Ce document de 250 pages porté par 1600 structures culturelles, via un appel et des états généraux lancés depuis Lyon, dresse l’état des lieux d’un secteur vivant. Un secteur souvent méconnu dans sa réalité et durement impacté par la crise du COVID-19.
En 140 propositions, le manifeste offre des pistes, parfois théoriques mais le plus souvent très concrètes pour faire avancer la cause. Les médias indépendants et le secteur culturel ont souvent mauvaise presse auprès de ceux qui ne les connaissent pas.
Ils seraient incapables de se financer sans subventions, ressembleraient à un milieu élitiste et fermé, seraient coupés des réalités tant du marché que du Français moyen. Leur contenu ne serait, lui, accessible qu’à une petite minorité de bobos, membres des centres des grandes métropoles.
Beaucoup de ces critiques sont fausses. Un événement comme les Nuits Sonores ou Peinture Fraiche, s’ils sont bien soutenus par les collectivités locales, rapportent bien plus d’argent à nos territoires qu’ils ne lui en coûtent. Il ne serait d’ailleurs pas absurde que la taxe de séjour sur les hébergements soit reversée en partie - c’est une des propositions du manifeste - aux acteurs culturels indépendants et aux médias qui font connaître ces événements et artistes qui font vendre des nuitées aux hôteliers.
D’autres de ces critiques sont réelles, et elles sont prises en compte également par les auteurs du manifeste dans leur proposition. La culture indépendante a besoin d’arriver à s’adresser à de nouveaux publics, de recruter des profils plus variés. Cela passe par exemple par un soutien renforcé aux structures de formation qui recrutent sans diplôme comme Cinéfabrique à Lyon.
Beaucoup d'idées permettent de renforcer les artistes et médias locaux, en mettant des quotas d’espaces d’achats publicitaires pour ceux (sites internet, radio locales, journaux papiers) qui font connaître les événements et artistes locaux, en soutenant aussi davantage la reconnaissance des musiciens, comédiens, vidéastes qui se situent dans nos villes et campagnes, ou encore en incitant davantage les structures culturelles à se regrouper en SCOP plutôt qu’en associations, au format pas toujours adapté au projet d'entrepreneuriat culturel.
Il serait long et difficile de résumer l’ensemble de ce qui est porté par ce riche manifeste. Mais il pose des pistes essentielles pour un secteur, à Lyon, qui comme ailleurs, contribue à mettre en temps normal, un peu plus de lumière dans ce ciel gris de Décembre. Et ne veut pas mourir.
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Romain Blachier
Quelle drôle d'idée de signer un commentaire anonyme ???
Signaler RépondreComprenez-vous pourquoi le commentaire anonyme est préférable aux commentaires identifiés ?
Les deux passent pour des imbéciles mais il n'est qu'un chez qui cela se voit.
Cultures des élites et cultures populaires...
Signaler Répondrevous êtes obligé d'intervenir ??? vous avez un édito ,grande chance ou plutôt lyonmag voit en vous un Buzzman vu le nombre de coment , après vous jugez les coments avec l'arrogance des dominants ( preuve d'un Ego démesuré) ... Sinon sur le sujet la soit disant "culture " source de profit pour une oligarchie , une grande parti du peuple s'en tamponne c'est un problème de nantis . Le peuple crée sa culture (subculture ou street culture) régulièrement , vite récupérée (Dollarset opportunistes), digérée et régurgitée en "culture " voir art ...
Signaler RépondreCa on n'en sait rien. Puisque vous ne signez pas vos courageux commentaires anonymes. Bonne journée.
Signaler RépondreUn melon que l'on arrose pour survivre, pas un melon arrosé par l'argent public, n'est-ce pas M. Blachier.
Signaler RépondreAh voila un commentaire intéressant. Le régime des intermittents permet une liberté de création. Et tous les acteurs de la Culture ne sont pas intermittents.
Signaler RépondreSur le salaire des directeurs il y aurait parfois à dire, parois non.
pour signer "Le peuple" tout seul derriere un clavier faut avoir un sacré melon
Signaler Répondrec'est quoi la vraie culture
Signaler RépondreDéveloppez
Signaler RépondreMédias indépendants !!!!!
Signaler RépondreC'est du second degré, j'espère !!!!
Quelle blague, indépendants quand ils vivent (grassement pour les responsables/directeurs/...) de subventions tout au long de l'année?
Signaler RépondreIndépendants quand ils se permettent à chaque élection de nous bassiner avec leurs valeurs d'ouverture à l'autre en profitant de leur position pour trouver un écho?
Indépendants quand la plupart sont au crochet de la sécurité sociale (donc de la société) via le régime des intermittents du spectacle?
Indépendants quand le cinéma français n'est plus qu'une machine à politiquement correct droguée aux avances sur recettes du CNC, le tout pour produire 95% de me.des?
Qu'on recentre ce monde culturel sur sa mission éternelle : la transmission du beau, de l'harmonieux, de notre patrimoine national, qu'on laisse tomber les vieilles lunes gauchistes.
Ca fera des économies pour le contribuable et plus d'indépendance pour 80% des concernés (mais il faudra se lever le matin...).
Nous n'avons pas le temps en cette période de lire de copieux manifeste M. Blachier.
Signaler RépondreNous tentons de survivre.
Nous ne vivons pas de l'argent public, indemnités, écrêtements, ...
Cordialement,
Le Peuple
cela a toujours été ainsi ? Avant l’État moderne (et redistributif) les "acteurs de la culture" avaient des mécènes (même Marx !) et essayaient donc d'en vivre plus ou moins.
Signaler RépondreAlors qu'appelez vous vraie culture ? Y a t il une fausse culture ? Le mouvement dadaïste, fluxus, le Bauhaus etc étaient de la fausse culture car orientés à terme sur le marché de l'art ?
Ou peut être confondez vous folklore et son concept plus large qu'est la culture ?
Culture Indépendante je veux bien mais alors médias genre écrite... Parler.. Radio..
Signaler RépondreT V..... Permettez moi de bien rire..... Voyer
Combien de fois l on m à censurer... À Lyon mag... Sur les ? Chuuuuutt..?...
Ma fué !! la vraie culture n'existe plus en france , c'est juste un marché ou des personnes essaient d'en vivre plus ou moins
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