A l’ouverture à 11h ce vendredi matin, la file d’attente se rapprochait déjà des quais du Rhône, alors que le centre de dépistage n’était pas encore ouvert. "Je suis arrivé à 10h15 ce matin et j’ai déjà fait plus d’une heure de queue, et je suis encore loin d’être arrivé !", confiait un homme dans l’attente de se faire dépister.
Du côté de l’organisation, le dispositif est très bien rodé. C’est le professeur Frédéric Laurent, chef de service du laboratoire bactériologique de l’institut des agents infectieux et responsable des centres de prélèvements interne et externe des HCL, qui contrôle ces centres ambulants. "On a un dispositif qui nous permet d’avoir six personnes qui s’occupent de l’enregistrement administratif, qui va permettre au patient de récupérer son résultat. Il lui sera envoyé par mail, avec un code secret sur son numéro de portable. Ensuite, huit préleveurs, internes, étudiants de la faculté de la pharmacie, effectuent le test. Le patient part avec un document et dans les 48 heures le résultat lui sera communiqué", a-t-il déclaré.
Dans la file d’attente, énormément de personnes qui ont été en contact avec des individus testés positifs au coronavirus. "Il est important de dépister ces cas-là, nous n’allons pas dépister les "contacts des contacts des contacts", sinon on ne s’en sort pas, surtout dans une période de tension comme en ce moment. D’autres veulent connaitre leur statut, car ils reviennent d’une zone fortement impactée, mais parfois ils le font trop tôt, quand ils sont encore en période d’incubation. Pour ceux qui partent à l’étranger, il est conseiller qu’ils aillent dans les laboratoires privés", a ajouté le professeur.
Dès l’ouverture du centre, un jeune homme déjà venu se faire dépister, s’est fait retoquer. Il a prétexté un problème de mail, ce qui l’empêchait de recevoir son résultat. Le patient s’est fait sortir par le professeur lui rappelant le prix d’un test et l’inutilité de le refaire, alors qu’il suffisait de faire changer son adresse mail.
Une fois sur le siège, pas plus de cinq minutes sont nécessaires pour faire le prélèvement. "Ça ne fait pas mal normalement, ça peut juste déranger, faire pleurer de temps en temps", peut-on entendre de bouche des préleveurs pour rassurer le patient. Ce dernier se mouche, repositionne son masque en dessous du nez, et le préleveur enfonce la tige dans une narine, avant de la tourner trois fois et de l’extraire.
Les centres de dépistages itinérants aux pieds des stations de métro vont se poursuivre jusqu’au 14 septembre.
sans symptômes, quel intérêt? en plus c'est un bon moyen de le prendre en côtoyant les contaminés...
Signaler RépondreOn nous rabâche les messages sur les gestes barrières, l'interdiction des regroupements de plus de dix personnes sur l'espace public, et là on concentre 500 à 600 personnes les uns contre les autres pendant plusieurs heures....
Signaler RépondreSi l'on ne crée pas de clusters .....
L'ARS organisateur de ces centres de dépistage est un pompier pyromane
je ne comprends pas la logique de votre message ? Les asymptomatiques ne sont ils pas tout aussi contagieux que ceux qui des symptômes du covid ?
Signaler Répondreà lire vos (trop) nombreux posts vous semblez être dans les personnes à risque. Soyez plutôt content.e qu'il y ait des tests massifs de la population lyonnaise.
Faites vous tester bande de gueux malpropres ! Au moins cet hiver on n'aura pas la chiasse
Signaler RépondreLe maire ne veut pas risquer d'être contaminé, il n'a pas de masque ni de respect des gestes barrière.
Signaler RépondreEst il conseillé à tous ces gens de rester confiné chez eux dans l attente du résultat au cas ou celui ci serait positif.
Signaler RépondreCar si pendant les 4 jours d attente, l on peut vivre, continuer a aller au taf,a sortir tout en portant le masque etc, pourquoi ne pourrait on continuer ainsi dès l annonce du résultat.
Je porte le masque mais vois pas l utilité de faire le test si j ai aucun symptôme surtout que ce test n est pas fiable à 100%..
Et puis c est amusant qu à une époque on ne testait pas les gens alors, qu ils avaient tous les symptômes et qu aujourd hui on teste à tout va'.
Je porte le masque, respecte les gestes barrières donc soit cela protège vraiment et de fait ne testons, que les gens, qui ont des vrais symptômes..
C’est une bonne initiative. La réalité en revanche c’est que les délais pour obtenir les résultats sont longs, en tout cas pour un collègue 4j la semaine passée, et pour un ami 3j. Heureusement aucun des deux n’était positif. Se pose donc la délicate question des priorités à conduire pour mettre les tests “à enjeux” en haut de la pile
Signaler RépondreJusqu'à preuve du contraire, les maladies liées au tabac et à l'alcool n'ont pas saturé en quelques semaines nos services hospitaliers.
Signaler RépondreD'après vous , combien de morts dus par le tabac et l ' alcool ? Et combien par le covid ? Et Si tout les fumeurs et buveurs se faisaient dépister ? Les files d'attentes se compteraient en kilomètres. .
Signaler RépondreOuf, malgré la pénurie de kits, on vient de vous dépister. Merci de vous être manifesté spontanément.
Signaler Répondre..les C..! chez les verts, on a dû arrêter par manque de tests tellement il y en avaient (ou.. navets) !
Signaler RépondreJ habite rue griffon, aucun mots dans les boites aux lettres pour prévenir. La tu rentres du travail et tu vois une file pas possible, les gens qui attendent devant ton entrée d immeuble. Pourquoi ne pas faire ça à l'hôtel de Ville ? Au lieu de nous mettre des gens potentiellement malades sous nos fenêtres ? Gestion calamiteuse. Honteux.
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