Même si l’attention est plutôt focalisée sur le vote de l’augmentation des indemnités des Vice-Présidents, elle est surtout la date où le Conseil de la Métropole et ses 150 conseillers vont voter liste des domaines dans lesquels la commission permanente pourra statuer.
Si tout le monde ou presque sait que les Verts ont emporté la Métropole de Lyon au nez et à la barbe de David Kimelfeld et de Gérard Collomb (LREM) qui visaient sa présidence, le changement majeur qu’a connu la commission permanente de la métropole de Lyon est passé quasiment inaperçu – et il n’a rien à voir avec le vote des grand-lyonnais le 15 mars et 28 juin dernier.
Si les 150 conseillers élus (les Verts et leurs alliés disposent d’une majorité absolue) votent les mesures imaginées par les 21 Vice-Présidents en séance plénière, entre ces séances ce rôle est assumé par une commission permanente dont les décisions ont la même valeur que celles prises par le Conseil dans son ensemble.
Pendant tout le mandat précédent, les 40 conseillers élus à cette commission permanente étaient tous issus de la majorité issue de l’alliance entre Gérard Collomb et les maires Synergie. Le mode de scrutin (uninominal et majoritaire) ne laissait aucun espoir à l’opposition. Une situation dénoncée par les opposants, mais verrouillée par la majorité. Et qui heurtait au-delà. Gilbert-Luc Devinaz, qui a pris la place de Gérard Collomb au Sénat, s’en explique aujourd’hui : "Quand je siégeais au Conseil Général [du Rhône, élu dans le canton de Villeurbanne ndlr], dans la commission permanente, j’ai constaté un échange constructif et entre la majorité et l’opposition".
Désireux que la commission permanente de la Métropole de Lyon fonctionne de la même manière, Gilbert-Luc Devinaz et Annie Guillemot signent un amendement. "Lorsque la loi Engagement et proximité est arrivée au Sénat, j’ai rédigé cinq amendements. Ils ne sont pas tous passés (notamment celui qui visait à renforcer la présence de la conférence des maires), mais celui-là oui. La composition de la commission permanente est maintenant élue à la proportionnelle, et reflète la diversité des élus conseillers. Le vœu des électeurs qui ont aussi voté pour ce qui est devenu une opposition, est ainsi mieux pris en compte".
Pour Gilbert-Luc Devinaz, outre cet aspect d’équilibre politique, la nouvelle commission permet de mieux représenter les intérêts des petites communes : "Quand la commission permanente se prononce sur un projet d’aménagement d’ une commune dont le maire n’est pas membre de cette commission, ce maire aura au moins un relai par un allié politique du même bord que lui, pour porter sa voix ". L’expérience dira si l’amendement du sénateur Devinaz fera de la Métropole de Lyon une collectivité territoriale plus proche de ses habitants.
Poutine, Erdogan, Xi Jinping, etc c'est beaucoup mieux que la démocratie et des partis politiques
Signaler RépondreBien sûr, autant de mandats rémunérés. La France s'appauvrit mais certainement pas l'engeance des politiques. Soyons clairs et usons des mots : c'est une mafia.
Signaler Répondreoui mais EELV ne respecte pas cet amendement
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Dans le du conseil de METROPOLE de 150 élus, EELV n’a que 58 élus soit 39% du total.
Dans la commission permanente de 66 membres, EELV a 28 élus, soit 42% du total, (une sur représentation de 3% soit 2élus).
A l’inverse l’opposition, dans le conseil de METROPOLE de 150 élus, a 66 élus ce qui représentent 44% des élus.
Dans la commission permanente des 66 membres, l’opposition a 28 représentants soit 42%.(sous représentation de 2%, il lui manque 1élu)
On peut en déduire que ce fonctionnement de la commission permanente n’est pas le reflet exact des élections, c’est un déni de démocratie au profit de EELV.
toujours rien compris
Signaler RépondreBien joué de la part de G.L. Devinaz pour un peu plus de transparence et de démocratie. Si on pouvait en faire de même au sein de tous les conseils municipaux dans lesquels, outre les commissions finances, culture, CTP ou urbanisme, l'opposition n'est que rarement représentée...
Signaler RépondreC'est simple...
Signaler RépondreLa Métropole cumule les compétences du Grand Lyon- intercommunalité des 59 communes- et du département du Rhône
Mais comme toutes les communes ne sont pas représentées par les 150 conseillers ...certaines décisions les concernant
( voirie, Plan d'urbanisme, ramassage des ordures, distribution d'eau... par exemple) se prendront sans leurs avis
Mais grâce à cette commission politique...le maire d'une petite commune non représentée pourra l'être par l'intermédiaire d'un copain...!!
Dans ce fouillis même un chat ne retrouverait pas ses petits et puis 150 conseillers... Mais conseiller de quoi au juste ? De leur intérêt perso bien sur......
Signaler Répondrerien compris
Signaler RépondreToutes les communes ne sont pas représentées dans l'assemblée métropolitaine au grand regret du groupe Synergie...
Signaler RépondreSi toutes les communes ne le sont pas dans un Conseil Général par contre l'intercommunalité exerce des fonctions déléguées par les communes...
Et la Métropole cumule les deux..
Bref c'est un millefeuille un peu confus . .mais de toute façon les communes n'ont plus guère de compétences propres..