Ce n’est pas parce qu’il ne reçoit plus de visiteurs qu’un musée s’arrête de vivre. C’est en tout cas le point de vue des dirigeants du musée des Confluences qui inauguraient ce mercredi deux nouvelles expositions longues durées.
La première, "l’oiseau rare", est un tour du monde aviaire avec des espèces de volatiles allant du plus petit colibri aux plus majestueux des aras. "La Terre en héritage" est un peu plus ambitieuse : 700 m² sont consacrés à l’étude de l’impact des humains sur la planète, du Néolithique à notre époque moderne. Scénographie immersive, objets rares et anciens, œuvres d’art contemporaines,… tout est fait pour éveiller la curiosité des visiteurs.
Mais comme chacun le sait, retourner dans un musée relève pour l’heure malheureusement du rêve… Pour pallier ce défaut de public et continuer sa mission de transmission, le musée a décidé de s’ouvrir encore plus au virtuel. Ce jeudi, "la Terre en héritage" sera présentée en direct sur YouTube et Facebook. D’ici fin avril, des "visites à 360°" du musée seront proposées : le visiteur numérique pourra se balader en groupe dans le musée, accompagné d’un médiateur qui le guidera dans cette aventure.
En attendant de pouvoir découvrir l’entièreté des expositions, LyonMag vous propose un avant-goût en photo :
"L’état de la planète", un globe terrestre animé montrant différentes réalités démographiques et zoologiques
"Statue-menhir de Pousthomy 2 (- 3000 av. JC)", ce type de sculpture affichent les attributs d’une société guerrière et hiérarchisée
Une sculpture fait de déchets plastiques
Robe de soirée faite d’emballages
Un bec-en-sabot du Nil
Un petit manchot
La convention prévoit, pour la période 2018/2020, un maintien des dépenses à 18 M € et 4 M € de recettes commerciales. La participation de la Métropole sera de 13,9 M € en 2018 puis 14,4 M € pour les exercices 2019 et 2020. Depuis janvier 2017 la Métropole est le seul financeur puisque le Département s’est retiré....Sans recettes ....
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