Dans cette vidéo, il est notamment dit que si rien n’est fait d’ici 7 ans, "Lyon fera face à de nombreux défis comme des canicules plus fréquentes, un climat similaire à celui d’Alger, des pluies plus rares et des risques de crises sociales". Toujours selon les services de la Ville, il faudrait "diminuer nos émissions de carbone de 40 % par rapport à 1990" à l’horizon 2030.
C'est pour atteindre cet objectif qu'un délibéré sera voté lors du Conseil Municipal ce jeudi. Il comprendra notamment un recadrage du "projet de programmation pluriannuelle des investissements (PPI)" autour des enjeux planétaires. Selon nos informations, plusieurs enveloppes budgétaires seront créées sur l'enveloppe de 1,2 milliard d'euros.
Ainsi, 40 millions d’euros iront pour l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments municipaux. Même montant pour moderniser l’éclairage urbain et les véhicules publics. 80 millions d'euros (minimum) seront consacrés à la rénovation et à la transition écologique des bâtiments municipaux, tandis que 90 millions seront dédiés à la création de nouveaux espaces végétalisés.
Le maire de Lyon Grégory Doucet répondrait ainsi à l’appel d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, qui souhaite que tous les décideurs nationaux et locaux redoublent d’efforts sur la question climatique.
Cette déclaration d’état d’urgence serait donc un mélange entre une prise de position claire et une multitude de mesures pour l’accompagner.
Quoi qu’il en soit, plusieurs élus écologistes tentent d’ores et déjà de donner de l’ampleur au #UrgenceClimatiqueLyon sur les réseaux sociaux.
L.M.
Pas plus pollué qu’hier . J’ai vus des brouillards très épais Aussi quand FEZIN début 70 rejeté ses fumée . Mais faire de la politique avec l’écologie c’est vraiment gonflé et mensonger.
Signaler RépondreCela changera quoi par rapport aux USA, aux Russes ou aux Allemands ? L'écologie punitive n'est pas la solution.
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