Depuis l’annonce par le ministre Jean-Michel Blanquer de l’activation d’un "plan de continuité pédagogique" pour lutter contre la diffusion du virus dans les lycées, les 200 établissements concernés dans le Rhône, la Loire et l’Ain devaient solliciter l’accord du rectorat pour modifier leurs horaires et laisser une partie des élèves à la maison.
A ce jour, une petite moitié a envoyé un plan d’allègement des effectifs et 90 ont obtenu l’accord du rectorat. La façon de diminuer le nombre des lycéens en classe peut varier. Les lycées dans les zones rurales avec internat et éloignement kilométrique de leurs élèves privilégient le découpage des effectifs entre une semaine A et une semaine B, alors que les établissements citadins avec proximité des élèves peuvent les faire venir par demi-journée, tous les jours. Pour Olivier Dugrip, en tout cas, le fait qu’aucun élève ne soit coupé durablement de son lycée est la grande différence entre ce confinement et celui du printemps dernier qui avait été fortement impacté par du décrochage scolaire. Que se passe-t-il dans les classes ? Comment les enseignants progressent-ils avec la moitié de leurs effectifs à chaque cours ? Et surtout : les inégalités entre les 110 établissements de l’académie qui continuent à faire cours à 100% de leurs élèves et les 90 lycées qui ne font suivre les cours qu’à 50% des leurs ne vont-elle pas avoir des conséquences sur la poursuite d’études de ces derniers ? Au rectorat, on se veut rassurant, mais les informations à ce sujet sont visiblement peu nombreuses.
Soulignant la difficulté que les établissements observent dans le recrutement d’enseignants et de surveillants remplaçant à la fois les personnels atteints par le virus et ceux que leur situation de santé contraint à rester à la maison, Olivier Dugrip qui s’est réjoui de n’avoir eu à fermer aucune classe depuis la rentrée, espère bien que l’ensemble du plan de lutte contre la pandémie prendra fin avec l’année civile et que la rentrée de janvier pourra se faire entièrement en présentiel.
Pour les élèves de terminales et de premières, de toute façon, les épreuves du bac qui étaient prévues en mars auront été supprimées. Une certitude dans un monde bien incertain.
Oui. Il faut terminer le programme pour mars et corriger ces épreuves pour parcours up. Un vrai casse tête. Bienvenue à tous ceux qui critiquent les profs une corporation qui a perdu lâchement un des leur.
Signaler RépondreDes horaires réduits ? Où ça ? Pourquoi personne m'a prévenue, je suis debout depuis 6 heures pour corriger mes copies, faire tout le travail pour les distanciels, tout ça avant que ma journée de cours n'aie commencé. Alors qu'en fait ça a été réduit ? Je vais faire grève pour dénoncer ce mauvais traitement.
Signaler RépondreEntre les vacances scolaires pléthoriques,les grèves et maintenant les horaires réduits sous prétexte de Covid,les heures de cours sont réduites à une peau de chagrin..
Signaler RépondreBonjour,
Signaler RépondreIl faudrait vérifier vos informations : les épreuves de mars n'ont pas été supprimées du tout ; les élèves de terminales passeront leurs spécialités (les plus forts coefficients) en mars. Ce sont seulement les E3C (épreuves communes avec sujets choisis par les lycées dans une banque de données) qui ont été remplacées par le contrôle continu.
Je serai très étonné qu en Janvier on puisse revenir à la normale et ça pas uniquement pour les lycées
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