Il faut prévoir l’évolution des effectifs, dialoguer avec les parents, mais aussi avec les collectivités territoriales et bien sûr avec le ministère. Et il faut savoir faire évoluer ce dialogue habituel quand un épisode aussi soudain et violent qu’un confinement pour cause de virus survient. Du jour au lendemain, les écoles ont été fermées de longues semaines au printemps dernier.
Comment savoir si les élèves en ont pâti sur le moyen terme ? Le niveau moyen a-t-il été affecté par la fameuse "continuité pédagogique" ? Fin du suspense : si effet il y a eu, il ne semble pas avoir été très important. Les chiffres ne montrent rien de dramatique selon Jean-François Méraud qui reconnait tout au plus dans certains niveaux de classe "un léger tassement " des acquis évalués. On peut en faire la mesure précise par le recours aux évaluations nationales qui sont réalisées chaque année en CP, CE1 et 6ème. Au niveau national, par exemple, les évaluations en CP montrent qu’entre septembre 2019 et septembre 2020, soit avant et après le confinement, le pourcentage d’élèves capable d’indiquer le son des lettres baisse légèrement de 80,1% à 77,8 %. En CE1 si la compétence "Écrire des mots" était maîtrisée par 77,1% des élèves en 2019, elle était tombée à 72,6% en octobre 2020.
La baisse est donc réelle, sans être dramatique. Mais qu’en aurait-il été sans le catalogue des mesures prises par l’académie de Lyon ? Dès les premiers jours de confinement, en mars dernier, des stages sont proposés à destination des élèves les plus fragiles : "pour certains cela passait par un partenariat avec la Poste qui a acheminé les supports de cours aux élèves en format papier, et des cours qui se faisaient par téléphone puisqu’il n’y avait pas d’ordinateur possible" explique Jean-François Méraud. En tout, la première période de confinement a donné lieu à 4300 stages. "On était un peu sceptique au départ :un élève avec un enseignant qu’il ne connait pas… Mais chacun a très vite rempli son rôle".
Cette première vague de stage sera ensuite suivie d’une deuxième, d’ampleur équivalente, pendant l’été 2020. Puis aux vacances de la Toussaint, 183 écoles du département entrent dans la danse. Si pour les vacances de Noël le dispositif n’a pas été renouvelé rien ne dit qu’il ne sera pas reconduit en cas de besoin à l’avenir.
Peut-être pas pour les élèves de 6e. En moyenne, ces derniers ont visiblement beaucoup bénéficié du confinement. Par rapport aux élèves de CM2 qui avaient eu une année normale en 2018-2019, ceux qui ont fait leur dernière année de primaire pendant le confinement ont obtenu des résultats bien meilleur aux tests à l’entrée en 6ème : 6 points en plus en français, 4 points en math.
Non parent qui a eu tout le loisir de voir la gestion calamiteuse des confinements par l education nationale.
Signaler RépondreVous êtes une élève ?
Signaler Répondre1er confinement du n importe quoi, 2e confinement du grand n importe quoi. Eleve en terminale programme réalisé a 30%, chapitres survolés, des profs aux abonnés absents, se contentent de donner des devoirs et les rendent sans corrections....la débandade complète et une generation de 'bachelier' sacrifiée et sans avenir....bravo l education nationale...pas de quoi pérorer.
Signaler RépondreEh bien confiné en tout cas c’est bien plus rassurant car l'école est un milieu dangereux et cruel
Signaler RépondreTout cela, c'est du blabla bla.... L'élève de CM2 qui ne peut pas suivre son année scolaire convenablement, c'est un pseudo échec pour l'entrée en 6 ème, Il en va de même pour les collègiens de 3 ème , sans parler des lycéens en phase d'entrée en fac !!! Ces 3 années sont essentielles, et primordiales car elles sont sanctionnées par des examens.
Signaler RépondreLangue de bois. La perte est énorme, tout particulièrement chez les plus défavorisés.
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