Depuis le début de l’année, la parole se libère sur les bancs des universités d’élite lyonnaises. Mais au centre de formation des enseignants-chercheurs lyonnais, c’est le silence de la direction qui est dénoncé. Dans un communiqué émis le 21 février dernier, un syndicat étudiant assurait que "des violences sexuelles et sexistes ont lieu à l’ENS". Ce même syndicat pointait du doigt la passivité de la gouvernance en dénonçant la non-prise en charge des victimes et le manque d’action pour prévenir ce genre de situation.
Un mois plus tard, deux enquêtes, publiées coup sur coup par Mediacités et France Info, révèlent que la situation n’a pas beaucoup évolué. Pourtant, le problème ne daterait pas d’hier. En 2019, la CGT avait fait passer un questionnaire aux étudiants et personnels de l’école pour tenter de quantifier les faits. Les résultats (disponibles ici) montrent que sur 163 personnes interrogées (hommes et femmes), 16 d’entre elles déclarent avoir subi des attouchements sur le sexe, les fesses, la poitrine ou les cuisses.
Les résultats de cette enquête interne ont été présentés à la présidence lors d’un comité dédié au début du mois de février 2021. Selon des propos de Camille Borne, secrétaire CGT de l’ENS, recueillis par France Info, le président Jean-François Pinton aurait "minimisé l’enquête en affirmant à la CGT de modérer ses propos".
Tous les acteurs s’accordent pour dire que cette minimisation est une habitude, comme l’illustre cet exemple rapporté par France Info : En 2019, un étudiant a intégré l’ENS alors qu’il avait été la cible de deux plaintes pour viol par le passé. Le hasard a fait que cet homme a été placé en colocation avec une autre étudiante. Quelques temps plus tard, l’étudiant puis la direction ont été mis au courant du passé du mis en cause. Malgré plusieurs demandes, la jeune femme n’a pas été relogée (la colocation faisant partie d’une résidence universitaire de l’ENS). Elle affirme avoir passé l’année à s’enfermer à clé dans sa chambre.
Depuis le début de l’année universitaire, marqué par la mise en place des cours en distanciel, onze signalements ont été émis à la direction. A ce jour et à notre connaissance, aucune enquête externe n’a été diligentée.
On parle toujours d'agression sexuelle envers le sexe féminin, mais jamais de l'inverse ! Pourtant cela existe ! Je suis de ceux là . Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, je suis homosexuel et j'assume ce que je suis sans en faire l'apanage. Des filles de la faculté m'ont vu en train d'embrasser mon petit ami, que font-elles lorsque je suis seul ? Elles viennent vers moi, d'une démarche provocante, avec des sourires narquois, certaines s'asseyant sur mes cuisses à califourchon, essayant de m'embrasser, l'une d'elles me caressant sexuellement. D'après vous est-ce un viol ?
Signaler RépondreOn a qu'a changer l'école d'arrondissement !!
Signaler RépondreNon c'est une agression sexuelle.
Signaler RépondreEffectivement dire à une femme qu'elle est mignonne ne se fait plus, mais qu'elle a du gout et de l'élégance oui.
Signaler RépondreOn parle toujours des femmes en belle / moche et c'est ça qu'il faut combattre. J'ai deux filles et les réduire à "belle / moche" c'est nul. Les femmes sont également drôles, intelligentes, cultivées ...
C'est réduire une femme à sa beauté qui est nase et en lui disant qu'elle est mignonne c'est le message alors que dire qu'elle a du gout et l'art de se mettre en valeur c'est complétement différent.
Là vous décrivez l'américanisation de la libido française. Il n'y a pas si longtemps, TOUS les Français des deux sexes s'indignaient du puritanisme exacerbé des Américains matiné de leur obsession d'armes à feu. J'ai hâte à voir l'auto da fé où l'on va jeter à brûler des livres et des films classiques qui ne correspondent plus aux dogmes antisexuels d'aujourd'hui.
Signaler RépondreENS-Lyon = septième arrondissement. Tout est dit et compris.
Signaler RépondreTenir la porte à une dame et la laisser passer , c'est déja une agression sexuelle.... Dire à une collègue de travail qu'elle est mignonne, qu'elle est belle c'est un viol. Regarder le décolleté pigeonnant de ta voisine, c'est un viol avec violence......
Signaler RépondreTouché une cuisse c'est du harcèlement je savais pas
Signaler RépondreUniversité d élites lyonnaises... Bein zut alors je comprends mieux pourquoi certains se retrouvent avec des casseroles Derrierre eux..... Harcèlement sexuelle.... Etc.....
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