Moins importante que son collègue maire de Lyon Grégory Doucet, mais suffisante pour passer un mandat tranquille, à condition de contenter ses partenaires de gauche. Ce qu'il a commencé à faire dès le jour de son élection ce jeudi, en confiant des postes de vice-présidents et les indemnités qui vont avec à Renaud Payre, Michèle Picard, Hélène Geoffroy, Cédric Van Styvendael et Jean-Michel Longueval.
Cela n'a pas empêché Bruno Bernard de montrer les muscles au reste des élus. L'écologiste a fait rajouter une délibération lui permettant d'étendre ses pouvoirs de président et de "prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des marchés, des accords-cadres et des marchés subséquents, ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget".
Bruno Bernard, chahuté par l'opposition, mais conforté par sa majorité, a expliqué ce choix par sa volonté de lancer des marchés au plus vite face à la crise économique post-confinement, sans attendre qu'un conseil métropolitain ne se réunisse. Les élus seront simplement "informés" des décisions du super-président, et devront les valider par un vote alors qu'elles auront déjà été engagées. Bruno Bernard compte se mettre au travail dès la semaine prochaine. Ou plutôt dès dimanche, lors d'un séminaire avec tous les élus de sa majorité.
"On me disait autoritaire, mais je vais finalement passer pour un démocrate, voire d’un laxiste", a commenté par la suite Gérard Collomb, président de la collectivité entre 2001 et 2017.
Autre démonstration de la vision de la présidence élargie de Bruno Bernard : il aurait l'ambition de cumuler avec la présidence du Sytral, en charge des transports en commun lyonnais, malgré sa règle imposée aux écologistes de ne pas cumuler. Un poste habituellement confié à un élu sans grand mandat à côté, pour pouvoir se dégager un maximum de temps pour maîtriser tous les dossiers du syndicat mixte.
En bon loup solitaire, Bruno Bernard entend servir la Métropole en donnant un maximum de directives possibles. Le meilleur moyen d'être bien servi. Mais attention à la surchauffe et au recul de la démocratie, un thème défendu pourtant par les Verts durant la campagne.
Celui là va vite étre éjecté de son siège s'il veut jouer les dictateurs ; il oublie le fort taux d' abstentionnistes et ceux qui n'ont pas voté pour lui , autrement dit , il y a la majorité physique contre lui .
Signaler RépondreEnfin un air nouveau
Signaler RépondreBienvenue dans le nouveau monde à la sauce écolo….
Signaler RépondreBeaucoup ne vont pas être déçus !
De toute façon je n ai rien a me reprocher vu que j ai pas voter pour eux.
Signaler RépondreDe toute façon je n ai rien a me reprocher vu que j ai pas voter pour eux.
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