La collectivité était poursuivie par le liquidateur judiciaire d'ERAI, qui lui réclamait plus de 10 millions d'euros au titre de fautes de gestion, six ans après la liquidation de la structure, qui aidait les entreprises rhônalpines à s'implanter à l'étranger. Une affaire qui avait débuté sous la mandature socialiste de Jean-Jack Queyranne. La Région devra ainsi rembourser la somme de 10,465 millions d'euros.
"Il est consternant de voir le bilan calamiteux de ce dossier. L’ex Région Rhône-Alpes, reconnue dirigeante de fait de l’association ERAI a, en toute connaissance de cause, poursuivi une exploitation structurellement déficitaire pendant plusieurs années et maintenu artificiellement ERAI en activité, ce qui constitue, non pas une simple négligence, compte tenu de la durée et de l’ampleur de cet état déficitaire, mais une faute de gestion ayant contribué à l’insuffisance d’actif dont elle doit être déclarée responsable", indique le Tribunal judiciaire de Lyon pour justifier sa décision. La justice qui qualifie d'opération "ruineuse" la construction du pavillon de Shanghai.
Dans un communiqué, Laurent Wauquiez souligne que cette "décision de justice confirme ce que nous avons toujours dénoncé : la gestion catastrophique de la précédente majorité socialiste, écologiste et extrême-gauche, qui conduit aujourd’hui la Région Auvergne-Rhône-Alpes à devoir assumer les fautes qu’elle a commises entre 2004 et 2015".
Une gestion "qui va coûter plus de 10 millions d'euros aux contribuables" d'Auvergne-Rhône-Alpes, dénonce le président LR. Ce dernier annonce "saisir la justice en considérant que le précédent exécutif a commis des fautes particulièrement graves qui engagent sa responsabilité personnelle" : "Ce n’est pas aux contribuables de payer pour les fautes de l’ancien exécutif socialiste, qui a conduit cette association à la ruine, créé une situation de conflit d’intérêt et a fermé les yeux, en n’exerçant pas son rôle de contrôle et d’information des élus régionaux, sur des manipulations budgétaires visant à rendre les comptes sciemment opaques".
Elle a pris le train en marche pour Turin.
Signaler Répondre"Hein, pardon, je vous entend mal je passe sous un tunnel..."
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/115144/jean-jack-queyranne-bien-entendu-par-la-pj-de-lyon-dans-le-cadre-du-scandale-financier-d-erai
Erai était un outil formidable au service de l'export pour les PME de Rhône-Alpes. La responsabilité première de sa déconfiture est à mettre au crédit de Daniel Gouffe son président avec la bienveillance de Queyranne et de tous ceux qui en ont bien profité.
Signaler RépondreElle est occupée, elle cherche quelqu'un qui puisse lui écrire un programme pour les régionales.
Signaler RépondreRaisonnement complètement imbécile !!
Signaler RépondreCa me coutera moi 5*1,26E (tu penses qu'à toi en fait..) mais surtout j'aurais préféré mettre cet argent dans un truc utile, genre aménager des pistes cyclable/piétonne, rénover des écoles, des routes, aider des start-up qui s'implantent en région...
Une ardoise de 10 millions laissée par les socialos plus une ardoise de 7 millions par ces nuls d'ecolos à propos de la revente de l'immeuble du 6ème, cette alliance entre juges et politiques qui visent à faire des contribuables les dindons de la farce, mérite la révolte !
Signaler RépondreJ'espère que pour rembourser ces 10 M€, Wauquiez procédera comme pour l'attribution des subventions et que les habitants du Puy en Velay paieront 10x plus que ceux de Lyon ou Villeurbanne...
Signaler Répondrec est un complot!!
Signaler RépondreLa droite n est pas forcément exemplaire mais il se trouve que la région Rhône Alpes a été gérée jusqu à peu par Queyranne et sa clique de façon assez mafieuse
Signaler RépondreC'est vrai que la droite française est irréprochable.
Signaler RépondrePas d'affaires, pas d'argent planqué, pas d'emplois fictifs...
Attention, je précise : dès qu'il s'agit de fric, gauche droite, écolos, extrêmes... Tous pareils : des hommes et des femmes cupides et assoiffés de pouvoir.
Une réaction Najat Vallaud-Belkacem?
Signaler RépondreEncore un dossier "véreux" qui tombe d'un placard de l'équipe Queyranne! C'est une habitude des gestions de gauche, on gère et les citoyens paieront la facture plus tard.
Signaler RépondreM Wauquiez a bien raison de se courroucer devant de tels faits qui plombe la bonne gestion de la Région.
Ils ont qu'à rembourser les 10 millions en gonette, hahaha!
Signaler RépondreEncore une fois de plus, les magouilles politiques retombent sur les petites gens pour leurs faire payer leur irresponsabilité en toute connaissance de cause. Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles et de vous rejeter la faute les uns aux autres et laissez nous tous en dehors de vos incompétences.
Signaler RépondreDémarche électoraliste et qui coûtera des sous au contribuable à vouloir faire croire que les élus d'un temps auraient à répondre de leur gestion dans ce pays. On aboutira à quoi au bout de coûteuses années de procédures ?....Un non-lieu ?...Une condamnation à 1 € symbolique, tout ça pour qu'il ait pu jouer les redresseurs de torts à la veille des élections ?....
Signaler RépondreSi les élus devaient assumer avec leurs propres deniers leurs conneries, il y a bien longtemps que plus personne ne se présenterait.
Tout ça, c'est du vent, il suffit de voir la tranquillité de Michel Mercier.....
Faire payer les socialistes pour leurs défauts de gestion ? : Hautement improbable .
Signaler RépondreFaisons les calculs ...humm ... ça va me couter 1,26 euros.
Signaler RépondreBravo et merci Monsieur Wauquiez de déposer plainte contre queyranne !!!
Signaler RépondrePuisque lui et ses amis socialistes, pastèques et islamogauchistes ont commis des fautes lourdes et parfaite connaissances, et bien qu'ils en assument les conséquences !!!!
RAS LE BOL de politicaions, de juges et de citoyens qui commettent des fautes dans l’exercice de leurs responsabilités et ne remplissent pas leurs devoirs, puis se lavent les mains des conséquences de leurs actes !!!
Un très très grand MERCI, Monsieur Wauqiuez !!
Ahhhh... les élections approchent, et on trouve toujours le moyen de descendre l'autre, peut-être justifié dans ce cas.
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