Les Verts ont choisi Fabienne Grebert. A LREM, Stéphane Guerini et Emmanuel Macron ont mobilisé l’ex-entrepreneur Bruno Bonnell pour ne pas avoir à investir Olga Givernet. Au Rassemblement National certains campent auprès d’Andréa Kotarac, d’autres près de Alexis Jolly.
Et à gauche ?
Le 7 février dernier, la conférence régionale Auvergne-Rhône-Alpes du PCF proposait trois options à ses militants qui devront arbitrer par vote à partir du 24 février.
Première solution, une tête de liste à la sénatrice communiste Cécile Cuckierman, conseillère régionale depuis 2010, dans une alliance avec France Insoumise. Les cadres communistes de la Conférence régionale sont 60% à privilégier cette option. Immédiatement après ce premier vote, la militante insoumise Magali Romaggi, originaire d’Annecy, et spécialiste de la littérature du 14ème siècle, a tweeté son espoir de voir cette alliance se réaliser.
En toile de fond de la décision à prendre il y a, après les Régionales, les élections de 2022, la nécessité de recueillir les 500 signatures pour le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon qui aura besoin des élus communistes pour cela, et réussir des accords dans les circonscriptions législatives entre les candidats France Insoumise (17 députés actuellement) et PCF (11 députés).
Une seconde option proposée par la conférence régionale des communistes passe par une alliance avec le PS et le PRG, alliance dont Najat Vallaud-Belkacem prendrait la tête. Cette dernière, dans une interview au Journal du Dimanche ce dimanche rappelle "qu’elle travaille d’arrache-pied à construire l’union de la gauche".
Sur le plan lyonnais, la question se posait de savoir si l’alliance PCF et FI inclurait la GRS (gauche républicaine et socialiste) représentée par Adrien Drioli. Ce dernier a fait paraître un communiqué indiquant que les adhérents du parti de Marie Noëlle Lienemann avaient "décidés de soutenir le rassemblement engagé autour du parti socialiste, du parti radical de gauche et de partis écologistes". L’option consistant à rejoindre FI et le PCF ne parait donc plus à l’ordre du jour, même si Adrien Drioli précise qu’il travaille "à convaincre d’autres formations politiques à se rassembler autour de la dynamique PS/PRG/GRS".
Comme dit par ailleurs Najat Vallaud-Belkacem dans l’interview précitée : "On y verra plus clair dans quelques jours". Peut-être après le vote des communistes le 24 février.
Qui sera l’heureux élu ? Du bal des faux culs .mdr.
Signaler RépondreC’est possible parce que hormis quelques coups de gueule pour amuser la galerie et faire style « on a une éthique », ils se protègent tous mutuellement comme une caste par delà les clivages politiques.
Signaler RépondreCollomb a le droit de se représenter , même avec des casseroles au derrière ?
Signaler RépondreC'est possible , un truc pareil ?
N’en déplaise à NPG et son cercle « Lyon Entre Nous », LFI s’est fait recaler par EELV d’une éventuelle alliance aux régionales. L’inverse aurait eu plus de gueule. Mais vu les compromis dont ils sont apparemment capables, j’ai envie de dire « bien fait pour leur g... !». Ils ont perdu toute crédibilité.
Signaler RépondrePas d'alliance avec les Verts qui prouve incompétence et bobo-écologie, et dégouttent les électeurs.
Signaler RépondreCe serait une erreur stratégique du niveau de l'alliance Collomb LR.
EELV fera très peu aux régionales, voire sera un repoussoir.
Où est passée la troisième option ?
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