Les HCL, la Région, le CNRS, l’Université de Lyon, l’INSERM, IRCELYON, ISA, PULSALYS, CIRI : tous unissent leurs forces pour développer "Covid-air", une solution de dépistage du SARS-CoV-2 non-invasive et extrêmement rapide.
Inspirées par le déploiement d’un dispositif de détection des polluants volatiles dans l’industrie, plusieurs équipes de chercheurs lyonnais ont lancé une étude sur son application dans le champ sanitaire. Au vaccinodrome de Gerland, le staff médical propose depuis un mois à ses patients de participer à la phase de test de Covid-air.
Le principe est très simple : le volontaire doit souffler dans un long tube relié à une grosse machine bardée d’instruments de mesure. Grâce à ces derniers, un ordinateur est capable de révéler la présence du virus dans l’air expiré. Si tout se passe bien, les résultats sont connus dans les 30 secondes. Phase de test oblige, les participants ne sont pour le moment pas dispensés d’un test PCR classique.
L’expérience donne des premiers résultats "encourageants", selon le professeur Bruno Lina, virologue lyonnais de renommée internationale.
"L’idée, c’est d’aller jusqu’au concept de l’éthylotest : développer un dispositif portable qui donne une réponse immédiate", s'enthousiaste le chercheur. "Toutes les déclinaisons sont possibles ! On peut l’imaginer en test de masse lorsqu’il y a des regroupements festifs", poursuit-il.
Quand Covid-air sera-t-il disponible ?
Concernant la disponibilité, l’homme de science reste cependant prudent. Il explique que "le dispositif est encore en phase expérimentale et qu’il faut finir de démontrer qu’il est assez fiable pour une utilisation plus large". L’expérimentation se terminera fin mai. En prenant en compte les phases d’analyse et d’optimisation, Covid-air ne devrait pas être disponible pour le grand public avant plusieurs mois. "La recherche n’a malheureusement pas de calendrier", conclut Bruno Lina, qui promet un déploiement "le plus rapide possible".
Pour le moment, 1000 volontaires se sont prêtés à l'étude sur les 3300 ciblés. "Plus vite nous atteindrons notre cible, plus vite nous pourrons obtenir les éléments scientifiques nécessaires pour évaluer cette innovation prometteuse", assure le docteur Alexandre Gaymard, investigateur principal du projet. Pour financer cette étude, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a reçu le soutien de l'Union Européenne et de l'Etat. Elle a ainsi pu verser 330 000 euros aux équipes menées par le CNRS.
L.M.
Les résultats des tests ne seront pas fiables au vu du nombre restant en circulation....
Signaler RépondreIls ont même inventé ´La Machine a Refouler les Cons ´. C’est pour dire .
Signaler RépondreVous voulez sans doute parler de la robotique.
Signaler RépondreLyon, ville du futur !
Signaler RépondreLa France, toujours un temps de retard.
Signaler RépondrePour info, on peut acheter des auto tests en pharmacie.
On dirai plûtot du high-tech japonais
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