La ministre des Sports, à la demande de Jean Castex, a rencontré la plupart des acteurs politiques et sportifs pour évoquer avec eux le retour futur des supporters dans les stades alors que l'épidémie de Covid-19 reste tenace.
Une réunion en préfecture du Rhône avec les présidents des trois principaux clubs - l'OL, l'ASVEL et le LOU - a notamment permis à l'ancienne nageuse de haut niveau de repartir "avec un dossier sous le bras pour pouvoir le porter en cellule interministérielle mardi".
Concrètement, Lyon a de fortes chances d'être choisie comme ville-test pour mettre en place des protocoles expérimentaux et ainsi favoriser le retour du public au Groupama Stadium, au Matmut Stadium de Gerland et à l'Astroballe.
Un traçage des supporters pour comprendre comment se comporte le virus dans un stade
C'est Jean-Michel Aulas, qui a mené la danse. "Ce qu'on a proposé, c'est de voir comment on pourrait anticiper ces réouvertures avec une étude de tracabilité très précise de comment interviennent dans un stade un certain nombre de populations qui seraient identifiées, composées de manière extrêmement diversifiée et qu'on puisse suivre par rapport à l'évolution du virus", a indiqué le président de l'OL, qui dit avoir "beaucoup travaillé avec des clubs européens et regardé ce qui se faisait en NBA".
Le protocole reste flou aujourd'hui, mais concrètement, il s'agirait d'un traçage d'une partie des supporters qui doit faire avancer la science : "Il y aurait un échantillonage précis avec tous les types de population. Faut-il grouper les gens par famille ou les séparer ? On ne sait pas encore. Mais on veut un suivi de la typologie pour mieux connaître ce qui se passe dans un stade en termes de propagation, ce qu'on ne sait pas vraiment aujourd'hui. Comment se comporte le virus dans un stade ou même aux entrées et sorties de ce dernier ? Voici la contribution que nous faisons et qui n'a, pour le moment, pas de vocation commerciale. On a fourni les documents aux participants, on a besoin désormais d'experts scientifiques", a conclu Jean-Michel Aulas, qui souhaite "permettre aux Français de vivre leur vie".
Egalement présent, Gaëtan Muller (ASVEL) a estimé qu'il existe un "lien entre sport en salle et culture parce qu'on a sensiblement les mêmes problématiques. Le côté expérimental est très intéressant pour Lyon, car on est assez représentatif, avec nos trois clubs, du sport français".
Pour Yann Roubert, président du LOU Rugby, il faut "que le sport se mette au service de la collectivité. On veut proposer le terrain d'expérimentation que peuvent être nos stades pour faire avancer la cause commune".
"Si ça va bien d'ici un mois, évidemment on ne passera pas par ces expérimentations, a noté la ministre des Sports. Si les difficultés continuent, les expérimentations auront quand même un sens. Et elles auront un sens de toute manière car on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait".
Début de réponse ce mardi donc, avec la réunion interministérielle très attendue.
En quelques heures, JM Aulas n'en aurait il pas plus fait pour le sport que la ministre en 1 an ?
Signaler RépondreC'est vrai sans le footbusiness, la vie n'est pas "drôle " , que reste-t-il? Si, il reste la liberté
Signaler RépondreVous avez une vision assez primaire voir primitive du "drôle"!
Signaler RépondreEt alors. Il faut bien que les jeunes s'amusent.
Signaler RépondreEh ben dis donc, ça doit pas être drôle de vivre avec toi. Tu me parais bien aigri.
Signaler RépondreAllez, allez, relax, c'est le week-end :o)
Signaler RépondreRepartie avec un dossier sous le bras qui au final ne contient rien, qu'elle aura perdu dans l'avion du retour...
Signaler RépondreIl faudra revenir donc, surtout avant les élections !
Oui, mais avant pas interdit, je les vois defiler dans les rues de Decines, la bouteille à la main,qu'ils jettent ensuite sur la chaussée , c'est le civisme des footeux , allez voir sur les parkings, et rue Balzac par exemple, un désastre.
Signaler RépondreLa bierre ou alcool, c'est interdit dans les stades.
Signaler RépondreOn ne refuse rien à Aulas , le scandale continue. Le stade n'est pas Lyon, mais malheureusement à Decines. Enfin il ne s'agit pas de sport, mais de footbusiness avec 60000 spectateurs pleins de bière , hurlant devant 22 millionnaires courant après la baballe.
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