LyonMag : Monsieur le maire, apparemment la partie ne semble pas gagnée d’avance dans ce dossier?
Jean-Paul Bret : Non ça ne l’est pas car d’autres communes dans l’agglomération ont manifesté leur intention d’accueillir la grande salle donc il peut y avoir une certaine concurrence. En tant que maire de Villeurbanne, je veux montrer que le développement du club doit se faire ici et pas ailleurs, cela a d’ailleurs été notre communication cet été. Nous avons le terrain et tous les atouts sont en notre faveur. Il ne faut pas oublier que l’Asvel est un club omnisport, elle comprend des équipes de jeunes qui sont dans d’autres gymnases de la ville. On imagine mal un club dans lequel « la tête » serait ailleurs et « le reste du corps » encore à Villeurbanne. Et puis par ailleurs, la municipalité subventionne le club. S’il venait à partir, nous arrêterions toutes aides. C’est comme le loyer que nous leur demandons, il est plus symbolique qu’autre chose.
Quels sont les atouts de ce terrain « ABB Entrelec » ?
Tout d’abord son emplacement dans l’agglomération. Il se trouve juste à côté du périphérique, le tram (et bientôt Rhône Express) passe à proximité. Ensuite, l’Astroballe est à 500 mètres, soit 7 minutes à pied, ce qui fait que le parking relais Bonnevay pourra toujours être utilisé. Cet emplacement représente une véritable « agrafe urbaine » car il permettra de relier des secteurs culturels, économiques et sportifs (ndlr : Pixel, le Carré de Soie). Sa taille n’est pas non plus négligeable : 4,2 hectares sont disponibles dès maintenant. Et puis pour ceux qui auraient des doutes, nous avons imaginé ce que le site pourrait accueillir en équivalence, par exemple l’Hôtel Dieu ou le Parc des Princes.
La semaine prochaine vous allez rencontrer Gérard Collomb, le président du Grand Lyon, qu’allez-vous lui dire ?
Je vais bien sûr plaider en faveur de ce site. Je vais faire en sorte que la préférence soit vraiment marquée, car c’est la meilleure option et elle doit l’être pour lui également. Villeurbanne a toujours été derrière l’Asvel. Ce club évolue aujourd’hui et la commune souhaite que cela se fasse sur son territoire. Pendant 60 ans, les relations entre les deux entités ont été très fortes. Le club a connu des moments difficiles (ndlr : dépôt de bilan en 1992) et la ville a toujours été derrière lui. Puis nous avons célébrer par la suite de grands moments de joie avec les victoires. Il est clair que l’Asvel ne peut pas se séparer de Villeurbanne.
Propos recueillis par Solène Revillard
laissez pisser les critiques il faut mettre la gomme
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