C’est dans le quartier des Girondins dans le 7e arrondissement de Lyon qu’il est possible de se rendre depuis le début de la semaine à la S.P.V. Derrière ce sigle se cache une pépinière urbaine, plus exactement une société protectrice des végétaux. "C’est le même principe que la SPA mais avec les végétaux", résume Nicolas Talliu, 33 ans, à l’origine de ce concept original.
Le trentenaire, déjà connu sous le nom du "Gardien des Plantes", référence à son entreprise de gardiennage de plantes durant les vacances, a voulu aller encore plus loin. "L’idée est de faire valoriser le fait que les végétaux sont des êtres vivants qui doivent être respectés mais aussi de repenser notre mode de consommation du végétal", explique le pépiniériste qui dénonce "beaucoup de gaspillage".
"On est dans une époque où on aime bien penser à recycler et éviter le gaspillage. Alors pourquoi on ne le fait pas avec les êtres vivants ?", regrette Nicolas Talliu. C’est là tout l’objectif de la société protectrice des végétaux : récupérer auprès des producteurs locaux mais également des revendeurs et grossistes les plantes et autres végétaux destinés à la poubelle. Nicolas Talliu prend ensuite le temps de "requinquer" et de "bichonner" les plantes en question sous une serre ou sur un terrain en extérieur, afin de leur donner une seconde vie, et pourquoi pas trouver un nouveau propriétaire.
"C’est aussi possible pour une personne qui est attachée à sa plante de me l’apporter pour lui faire un soin avant de repartir avec", explique le pépiniériste. "C’est vraiment dans un but d’informer que je le fais. Le but est vraiment de dire aux gens ce qu’ils ont besoin d’entendre sur leurs plantes", précise-t-il. La sensibilisation est en effet au cœur du concept. Des ateliers d’initiation sur place à la S.P.V devraient d’ailleurs être programmés une fois par semaine à partir du mois d’avril.
A.D.
Quand je partirai en vacances cet été, j'abandonnerai mes plantes (une chaîne autour du pot) devant chez lui.
Signaler RépondreOk pour l’idée d’apprendre à s’occuper des plantes, l’idée de la récupe et d’un frein au consumérisme et au tout jetable, l’idée du partage. Par contre, le délire de confusion entre animaux et plantes, j’achète pas. Ça me paraît même franchement craignos ! Parce que sinon, imaginez le nombre d’individus que vous assassinez à chaque fois que vous vous faites des petits pois ! Perso, je mange aucun animal et c’est pas par « respect de la vie » mais parce que j’estime qu’un veau (par exemple) ne se mange pas plus qu’un chiot. Question d’empathie.
Signaler RépondreC’est pourquoi l’amalgame basé sur la notion simpliste « d’être vivant » me paraît idiot et dangereux. Si, en dépit du soin qu’il prend des plantes, il assume de les zigouiller pour se nourrir, et si hormis les pierres, il n’y a juste qu’un vaste ensemble « d’êtres vivants », alors autant justifier l’anthropophagie...
Quelle belle idée !!
Signaler RépondreBravo et merci Nicolas Talliu !
Vous êtes a des années lumières des pastèques qui se servent de l'écologie, pour avoir du pouvoir.
L'article est imprécis, notamment sur l'éventuelle possibilité d'adopter des plantes ?
Ca devrait bien plaire aux écologistes de la marie de Lyon. Si quelques pastèques de notre municipalités sont dans un état de décrépitude, confions les a ce monsieur. Il saura bien en faire du compost.
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/113750/arena-de-l-ol-une-reunion-publique-ce-mardi-soir-avec-jean-michel-aulas
Signaler RépondreLà tu en as en lâché du pognon !!
Plus intéressant que l' OL !
Signaler Répondreça mérite une subvention de la ville de Lyon !
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