Ce jeudi, la Commission Transports et mobilités d'Europe Ecologie les Verts a réclamé une accélération de la réalisation complète de la liaison ferroviaire européenne Lyon-Turin. Dans un rapport un temps public, les écologistes considèrent "de manière très claire que la réalisation concomitante d’ici 2030 de la liaison Lyon-Turin […] est nécessaire pour développer une offre de fret ferroviaire attractive et compétitive sur le Corridor Méditerranéen du Réseau Transeuropéen de Transport", peut-on lire dans un communiqué du Comité de la Transalpine, qui "se félicite de cette position nationale de EELV qui vient acter le quasi-consensus politique en faveur d’une accélération de la réalisation des travaux de la section française du Lyon-Turin".
De plus, le Comité "souhaite vivement que cette position et ce consensus soient largement relayés par tous les candidats aux élections régionales et départementales en Auvergne-Rhône-Alpes afin d’adresser un message clair et puissant à l’Etat sur l’urgence d’une programmation rapide de la section française de la liaison", conclut le communiqué.
Suite à la parution de notre article, et un déluge de réactions nationales, EELV a supprimé ce rapport de son site. Et au sein du parti, on est bien embêté, personne ne peut dire d'où il provient. Pour autant, ci-joint une capture d'écran, relativement explicite de la position de la commission sur ce sujet, partagée par plusieurs élus mais minoritaire chez les militants :
TGV Lyon-Turin : trois milliards d’euros de contrats attribués pour le tunnel ferroviaire
Signaler RépondreL'incendie sur un des chantiers aurait-il un lien?
Signaler RépondreMERCI BCP !
Signaler RépondreVoilà une analyse claire, étayée et extrêmement bien écrite. D’autres, comme moi, ont à présent une vision mieux informée des enjeux. Ce recul est nécessaire face aux « fast médias » qui se contentent de publier tout au long de la journée des instantanés parcellaires à la manière des zéros sociaux.
Voilà un commentaire, court, mais pertinent. merci de ramener un peu de bon sens dans ce débat qui sent l'idéologie à plein nez !
Signaler RépondreBien au contraire, c'est maintenant qu'il faut sortir de ce bourbier: l'argent déjà engagé est, certes, déjà conséquent mais c'est une goutte d'eau à comparer des sommes qu'il reste à engager (sans compter qu'il y aura inévitablement des avenants, comme c'est toujours le cas sur ce type de projet, qui feront exploser le montant initial). Et comme l'a montré fort justement Daniel Ibanez, ce projet ne sera jamais rentabilisé. Ce sera un gouffre financier supplémentaire que nous, contribuables, devront sans cesse combler. Et tout cela, sans compter les dégâts et pollutions écologiques qui s'annoncent très importants ...
Signaler RépondrePetit rappel, au passage, concernant le cas du tunnel sous la Manche qui a déjà coûté très (trop !) cher et qui, à l'époque, a été en grande partie financé par les petits épargnants français suite à une vaste propagande de l'Etat qui encourageait les citoyens à investir dans ce vaste projet (les états Français et Anglais, estimant les risques financiers trop importants, ne souhaitaient pas s'engager eux-mêmes financièrement et il leur a donc fallu trouver "des pigeons" pour le faire à leur place ...). Mais résultat des courses, les petits épargnants qui ont investi dans ce projet en croyant les balivernes de l'Etat, essentiellement français d'ailleurs (l'Etat Anglais ayant été plus honnête envers ces citoyens), n'ont jamais récupéré leur mise et certains ont même été ruinés !
Mais comme toujours, au moment de payer l'addition due aux égarements de l'Etat, ce ne sont jamais les politiques qui trinquent mais les citoyens.
La comparaison avec le Lyon-Turin s'arrête là car le tunnel sous la Manche, malgré son coût astronomique, a couté bien moins cher alors que son potentiel économique était bien plus important. Et finalement ce sont des banques (Goldman Sachs, Deutsche Bank et Citigroup) qui ont été les grandes gagnantes du tunnel sous la Manche après avoir recapitalisé en 2007, à leur avantage bien évidemment, la dette colossale que les investisseurs ne pouvais plus assumer.
Quant au Lyon-Turin, les banques ne viendront jamais à la rescousse de ce projet car pas rentable du tout au regard de la dette à éponger et des coûts d'exploitation de cette nouvelle infrastructure. Et l'Etat n'aura alors pas d'autre solution que de taxer davantage les contribuables ou prononcer la faillite de cette entreprise (il tentera de sauver les apparences en faisant comme pour le tunnel franco-Espagnol: il créera une société semi-publique qui sera chargée d'exploitée le tunnel mais celle-ci périclitera au bout de quelques années, plombée par les dettes, le temps de faire oublier sa propre responsabilité dans cette épopée et il aura alors le beau rôle d'accuser hypocritement cette société d'incompétence alors qu'il en connaissait l'issue à l'avance !).
Bien évidemment, entre-temps les sommes colossales dépensées auront fait la fortune de quelques opportunistes, notamment ceux qui mènent aujourd'hui la propagande pour la construction de cette liaison et dont on entrevoit déjà assez bien les intérêts privés, voire personnels. Et malheureusement, beaucoup de personnes qui les soutiennent par simple idéologie, risquent de se rendre compte, mais bien trop tard, qu'elles auront été bernées.
En réalité, si le fret ferroviaire ne marche pas bien en France c'est parce que la SNCF, trop proche du pouvoir et trop politisée, est incapable de répondre aux besoins des entreprises depuis plusieurs décennies, notamment depuis l'avènement du TGV et la ferme volonté de nos politiciens de tout axer sur le trafic voyageurs grandes lignes. Il n'y a qu'à observer: chaque Maire de grande ville veut sa ligne TGV ! C'est bon pour l'opinion publique et se faire élire mais malheureusement cela correspond à une vision très biaisée du transport ferroviaire et du monde de l'entreprise.
Quelques chiffres résument à eux seuls la baisse vertigineuse de l'activité fret ferroviaire français de ces dernières décennies: en 2019, la part ferroviaire du fret est tombé à seulement 9%, soit 5 fois moins qu'en 1974 !
Beaucoup d'industriels ne peuvent tout simplement pas utiliser le train pour véhiculer leurs produits, alors qu'ils le pouvaient auparavant et que des infrastructures à proximité existaient. Mais sous l'influence des politiques et de leur haute direction, les commerciaux de la SNCF se sont révélés de moins en moins intéressés par ces perspectives de services et ils vont même jusqu'à inciter leurs potentiels clients à se tourner vers le transport routier ! Dans le même temps, énormément de gares de fret ont été démantelées ces 40 dernières années, sur tout le territoire et notamment en Rhône-Alpes (j'en connaissais un certain nombre qui n'existent plus aujourd'hui !).
Etablir cette nouvelle liaison Lyon-Turin est totalement inutile et même dangereuse financièrement et écologiquement. Ce n'est qu'une manœuvre de quelques escrocs ayant de forts intérêts privés en Savoie et aussi de l'Etat pour masquer sa faillite depuis 40 ans dans sa politique de gestion du fret ferroviaire.
Commençons donc plutôt par revoir les missions de la SNCF et de RFF et par réutiliser les infrastructures existantes, comme on savait très bien le faire il y a 40 ou 50 ans et pour pas cher, notamment toutes ces lignes qui sont aujourd'hui sous-utilisées dont la ligne entre l'Italie et la France.
Petite correction ! La Maurienne est en double voie, mais avec effectivement de fortes pentes: il faut parfois 3 voire 4 locomotives ! Albertville est sur la ligne de la Tarantaise, qui finit en cul de sac à Bourg St Maurice !!!!
Signaler RépondrePas que sur LM:
Signaler Répondrehttps://www.lyoncapitale.fr/actualite/cafouillage-chez-les-ecologistes-autour-de-la-ligne-lyon-turin/
(même Melenchon y va de son tweet, haha)
EELV est à l’image d’une éolienne ! Intermittent et ça tourne en fonction du vent.....
Signaler RépondreSaint Pierre d' ALBIGNY . Quand bien même, beaucoup trop lent comme déplacement, les transporteurs n'avaient aucun intérêt à emprunter cet itinéraire, la gare de Modane n'est pas non plus un fleuron de commodités. Cet état de fait se faisait sentir sur les rotes secondaires, car les transporteurs empruntaient la route jusqu'à Modane alors que cette route route limitée à un tarage.
Signaler RépondreSans compter qu'il faudra rembourser les fonds européens investis dans cette affaire (rappelons nous la centrale nucléaire de Creys Malville. Il a indemniser l'Allemagne et la Suisse qui avait investi)
Signaler RépondreMerci qui ? Madame Voinnet.
A gauche, ultras de gauche !
Signaler RépondreEt son alter ego de Poitiers avec les rêves d'avion des enfants !
Signaler RépondreMême plus: sans voitures, sans avions, sans industrie, sans nucléaire, sans blanc, sans chrétien, sans vieux, sans.. !
Signaler RépondreLes sympathisants EELV sont pour les élus EELV doivent respectés la démocratie.
Signaler Répondrehttps://www.lyon-entreprises.com/actualites/article/favorables-a-85-plebiscite-pour-le-tunnel-ferroviaire-lyon-turin-meme-chez-les-sympathisants-eelv
C'est toujours la même musique, on interdit, on subit, on réfléchit et comme y'a pas de solution on perd les élections et les suivants rétablissent tant bien que mal les solutions initiales avec tous les dégâts que cela cause au passage.
Signaler RépondreNe confondez pas la voie unique St Pierre d'albigeois Bourg St Maurice avec son point de rebroussement d'Albertville et la voie double depuis Chambéry jusqu'au tunnel à Modane.
Signaler RépondreDommage je n'ai trouve que. Une sauvegarde du 28 avril.
Signaler RépondreJ'ai peur que le second degré ne soit pas très présent sur ce forum. Peu de gens vont comprendre votre blague !
Signaler RépondrePourquoi le ferroutage ne fonctionne pas en Maurienne ? Pratiquement toute la vallée de la Maurienne est en voie unique, pentes des voies importantes, et surtout c'est qu'il n'y a aucune déviation se connectant à la voie sur Lyon, sans passer par ALBERTVILLE, actuellement un cul de sac ,où le conducteur de chaque train est obligé de changer de poste de pilotage. La gare d'ALBERVILLE n'est pas une infractructure suffisante, surtout en période hivernal, le transit du ferroutage et la cadence voyageurs ( TER, THALLYS, EUROSTAR, TGV ). La ligne entre cette gare et Lyon n'est pas adapter pour ça, trop de portions uniques, et qui en l'occurence reçoit les trains de Maurienne mais aussi de ceux de la Tarentaise, qui l'hiver est saturée par les convois voyageurs , sans parler des convois desservant les industries.
Signaler RépondreLe dernier Buzz d'EELV nouvelle aquitaine : ils s'opposent à la ligne TGV bordeaux Toulouse ... ils veulent des trains mais pas de rail dans l'environnement ... un TGV sans rail ça s'appelle un avion !
Signaler Répondreils s'opposent aussi aux réserves d'eau pour lutter contre les sécheresses : un environnement sans eau ça s'appelle un désert !
Ils s'opposent systématiquement à l'agriculture : un monde sans agriculteur ça s'appelle la famine !
Une planète sans EELV c'est une planète qui évolue donc qui vit !
Figurez-vous que j’ai vécu quatre ans à cent mètres de la ligne, non loin de la plate-forme de chargement des poids-lourds qui est abandonnée et n’a jamais fonctionné. Et une nouvelle ligne coûtant des milliards d’un seul coup de baguette magique ferait des miracles ? Allons, quittez donc votre naïveté, ce programme n’est que pour engraisser le BTP avec le soutien des politiques en palpant, comme toujours. Vous en palpez vous aussi ?;-)
Signaler RépondreNous souhaitons que cette ligne ferroviaire soit transformé en piste cyclable.
Signaler RépondreCe qui disent autre chose, ce ne sont pas de vrais écologiques.
Marrant tout ces militants eelv qui se suivent ici pour tenter d'éteindre l'incendie allumé par la diffusion de ce rapport pro Lyon-Turin
Signaler Répondre"alors que la ligne actuelle est quasiment déserte, que le ferroutage de Maurienne n'a jamais marché", allez au bout de votre réflexion et vous comprendrez pourquoi on fait le Lyon-Turin: la ligne actuelle est ce qu'un chemin de campagne est à une autoroute.
Signaler RépondreComme quoi il y a des écologistes chez EELV, ce qui est rassurant...mais apparemment c'est mal vu.
Signaler RépondreTiens ! il y a des écologistes raisonnables et logiques. C'est évident malgré sont coût que le Lyon-Turin est nécessaire. Seulement il faut l'utiliser intelligemment, c'est à dire essentiellement pour le transport de camions, afin de libérer la vallée de la pollution, à la fois carbone et sonore.
Signaler RépondreEncore un coup de l'Elysée!!
Signaler RépondrePour info, voici la position officielle d'EELV sur le sujet.
Signaler Répondrehttps://www.eelv.fr/le-lyon-turin-ne-doit-pas-voir-le-bout-du-tunnel/
EELV est contre le LGV Lyon-Turin.
Le reste n'est que commentaire.
Un trou à argent public pour pas grand chose, alors que la ligne actuelle est quasiment déserte, que le ferroutage de Maurienne n'a jamais marché.
Signaler RépondreMais c'est vrai que maintenant, vu l'argent déjà investi et les travaux réalisés, il est plus raisonnable d'aller au bout.
Le sommet de l'incompétence Doucet est contre les verts italiens sont contre.
Signaler RépondreOn a faire à des louzeur voir des menteurs
Pas que
Signaler RépondreEn juillet 2013, 37 élus Verts ont quitté leur siège à la région Rhône-Alpes en plein «débat» sur le Lyon-Turin !
Beau retournement de veste.
Bonjour,
Signaler RépondreDe quel rapport public parle LyonMag ? Article complètement bidon.
Super décision,
Signaler RépondreJuste un Couac, les vert italienset la gauche Italienne sont férocement contre!
Comme quoi!
Voici les propos de GD le 20 juillet 2020 dans la Stampa
Signaler RépondreÀ peine élu et déjà poil à gratter. Dans une interview à La Stampa il y a dix jours, le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, a dit tout le mal qu’il pensait de la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin dont les travaux ont commencé il y a deux ans et demi. «Il ne faut pas insister sur un projet erroné, a-t-il déclaré. C’est le pire choix. Il faut arrêter la LGV».