Ainsi, dans une démarche revendicatrice, l'Union des Métiers et de l'Industrie de l'Hôtellerie a déposé un recours au Conseil d'Etat le 5 mai dernier. "Nous sommes le dernier secteur à n'avoir aucune perspective de réouverture", a déploré Thierry Fontaine, président de l'UMIH du Rhône, dans un communiqué.
Ce référé-liberté a donc demandé au Conseil d'Etat "d'intégrer en urgence les établissements de nuit" dans le calendrier. Les professionnels ont souligné le caractère "discriminatoire" de la différence de traitement avec d'autres secteurs comme les concerts ou les mariages "qui se déroulent de la même manière".
De plus, Thierry Fontaine insiste sur le rôle qu'ont à jouer les boîtes de nuit sur l'encadrement des fêtes, réglementé par "le code de la santé publique". "Notre profession est aussi responsable de la sécurité incendie, des nuisances sonores, de la protection contre l'ivresse publique, de la protection des mineurs...", a assuré le patron de l'UMIH, en opposition au déroulement des soirées privées et des fêtes clandestines qui donnent des "mauvaises habitudes aux jeunes".
Le secteur de la nuit génère un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros par an et emploie 30 000 salariés en France.
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