Plus de 70 millions d’euros auraient transité entre la France, l’Italie et l’Algérie en numéraire ou sous la forme de métaux précieux. Les individus mis en cause travaillaient pour le compte de donneurs d’ordres situés en Algérie et aux Emirats. Les enquêteurs soupçonnent, au regard du montant et du mode opératoire, que tout ou partie des 70 millions d’euros blanchis proviennent du trafic de stupéfiants, du travail illégal ou de la fraude fiscale.
Les dix hommes et trois femmes d’origine kabyle sont tous poursuivis pour "exercice illégal de la profession de banquier et blanchiment d’argent en bande organisée". Et onze le sont également pour "concours en bande organisée à une opération de placement, dissimulation ou conversion du produit d’un délit de trafic de stupéfiants".
Douze encourent au maximum dix ans d’emprisonnement. L’un d’entre eux, se trouvant en état de récidive, risque davantage.
Le procès doit se tenir jusqu’à ce jeudi, sans le présumé donneur d’ordres, qui habiterait à Dubaï.
Mot à éviter par les temps qui courent
Signaler Répondre70 millions à se partager,même pour 100 personnes , moi les 10 ans je les prends avec sourire , sachant que la peine sera diminuée,je trouve cela mathématiquement rentable.
Signaler RépondreUn rappel à la loi et hop!
Signaler RépondreY a quand même un gap entre fraude fiscale et stupéfiant, non?
Et sinon, le banditisme organisé et "légal" au tribunal de commerce ?
Signaler RépondreEncore un titre raciste.
Signaler Répondre"...blanchiment..."
J'espère que nos nouveaux élus vous expliqueront que désormais il est des actes et des mots prohibés.
Ne pourriez-vos pas titrer :
"Le procès d’un réseau d’argent sale légalisé au tribunal correctionnel de Lyon