Entouré de onze autres parlementaires LREM ou sympathisants, le député MoDem de la 12e circonscription du Rhône a tenu une conférence de presse dans sa permanence d’Oullins pour dénoncer un "manque de transparence" des élus du Sytral, gestionnaire des transports en commun lyonnais.
Téléphérique dans l’Ouest lyonnais, métro E, lignes de tramways T9/10 : c’est notamment la gestion de ces projets qui a forcé les émissaires à faire appel à la CNDP, la Commission Nationale du Débat Public. "Nous avons besoin d’un organisme indépendant capable de mener un débat sincère", ont-ils précisé. Trois manquements ont été remontés à la CNDP : le manque d’une vision à long terme des projets, l’absence de concertations préalables et un défaut de recherche de consensus.
"Il y a un vice démocratique"
L’un des membres de l’assemblée s’est montré un peu plus impatient face à la politique menée par la majorité écologiste de la Métropole, majorité qui dirige également le Sytral avec à sa présidence Bruno Bernard. "C’est important de voir que tous ces parlementaires s’unissent. Il y a clairement un vice démocratique", a dénoncé Bruno Bonnell. "Cette saisine est un outil pour pointer du doigt une attitude politique ! Appelons un chat un chat, surtout quand c’est un chat vert", s’est-t-il amusé en lançant ce qu’il a appelé une "alerte verte". L’élu de la 6e circonscription du Rhône, également candidat aux élections régionales, assure que Bruno Bernard est en train de "balayer d’un revers de main, sans avoir le courage de l’assumer, tout ce qui a été construit" lors des mandats précédents.
Car il faut bien comprendre que cette procédure n’a pas été initiée pour contester la légitimité d’une majorité élue démocratiquement. Elle est là pour "demander un débat et surtout une transparence de la volonté politique (des élus écologistes, ndlr)", a précisé Cyrille Isaac-Sibille.
De plus en plus d’opposants politiques lyonnais et grand lyonnais dénoncent chez les Verts une manière de gouverner en "rupture avec la démocratie". Mais avec cette saisine, c’est la première fois qu’une action est menée de manière officielle. La CNDP, dont le rôle est de s’assurer la correcte mise en place des procédures de démocratie participative, a accepté de prendre en charge l’affaire. Elle devrait statuer courant mai.
L.M.
il y a encore plus d'urgence quand il s'agit du SYTRAL et non de la métropole.
Signaler RépondreIl devient urgent de cesser de confondre ville et métropole, car cela décrédibilise complètement votre propos.
Signaler RépondreCes inconnus que l'on ne voit jamais sur le terrain se bougent à un an des élections... C'est une honte quand je vois la députée fantôme Broccard s'associer à cette démarche. J'ai essayé de la rencontrer et c'est impossible.
Signaler RépondreSans prendre parti, je trouve que trois points manquent à cet article :
Signaler Répondre- Les élus d'opposition, à la Métropole comme au SYTRAL, n'ont pas jugé nécessaire de saisir la CNDP. Pourquoi ?
- Pourquoi des députés, dont le rôle est de voter des lois au nom de la nation, consacrent-ils du temps à freiner ces projets ? N'ont-ils pas mieux à faire ?
- ces députés LREM/LR sont-ils vraiment bien placés pour donner des leçons de concertation ? Pas sûr...
Les élections régionales et les présidentielles ne sont pas loin : c'est un moyen pour En marche de surfer sur un sujet polémique pour essayer de gagner quelques voix.
Il devient urgent que les 85% du corps électoral qui n'ont pas voté pour cette majorité municipale soient entendus.
Signaler RépondreIl est urgent que l'opposition se manifeste,
Il est urgent que la ville de Lyon ne soit pas un laboratoire d'application de règles dogmatiques et sectaires
Il est urgent que les lyonnais se réveillent ; après, il sera trop tard !
Bonne initiative des élus pour ne pas laisser les écolos faire n'importe quoi avec le Sytral et les transports.
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