"L’ozone, est un polluant complexe, à fort enjeu, et qui ne cesse d’augmenter", indiquait Didier Chapuis, directeur territorial Atmo Auvergne-Rhône-Alpes lors d'une conférence de presse ce mardi.
Ce polluant de saison estivale dépend des conditions météorologiques, comme les températures et les niveaux d’ensoleillement. Ces deux facteurs sont à l’origine des fortes concentrations d’ozone.
Même si une amélioration significative de la qualité de l’air a été constatée pour l’année 2020 à Lyon, de par la baisse des émissions suite à la diminution de l’activité industrielle et du trafic routier due à la crise sanitaire, les fortes chaleurs plus tardives ont également impacté la qualité de l’air.
Mais au cours de l'année 2020, suite aux baisses d'activités liées au contexte sanitaire mais aussi grâce aux conditions météorologiques "favorables qui ont permis une diminution des concentrations moyenne anuelles pour ce polluant", la pollution à l'ozone a diminué de 9% pendant cette année "inédite".
Pourtant, "c’est le seul polluant qui demeure plus important dans notre région", expliquera Didier Chapuis, directeur territorial Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Selon le bilan Atmo, c’est une dizaine de départements qui seraient fortement concernés dans la région, et le Rhône compte parmi les départements les plus touchés derrière l’Isère, la Haute-Savoie et la Drôme.
Les transports, l’activité économique, et les solvants dans les produits du quotidien sont des secteurs d’activités qui émettent le plus fortement les deux principaux polluants précurseurs de l’ozone.
"Nous sommes tous des producteurs de composants primaires de ce polluant", poursuit Yannick Mathieu, directeur régional adjoint à la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes.
Un plan régional d’action est en train d’être élaboré. Plusieurs secteurs sont concernés, comme l’agriculture, la foret, l’industrie et l’artisanat ou encore le transport. Un changement d’alimentation animale pour diminuer la production de méthane, une réduction de la vitesse de circulation, un développement du télétravail ou encore des actions de reboisement sont au programme.
"Ces actions concernent un large spectre d’actions et d’acteurs", conclura Éric Fournier, le Président d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
L'année dernière on a appris qu'une partie de la pollution venait d'afrique du nord, vu qu'il y'en avait même avec les usines fermées en plein mois de mars chaud, donc il faudra aussi faire quelque chose là-bas aussi...
Signaler RépondreVous semblez préférer la politique de l'autruche.
Signaler RépondreOn comprends pas ça monte ? mais ça baisse de 9 % ?
Signaler RépondreArrêtez d'affoler les gens avec vos rapports
ATMO
Signaler RépondreIls ne vivent que en propageant la peur.
Il faut arrêter de donner la parole à ses gens qui vivent sur l'angoisse des populations