir, Francis Bacon ou encore Farah Atassi.
Si les premières baigneuses de Picasso avaient comme fond la forêt, elles n’ont trouvé la plage que quelques années plus tard en 1918 lors du mariage du peintre avec Olga Khokhlova, avant de se métamorphoser dès 1927 à l’occasion de la rencontre avec sa future amante Marie-Thérèse Walter, puis de se transformer plus tard en baigneuses de pierre ou encore de guerre et enfin en baigneurs.
La vie de Picasso est également au cœur de l’exposition grâce à des photos de famille ou encore des films. "On y tenait absolument. C’est une manière de rendre l’artiste plus vivant", confie Sylvie Ramond.
La directrice du musée des Beaux-Arts attend désormais d’être fixée sur l’évolution des jauges restrictives à respecter dans le cadre des mesures de déconfinement. Ce sont en effet 100 personnes qui sont attendues chaque jour et 60 000 sur le temps de l’exposition qui prévoyait avant l’épidémie de Covid-19 d’accueillir entre 140 000 et 150 000 visiteurs.
l'émotion artistique cesse où l'analyse et le commentaire intervienne....
Signaler RépondreMax Jacob
Ha!Ha! Bien vu! Tout à fait d'accord!
Signaler RépondreSi si,,,
Signaler RépondreSaviez vous que l'artiste était un scorpion infernal avec son entourage ?
c'est curieux...les beaufs de service ne font pas de commentaires?.....
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