La faute à la mise en redressement judiciaire de Presstalis et à la liquidation de sa filiale basée à Vénissieux, la Société d’agences et de diffusion (SAD).
Depuis, les syndicats de marchands de journaux se démènent, quelques politiques également comme la sénatrice Annie Guillemot. Mais la direction de Presstalis ne met pas vraiment du sien pour renverser la vapeur et sauver à la fois la presse lyonnaise et ceux qui la vendent. Vendredi, une réunion en préfecture du Rhône devait permettre de trouver une solution de reprise de la distribution des quotidiens, hebdomadaires, mensuels…
Mais aucun dirigeant de Presstalis n’a jugé bon de se déplacer. Via un appel téléphonique, il a donc été conclu que la reprise pouvait se faire cette semaine via une régie temporaire qui investira les locaux de la SAD. Sauf que Presstalis doit donner son accord pour que ses machines restées sur place puissent être utilisées. Or, il est toujours aussi difficile d’obtenir une simple réponse de leur part, d’autant qu’une éventuelle reprise des activités par les Messageries lyonnaises de presse (MLP) ne constitue pas une option rêvée pour eux.
Pour LyonMag, il est impératif que cette crise arrive à son terme et soit réglée honnêtement. Notre mensuel ne peut plus être distribué, d’où sa vente en ligne uniquement, depuis le mois d’avril. Presstalis ne nous a également pas payé nos bénéfices de ventes depuis l’automne dernier. Une situation que connaissent tous nos confrères.
Dans ce dossier, des éléments troublants apparaissent, et la justice pourrait peut-être s’en saisir. Notamment autour du système informatique contenant toutes les données de vente des publications lyonnaises.
Une chose est sûre : les avantages exorbitants dont jouissaient les dirigeants de Presstalis font partie d’une époque révolue.
Presstalis est une coopérative d'éditeurs privés. Elle n'a jamais été publique
Signaler RépondrePresstalis est une coopérative d'éditeurs privés. Elle n a jamais été public.
Signaler RépondreToutes les entreprises que vous citez sont privées aujourd'hui.
Signaler RépondreEt ne vont pas mieux qu'avant...
Bien évidemment que personne ne veut de ce pot de pus. Le site est gangrené par des cgtistes aussi fainéants que procéduriers. Il y en avait même un qui avait déménagé en face du dépôt pour surveiller les allers et venues et appeler la gestapo (l'inspection du w) si jamais les merguez n'étaient pas assez cuites ! Il faut faire couler cette épave, et recommencer avec ceux qui ont envie - car il y en a.
Signaler RépondrePresstalis, SNCF, EDF, RATP etc..... que des bastions tenus par la CGT qui defend bec et ongle ses avantages moyenageux! Quitte à sacrifier le service public. Une seule solution : PRIVATISATION !
Signaler RépondreExcellente nouvelle !!!
Signaler RépondreLa presse papier est terminée, à l'ère numérique le papier n'a plus de sens...
A quoi serve les journalistes finalement ?
Signaler RépondreNe se sont pas déplacés ;méthode de voyous comme en voit de plus en plus !
Signaler RépondrePardon, mais la ville et la métropole de Lyon n'y sont absolument pour rien dans la débâcle de Presstalis qui a fait faillite au niveau national !!!
Signaler RépondreSecret de polichinelle tout le monde est au courant, y'a des trucs très graves qui remontent tous les ans, pointant soit les grands éditeurs, les cadres du distributeur, les syndicats,... Tout est dysfonctionnel dans cette affaire, le gouvernement a très probablement choisit d'en finir avec cette situation par la solution la plus simple, laisser Pressta faire faillite et repartir avec des gens plus sérieux.
Signaler RépondreDans les pb géné, on pourrait parler de Zeens, l'appli dev pour des millions par des gens n'en n'ayant pas les compétences et qui aurait pu être faite en moins d'1 mois pour 3-4000 euros.
Ou le taux que prend Presstalis aux éditeurs, qui fait passer les 30% d'Apple sur son store pour un petit joueur ultra sympa.
Ou encore le piratage des versions pdf qui se fait dans les bases de Presstalis et qu'on retrouve sur les sites russes, mais là, comportement très étrange de tous les éditeurs qui y sont, pas une plainte contre Presstalis pour se faire rembourser cette infraction à leur devoir de protection des données.
Reversement des bénéfices par un tiers ? Un système bien proche du proxénétisme... Très étonnant !
Signaler RépondreLoin de moi l'idée de défendre le futur ancien maire mais celui-ci n'a pas de pouvoirs exorbitants au point de contrôler à ce point chaque acteur de l'économie locale...
Signaler RépondreÀ lire votre article, on pourrait en conclure que les dirigeants de Presstalis ne semblent pas pressés que quelqu'un vienne mettre le nez dans leurs affaires...
Signaler RépondreOh un règlement de compte en public.
Signaler Répondrev'là encore les dégâts d'une économie à la collomb, d'une autre époque qui a dépouillée la société lyonnaise
Signaler Répondrecomment le maire de lyon a laissé faire ?