Sur les 21 victimes agressées par l'ancien prêtre Bernard Preynat, condamné pour agressions sexuelles sur mineurs, 14 ont été indemnisées par le diocèse de Lyon grâce à un fonds exceptionnel.
Ces 14 personnes, "dont les faits étaient prescrits et qui ne pouvaient donc pas saisir le tribunal judiciaire, ont obtenu une indemnisation de l’Église qui leur a été versée en décembre", a déclaré un porte-parole du diocèse à l'AFP. Près de 170 000 euros ont été récoltés auprès de "donateurs ciblés", grâce à une association.
Sept personnes, dont les agressions n'étaient pas prescrites, n'ont toujours pas été indemnisées. Pour ça, il faudra qu'elles attendent la fin de la procédure judiciaire. "Le Tribunal ecclésiastique attendait que la sentence pénale concernant Bernard Preynat soit rendue exécutoire, c'est-à-dire que tous les appels soient tombés, ce qui est le cas désormais, pour pouvoir examiner la question des victimes qui n'étaient pas prescrites" ajoute le porte-parole du diocèse.
Pour rappel, Bernard Preynat avait été condamné en mars dernier à cinq ans de prison ferme. Il avait décidé de faire appel, avant finalement de renoncer.
C'est une moindre compensation au regard de ce que les victimes ont subit, pour elles c'est perpétuité, courage à elles dans leur reconstruction.
Signaler RépondrePendant ce temps il est toujours hébergé par l'église .......
Signaler RépondreNon, son avocat ayant fait valoir l'état de santé et l'âge de Preynat.
Signaler RépondreIndemnisation tant mieux pour les victimes mais malheureusement le père preynat leur a pris quelques choses qu'ils ne pourront jamais oublié leurs innocence, bonne reconstruction aux victimes que cela puisse les aidés à pardonner si ils peuvent ( en sachant que ce que le père preynat a fait est impardonnable) je souligne leurs courage d'avoir pu avoir gain de cause car le combat a été long et merci au diocèse d'avoir reconnu leurs erreurs il était temps
Signaler RépondreJ'aimerais beaucoup connaître les "donateurs ciblés" qui, à prix d'argent, tentent de sauver ce qui peut l'être des ruines de la respectabilité de l'institution catholique. Les victimes n'ont pas à recevoir d'aumône ; aucune prescription des faits ne devrait pouvoir être opposée à l'attribution de dommages et intérêts en rapport avec la gravité du préjudice, quitte à rechercher la responsabilité de l'employeur du délinquant. Tout est écoeurant, du début à la fin.
Signaler RépondreIl reconnaît un nombre effectif de victimes à un deux ou trois enfants par week-end pendant les camps, et à quatre ou cinq enfants par semaine, et ce durant deux décennies..... 5 ans prison seulement et en plus il est toujours en liberté ? Ce n’est pas cher payé, en règle générale les crimes sexuels trouvent toujours beaucoup d’indulgence auprès des juges. Incompréhensible cette clémence
Signaler RépondreJuste rétribution.
Signaler RépondreDans la vraie vie il y’a deux monde , celui des Élites ,qui dirigent le monde et celui des parasites comme nous qui doivent subir les caprices et exigences de ses enfants gâtés.
Signaler RépondrePreynat n'est toujours pas en prion
Signaler Répondre