La soudaine vague qui a déferlé sur la Métropole de Lyon le 15 mars dernier laisse penser qu’il y a un plan derrière. Rien n’est moins sûr. Et donc, la suite ?
Jean-Luc Giraud qui milite dans le 8e arrondissement depuis 2010 et qui a pris la place de Grégory Doucet quand ce dernier est devenu responsable EELV de la Ville de Lyon est rassurant : "Je ne suis pas du tout inquiet. Une partie du travail de Grégory dans l’humanitaire c’est de prévoir ce qui pourrait ne pas marcher. Il a réfléchi à ça et il est prêt aussi là-dessus".
Des profils si différents
Bruno Bernard à la Métropole, Grégory Doucet à la Ville. Et du point de vue des personnalités ? Sont-ils vraiment compatibles ?
Bruno Bernard, sans être un interlocuteur trop cassant, a l’assurance de ceux qui maitrisent les dossiers. Il peut marcher pendant des heures sans se fatiguer, il n’aime pas le vélo. On ne l’imagine pas partir en week-end au dernier moment avec des amis. Son entreprise dans le BTP en région parisienne fonctionne bien au point qu’elle lui procure des revenus alors qu’il s’est largement déchargé de sa gestion.
Grégory Doucet est calme lui aussi, mais très ferme. Il parait moins froid. Il peut mobiliser ses enfants pour les défilés des Verts, il court très vite et fait du vélo avec dextérité. Lorsque les deux discutent ensemble ils donnent l’impression de faire des efforts mutuels pour se comprendre et s’assurer que nul différend ne subsiste dans leur échange. "C’est vrai qu’ils ne se connaissaient pas avant. Mais leurs convictions communes vont aider", rappelle Jean-Luc Giraud.
Quels militants sont-ils ?
Dans le portrait que Libération lui a consacré, Grégory Doucet promet de ne pas se faire embarquer dans les histoires de courant qui ont fait - entre autre - la célébrité des partis écologistes depuis les années 70. Vert, Grégory Doucet l’est depuis 2007 mais le jeu des motions, des courants, des signatures, des motions de ralliement aux Congrès nationaux et fédéraux tous les trois ans, ce n’est pas son truc. Grégory Doucet est un vrai militant, mais il n’a pas joué le jeu partisan au niveau national.
Bruno Bernard, c’est différent. Un père sénateur et maire socialiste, ça aide à se sentir à l’aise dans le jeu partisan. Certes, avant 2016 pas de trace de Bruno Bernard dans les instances nationales du parti écologiste. Pas même en 2011 quand Cécile Duflot – fait historique – remporte avec sa motion plus de 50% des suffrages au premier tour. A l’époque son slogan est "Maintenant l’écologie". Est-ce en souvenir de ce moment que la campagne des Verts s’appelle "Maintenant Lyon" ?
Pour Bruno Bernard en 2016 c’est la consécration en un coup. Il est sur la "grosse" motion, celle de David Cormand, "Horizon 2025" et il négocie pied à pied pour rallier les petites. En face il y a Sandrine Rousseau, trop lilloise pour résister au parisien qu’il est, au centre des réseaux Verts. Julien Bayou les rejoint, David Cormand prend la tête du parti, Bruno Bernard obtient le poste de délégué aux élections et aux relations avec les autres partis. Il sera renouvelé au congrès suivant, en 2019, celui qui porta Julien Bayou au poste de secrétaire national.
Sans doute, gérer les enjeux des élections et des relations avec les partis alliés apporte un savoir-faire dans la constitution des listes. Puis à leur modification entre les deux tours. Sans brutalité sans doute, mais sans douceur non plus. Dans la circo Ouest, la liste du partenaire de la gauche unie, qui avait fait plus de 5%, n’a pas pu trouver de place dans celle de l’écologiste Hélène Dromain. Plus révélateur, la liste France Insoumise de Cyril Radix n’a pas été contactée par celle de Véronique Moreira et Bruno Bernard dans la circo Porte des Alpes (Bron et Saint Priest).
Les jeux ont changé, on n'est plus dans un Congrès EELV. Là-bas, être majoritaire oblige à faire des efforts pour rallier les "mino"(ritaires) de manière à sortir du Congrès en présentant un visage d’unité. A la Métropole il faut 76 conseillers. Point. Bruno Bernard s’attend à les avoir ce dimanche, même si cela va se jouer à peu de chose. Il sait rester calme dans les moments de stress, il ne cède pas au-delà de l’accord avec Nathalie Perrin-Gilbert et moins encore envers le Parti socialiste de Sandrine Runel.
Grégory Doucet, au contraire, a tout fait loin de Paris. S’il est évident qu’il rejette Yannick Jadot (chez les Verts beaucoup gardent rancune à ce dernier d’avoir sabordé par sa démission du porte-parolat, la campagne présidentielle d’Eva Joly - que Grégory Doucet soutenait activement - d’autres lui reprochant de s’être rangé derrière Benoit Hamon la veille du jour où le vote des militants sur cette question devait avoir lieu), rien ne prouve qu’il soit proche de Julien Bayou ou d’Eric Piolle.
Sa candidature, il l’a conçue depuis le 8e, au départ avec la seule ambition de prendre cette mairie d’arrondissement. Mais le succès de son mouvement "Changer Lyon" lui a donné des ailes. Il est aux portes de la Ville. Avec Bruno Bernard qui est au seuil de la Métropole, il ne reste plus qu’à faire la suite : travailler ensemble.
Depuis quand l ecologie a un côté politique !!! Et surtout pas de gauche , voir l historique de ceux ci aux commandes ???
Signaler RépondreQuel que soit le vainqueur de l’élection j'espère que le projet de métro E ouest lyonnais à part-dieu aboutira car son utilité est réelle. Le développement du réseau de métro a été trop longtemps négligé au profit du tramway (moins cher, moins efficace, réalisable en 1 mandat, mais qui a tendance à congestionner le trafic de surface).
Signaler RépondreCureux, DK dans ce clip de présentation de son grand oeuvre ne se vante pas de l'agrandissement de la Part-Dieu ni des 600000 euros balancés par la métropole dans l'étude du réaménagement de la petite Place de la Croix-Rousse et autres joyeusetés... Et certains projets dont il parle ne sont que l'aboutissement de dossiers votés par le duo Collomb-DK. Où l'art de faire de la com! Vaut pas mieux que son mentor ce gugusse
Signaler Répondreet quoi penser de l'attelage de circonstace COLOMB BUFFET ?
Signaler RépondreObjectif :
1. Gagner le pouvoir avec se prendre l'autorisation d'excéder ses pouvoirs, comme ce fut le cas pendant trois mandats avec exclusion de ceux qui ne pensent comme le baron le voudrait ? "dans les assemblées, c'était : "c'est moi qui ai le micro, donc c'est qui parle et qui impose"
ou
2. s'engager pour servir la population locale et lui rendre des comptes ?
Je connais la réponse par expérience du spectacle de guignols en scène depuis longtemps, trop longtemps
J'aurais tendance à étre d'accord avec vous !!! Mais le désamiantage est plus une question de santé public !! .. Cela dit certes , le bruno bernard ( je ne met pas de majuscule à son nom , il n'en vaut pas la peine ! ) va en bénéficier !!
Signaler RépondreYES !!!!!!!!!
Signaler RépondreLyon a toujours été une ville centriste , d'entente cordiale et de compromis intelligents , Képénékian et Kimelfeld sont de ceux là , mais depuis Gérard Collomb et Vauquier ça a changé , maintenant je crains la suite !!!
Signaler RépondreAh oui ! pour foutre le bordel , je leur fait confiance , ils vont s'entendre !!! Je vais aller faire bruler un cièrge à Fourvière pour qu'ils ne passent pas !!!!! hihi !!
Signaler RépondreOui, vous avez tout à fait raison.
Signaler RépondreC'est pénible cette non neutralité qui s'illustre par cette tendance à toujours privilégier un camp plutôt que l'autre !
Mais lequel d'ailleurs ?
oui vous avez parfaitement raison ...
Signaler RépondreSi les résultats ne seront connus que dimanche, la non-neutralité de LyonMag est, elle, connue dès maintenant... Articles négatifs pour un bord, articles positifs pour un autre...
Signaler RépondreGênant, pour des journalistes.
c'est fou le nombre d'articles à supputations "pourront ils s'entendre ?" " les verts savent ils gérer une ville ?" "Eric Piolle le méchant gauchiste vert.." etc etc qui pleuvent depuis une semaine.
Signaler Répondreje ne m'inquiète pas tout comme Mitterrand en 81 les chars russes ne débarqueront pas sur la place bellecour et avec un peu de chances on aura des bons trucs équivalents à la 5e semaine de congés payées,la retraite à 60 ans et les 39h entre 81 et 83.
Si les lyonnais n ont pas compris les messages des ayatollahs verts la métropole et la mairie seront aux mains de melanchon et de toute sa bande de révolutionnaires
Signaler RépondreEt alliance avec les animalistes qui sont un modèle d'intolérance.
Signaler RépondreBruno Bernard dirige une entreprise de désamiantage, c'est dans l'intérêt de son business de promouvoir la rénovation thermique.
Signaler RépondreS’ils gagnent , Collomb et Buffet sauront-ils travailler ensemble ? Tout est bon pour discréditer les écologistes. C’est petit ça , Lyon Mag.
Signaler RépondreLe mensonge est un art , que seul les politiciens et manipulateurs pervers et perverses peuvent se vanter de maîtriser .
Signaler RépondreJe ne sais pas si ils sauront travailler ensemble, par contre Doucet a promis sur la 3 ce soir qu il ne fermerait pas le zoo du parc de la Tête d Or.
Signaler RépondreBruno Bernard, fils d'élu socialiste et chef d'entreprise dans le BTP,...
Signaler RépondreDoucet qui veut limiter le rayonnement international de Lyon, mais qui gère une ONG qui envoie du monde en Afrique...en avion.
On est en train de se faire pigeonner là...
L’écologie en Politique est bien une fumisterie et une aberration. Vous ne trouverez en Politique QUE des millionnaires écœurant et corrompus qui n’ont RIEN à faire avec la véritable écologie.
Signaler RépondreUn conseil voter pour KIMELDFELD car le doucet et le Bernard sont à éviter et surtout à éviter pourquoi très simple....
Signaler RépondreDoucet dans L HUMANITAIRE DONC VOUS SAVEZ DE QUOI JE PARLE ?
Bernard LE BÂTIMENT..... ET LA QUE TROUVE T ON COMME EMPLOYÉS....
ET COMME PAR HASARD. E. E. L. V.
VOILÀ DES MENTEURS DÉMASQUÉS.......
Il faut essayer avec KIMELFELD
Signaler RépondreA vomir, une alliance avec la France insoumise les communistes génération S de Hamon... franchement rien d'écologiste la dedans rien. Simplement des extrémistes !
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