Ce cours avait lieu une semaine après l'assassinat de Samuel Paty, cet enseignant sauvagement tué devant son collège de Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines.
Un mouvement qui prend une symbolique particulière quand on sait que le collège des Battières est le premier établissement où a enseigné Samuel Paty, lorsqu'il étudiait à l'IUFM de Lyon. C'est un ancien camarade de l'IUMF qui a révélé cette information sur Twitter.
Pour rappel, les enseignants de cet établissement du 5e arrondissement de Lyon entendent interpeller le rectorat et dénoncent le départ de l'enseignant du collège, alors que l'élève à l'origine de l'incident n'a été exclu qu'une journée. Le rectorat de Lyon n'a toujours pas réagi.
Le collège où cet enseignant a été pris à partie par un parent d’élève est l’établissement où Samuel Paty a commencé sa carrière d’enseignant (collège des Battieres, Lyon5e). La réponse du Rectorat de Lyon semble se faire attendre...@leprogreslyon @APHG_National https://t.co/xEIWa32id7
— Christophe Capuano (@Ch_Capuano) January 4, 2021
Plus de deux ans à attendre un établissement scolaire renommé en hommage à Samuel Paty et toujours rien!
Signaler RépondreEncore un père responsables, soucieux de l’avenir de ses enfants ! Il a manifestement décidé de ne laisser aucune chance à sa propre progéniture d’acquérir les aptitudes élémentaires de la vie en société et d’y vivre décemment.
Signaler RépondreSoutien à l’enseignant et à ses collègues qui, si des mesures ne sont pas prises, devront à l’avenir travailler à la merci du moindre idéologue ou demeuré tyrannique.
Ouki super, toi quand tu balaie, tu mets tout sous le tapis au lieu de rejette ailleurs.
Signaler RépondreTu sais pas encore que l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans, et donc, si un élève et ses parents n'acceptent pas les règles de fonctionnement d'un collège, on ne peux que les "inviter" aller voir ailleurs dans un autre collège.
C'est toi qui dit imbécilement sur d'autre point "la France, tu l'aime ou tu la quitte", et bien ici c'est un peu la même chose, si tu n'adhère pas au projet pédagogique de ton établissement scolaire, tu le quitte, ou on t'invite à aller voir ailleurs.
C'est comme cela que procédé l'Educ Nat, renseigne toi sur les forums d'enseignants, à la rubrique "sanctions".
Concernant le dernier point de ton commentaire, une règle que tout imbécile applique, ce que tu fais, tu stipules qu'il faut changer l'élève de collège !!! Belle mentalité de rejeter la MERDE ailleurs plutôt que de la balayer au plus vite.
Signaler RépondreVive la laïcité.... Sauf pour les responsables qui d un côté crient au replis religieux et de
Signaler RépondreL autre leur lèches les bottes et de gauche comme de droite...
Merci pour ces infos complémentaires
Signaler RépondrePas de vague surtout pas de vague !
Signaler RépondreEntièrement d'accord pour l'expulsion de l'élève et de la famille dans un pays où la laïcité ne leur posera plus de soucis
Signaler RépondreNe pas oublier que nous sommes de longue date dans une société où on peut être responsable sans être coupable, dixit l'affaire du sang contaminé.
Signaler RépondreAlors, d'après mes infos (j'habite à deux pas du collège...):
Signaler RépondreL'enseignant, pendant son cours d'HG, a réagi à la question d'un élève, qui lui demandait pourquoi Macron disait que tous les musulmans étaient des terroristes...
C'était une semaine après l'hommage à Samuel Paty - hommage que le prof avait coordonné, ce qui lui avait valu, semble-t-il, des félicitations de sa hierarchie.
Un gamin n'a rien compris à la réponse apportée et son père est venu menacer l'enseignant, en public, devant le collège, l'accusant d'avoir tenu des propos islamophobes et remettant en cause le contenu des cours d'HG qui ne lui convenaient pas.
Le père a été convoqué par la direction du collège, a refusé de reconnaitre ses torts, de présenter ses excuses au prof et ne s'est pas rendu aux convocations du rectorat.
Le prof a porté plainte en diffamation, a pris contact avec le rectorat et s'est mis en arrêt en attendant la suite de la procédure.
Malheureusement, si on en croit l'article du Progrès d'hier soir, la plainte a été classée sans suite et aucune sanction n'a été prise à l'encontre du parent d'élève. Les enfants sont restés au collège, dans leur classe mais sans prof d'histoire...
Juste avant les vacances, le collège a découvert que la gamine du papa en question se baladait depuis 15 jours avec un couteau dans son sac et qu'elle faisait mine de poignarder son cartable devant ses petits camarades...
Elle a été exclue, sans convocation d'un conseil de discipline, une journée juste avant les vacances, le jour où Blanquer a autorisé les gamins à ne pas venir en classe... La direction du collège et le rectorat auraient refusé de faire le lien entre l'incident du couteau, les accusations du père et le contexte Paty. Mais pas les enseignants, d'où leur mouvement de grève!
Résultat des courses, ne se sentant plus soutenu par sa hierarchie, le prof se voit contraint de quitter l'établissement (le communiqué du recteur dit que c'est à sa demande, mais si je comprends bien, il n'avait plus vraiment le choix...) et la famille a gagné puisque ses enfants sont toujours scolarisés dans le collège des battières...
Tout un symbole donc....
Signaler RépondreEt l'on voit que l'EN a pris toute la mesure du phénomène....
Mais un brin d'espoir subsiste : la nouvelle municipalité lutte avec courage pour la laïcité en boycottant les voeux des échevins, en souhaitant de bonnes fêtes d'une semaine avant la fin de l'année, sans oublier bien sur le sapin recyclable zézette !
Depuis ce temps, la loi Jospin est passée par là, qui met l'enfant au coeur du système, et non plus l'instruction. On voit ici les résultats. Ce pédagogisme niais a aussi conduit la France à la dernière place de l'Europe pour les évaluations des élèves!
Signaler RépondreTiens, encore une victime qui doit bouger et subir la liberté de ses bourreaux
Signaler RépondreC est la même chose pour les agressions, les viols et les rackets !!!! La victime ´ est Jamais respectée, et le criminel n est pas enfermé !
Aujourd’hui, il semble que les institutions soient toutes du côté des bourreaux
Il faut que cela change.... commençons déjà par engager la responsabilité des « responsables » et autres « directeurs » à tout va, qui à part nous coûter un bras, ne servent à rien si ce n est leur ego
Il me semble que dans des temps anciens, c'était les élèves à problèmes qui étaient déplacés.
Signaler Répondremais aujourd'hui, la confusion entre coupables et victimes atteint même le domaine de l'enseignement.
les choses vont vraiment dans le mauvais sens et ne font que s'accélérer, balayant les discours insipides qui ne sont jamais suivis d'actes.
Bah... les enseignants ne méritent qu’une retraite à 1200 euros selon Macron, ils ne doivent donc pas être si importants que ça pour la société ...
Signaler RépondreAux journalistes, quand vous avez deux minutes entre deux copier coller, pourrait-on connaitre si l'enseignant a été "expulsé" et pour quelles raisons ou s'il a de lui même demandé sa mutation, ce qui n'est pas exactement la même chose?
Signaler RépondreComme cela on y verra plus clair.
Quand à ce qui concerne l’élève, il a était il me semble déjà sanctionné (1 jour d'exclusion), est-ce à lui a en plus être de nouveau sanctionné pour le comportement de son père?
La seule chose qui me semble cohérente sur le second point, puisque le collège ne peux sanctionner les parents et que à priori ni l’élève ni le père n'acceptent les règles de ce collège, c'est de changer l’élève de collège.
Tout mon soutien à l’ enseignant c’est l’ élève et ses parents qu’il faut expulser c’est honteux c’est le monde à l’envers .
Signaler RépondreLa liberté ne permet pas tout !
Signaler RépondreSoutien oui, mais je veux en savoir plus, ce que n’est pas capable de faire ce média.
Signaler RépondreCe n'est pas nouveau et cela ne date pas de Macron. C'est un problème d'idéologie et de compétence au sein de la fonction publique.
Signaler RépondreLe combat de ces enseignants est juste.
Signaler RépondreD'ailleurs, il est aussi celui de toutes les personnes éprises de liberté et de respect de nos institutions et de nos lois.
Force est de constater, qu'une nouvelle fois la macronie a choisit son camp !
Elle expulse l'enseignant et chouchoute l'individu auteur des faits.
L'expulsion de cet enseignant, est une sanction.
Il n'y a pas d'autre mot pour qualifier, cet acte scandaleux.
J'adresse tout mon soutien a l'enseignant et ses collègues.
Aux journalistes, quand vous avez deux minutes entre deux copier coller, pourrait-on connaitre la nature des insultes proférés à l'encontre de l'enseignant ?