Augustin, adolescent de 17 ans, a été agressé et a terminé à l'hôpital où il est toujours pris en charge. C'est son frère qui, sur les réseaux sociaux, avait lundi révélé sa version des faits : Augustin serait venu au secours de jeunes femmes importunées par une bande de "racailles colorées" (sic) avant d'être passé à tabac. "À 5 contre lui avec tout l'honneur d'un homme, ils l'ont fracassé gratuitement sans que personne n'intervienne, ni pour les filles, ni pour lui", écrivait-il.
Mais sur ces mêmes réseaux sociaux, plusieurs personnes ont tenté de mettre à mal cette version, ou du moins la tempérer. Déjà à cause du vocabulaire employé par le frère de la victime et de leurs fréquentations qui flirtent parfois avec la droite nationaliste lyonnaise.
Mais aussi parce que des témoins et même des protagonistes présumés de la scène auraient donné un autre regard sur les faits.
Sur Snapchat circulent des messages qui auraient été envoyés par l'une des femmes harcelées. Elle explique qu'elle et ses amies ont effectivement été importunées mais sans violence ni vulgarité. Augustin, accompagné d'une personne, aurait tenté de s'interposer. Et alors que les choses se réglaient dans le calme, l'un des harceleurs aurait "donné un coup de poing à Augustin qui a fini KO au sol. Je suis allée voir moi-même le garçon qui a tapé Augustin pour lui dire que ça ne se faisait pas, qu'il était en train de parler avec des mots et qu'il n'avait pas à taper Augustin et à porter le premier coup, lui n'avait fait aucune preuve de violence. Ce garçon l'a mal pris et s'est énervé contre moi et ses copains l'ont retenu de moi (sic) et ils se sont éloignés, ils ont pris le métro, ils sont rentrés chez eux".
Une vidéo mal filmée donne du crédit à ces dires. On y voit un attroupement d'adolescents sur la place Bellecour, vers l'Office de Tourisme, et on entend une personne dire "Il lui a mis une patate", suivie d'une autre, potentiellement Augustin, qui crie "Oh, tu m'as enlevé une dent fils de pute !". Le jeune homme a, selon nos informations, perdu deux dents, souffre des cervicales et d'une mâchoire fracturée.
Quelle valeur accorder à cette version qui discrédite le passage à tabac par un groupe de "racailles" mais évoque plutôt un coup de poing donné par une seule personne ? Les enquêteurs, aidés de la vidéosurveillance et des potentiels résultats de l'appel à témoins, pourront la prendre en considération ou bien la balayer d'un revers de la main dans les prochains jours. Augustin nous a également livré en exclusivité ses souvenirs, et s'emporte moins que son frère.
Il s'appelle #Augustin, à 17 ans il défend 4 jeunes filles harcelées pl. Bellecour à Lyon par 5 "wesh wallah!" une variété de #racailles bien connue
— Isabelle SURPLY (@IsabelleSurply) August 24, 2020
Son courage est exemplaire, aidez-nous à lui faire faire la une de tous les médias !#JusticePourAugustinpic.twitter.com/rxUMdXlCoj
ahahah
Signaler RépondreYa que le FN qui s'est excité. Tous les autres parties politiques sont restés mesurés, en attendant l'enquête.
Resultat : Le FN aurait dû attendre aussi ahah
Son frère parle de racaille 'coloré' et pas que...en plus des sympathisants du front national ...beurkkk
Signaler RépondreCA CHANGE ABSOLUMENT TOUT
Signaler RépondreCes filles n'ont pas été agressées ni verbalement, ni physiquement
Ce jeune augustin n'avait ABSOLUMENT aucun droit, ni besoin d'intervenir
Lui et son frère visiblement "fleurtent" avec l'extreme droite lyonnaise. Ca sent l'esbrouf et le coup monté à plein nez
2 dents cassées et des problèmes cervicaux...Ce n'est certainement pas l'œuvre d'une meute de rats car , les dégâts auraient été largement plus importants !
Signaler RépondreDans tous les cas, bon rétablissement à lui avec ses propos un peu fachos.
On en est arrivé à la, relayé une bagarre entre gamins de 16 ans ...
Signaler RépondreIl n'y a rien de raciste.
Signaler RépondreLes faits sont là. Augustin à bien pris la défense de la fille et à été frappé gratuitement.
Il ne faut pas minimiser cet acte! Que direz-vous si en sortant de la rue vous recevez un coup de poing qui vous emmène à l’hôpital?
Ou cela ne vous arrivera peut-être pas car si vous voyez une personne en détresse, jeune, agée ou autre vous changerez de trottoire
En fait cela ne change pas grand chose à l'histoire...
Signaler RépondreLa première victime à bien été importunée, un passant la voyant importunée est intervenu (geste citoyen) et à été violemment frappé (vue les blessures ce n'était pas une caresse).
Après avoir été fortement blessé, il à été abandonné par l'auteur.
Je dirais : Atteinte physique, non assistance à personne en danger, plus harcèlement envers la première victime.
Oui il y a bien 2 victimes dans cette affaire. La personne importunée et la personne blessée.
Il a fait le beau ,il c fait cogné,point.
Signaler RépondreJe compatis point car j'aime point les racistes issue d'une famille raciste qui font les victimes. Récupération de la haine de la part du FN .
Signaler RépondreG. Collomb, quittant son poste de ministre de l'Intérieur, n'avait-il pas prédit :
Signaler Répondre"je crains que l'on ne se retrouve face à face" Sic !
Ah les réseaux sociaux !!! 99% de merdes !!
Signaler RépondreCertainement un "sentiment d'insécurité" comme l'avait dit un ancien 1° ministre !
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