Le bilan communiqué ce lundi soir prenait donc en compte les trois derniers jours. Ce sont 164 patients qui étaient encore hospitalisés dans le Rhône en ce début de semaine, soit seize de moins par rapport à vendredi. A noter cependant sept nouvelles admissions dans les hôpitaux du département ces 24 dernières heures, dont deux en réanimation.
Par ailleurs, deux nouveaux décès ont été enregistrés depuis vendredi dans le Rhône portant à 651 le nombre de victimes du Covid-19 depuis le début de la crise sanitaire.
En Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de patients hospitalisés poursuit également sa baisse : 448 ce lundi soir contre 543 à la fin de la semaine dernière. Santé publique France a également recensé 9 nouvelles admissions à l’hôpital ces 24 dernières heures dans la région et cinq nouveaux décès, soit 1 734 décès dans les hôpitaux d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Le nombre d’hospitalisés donne le solde : lorsqu’il baisse, cela veut simplement dire qu’il y a plus de patients qui sortent (sur leurs deux jambes ou les pieds devant) que de patients qui entrent. Le R0, lui, a quasiment doublé dans la région depuis le déconfinement même s’il reste à un niveau maîtrisable. Le virus circule donc toujours, sans doute freiné temporairement par les conditions climatiques, et les services hospitaliers sont en mesure d’y faire face.
Signaler RépondreÇa n’empêche pas de tomber malade (c’est juste statistiquement moins probable dans un environnement de travail et de vie non surexposé), et les mesures barrières restent de mise, ne serait-ce que par respect pour les personnes plus vulnérables que l’on croise quotidiennement (maladies chroniques, âge, etc.).
Autre hypothèse, plus optimiste : outre la saisonnalité, nous bénéficions d’une immunité croisée, c’est-à-dire que les anticorps produits face à d’autres virus moins virulents sont efficaces contre la Covid19. Dans ce cas de figure, le plus gros des personnes « infectables » (car non immunisées) l’a été durant l’hiver. Rien ne permet de l’affirmer et, malheureusement, l’immunité face aux coronavirus est connue pour être relativement courte.
Quant aux chiffres, certes nous ne sommes pas en Chine, mais on peut leur faire dire ce qu’on veut et aussi les manipuler. Quand on sait que le Monarc a été capable d’affirmer qu’il n’y a jamais eu de pénurie de masques… Prudence et discernement donc, tant intellectuellement qu’en pratique.
raoult avait raison, c'est fini grace à l'été
Signaler Répondresi elles sont asymptomatiques, et que le virus ne se developpe pas , elles ne sont pas contagieuses.
Signaler RépondreCQFD
je sais que la durée pendant laquelle une personne est contagieuse est proportionnelle à l'ampleur des symtpomes.
Signaler RépondreDonc entre une personne qui toussote et une personne qui tousse et une autre avec une toux forte, si les trois sont des symptomes d'un covid présent , elles auront trois durées de contagions differentes
Mais 15 jours est une durée admise pour une personne legerement malade.
donc sans aucun symptome , ces 15 jours doivent couvrir presque dans tous les cas la durée de contagion; Donc je dirais plutôt oui.
Qui peut me dire si les personnes asymptomatiques ( ceux qui ont le virus mais qui ne se développe pas dans leur corps mais sont contaminants pour les autres ) , le virus disparait au bout de 14 jours de leur corps ?
Signaler RépondreC'est bien sur une bonne nouvelle ! . toutefois connait on le nombre de porteurs positifs mais asymptomatiques qui pourraient dans les prochains jours contaminés plusieurs personnes ? … Je pense , entre autres , aux " squats " et habitations des jeunes réfugiés , y a t'il eu un dépistage systématique ? sachant qu'ils vivent dans une situation très précaire et dans des lieux ou la promiscuité est énorme .
Signaler RépondrePour leur santé et pour la santé de tous , la mairie d'arrondissement ou la ville ou la métropole ferait bien de regarder ce sujet .