Une réouverte très attendue par les visiteurs ! Près de 500 personnes étaient attendues ce mercredi au musée, qui doit bien évidemment respecter les consignes et les jauges dictées par le gouvernement. Pour autant, "c'est un beau signal" selon Hélène-Lafont Couturier, directrice générale du Musée des Confluences. "C'est un réel bonheur pour tout le monde. Le public nous a manqué. Un musée sans public ça n'a pas de sens finalement. Tout est fait pour penser et rassurer les visiteurs pour qu'ils puissent considérer ce site comme un lieu sûr", a-t-elle confié devant la presse, quelques minutes avant la réouverture.
La Métropole de Lyon a tenu à "réaffirmer son engagement auprès du secteur culturel", après des semaines de fermeture et une crise qui touche de plein fouet ce secteur.
"Enfin le musée rouvre ! Enfin on met fin à cette anomalie. Une anomalie car il y a énormément de diversité culturelle. On a souvent fait de la communication sanitaire gouvernementale et la culture a servi de variable d'ajustement. Ce musée n'aurait jamais dû fermer aussi longtemps", a rappelé le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, qui avait hésité il y a quelques semaines à rouvrir ce musée.
Son vice-président en charge de la Culture, Cédric Van Styvandael, "partage également cette joie". "La crise nous a appris que la culture n'est pas une politique publique comme les autres. À l'occasion de cette réouverture, il était important pour nous d'être présents, mais aussi de montrer que nous allons les accompagner", a-t-il ajouté.
Pour cela, la collectivité présentera la 21 juin une délibération, "un cadre stratégique, dans le but de donner de la perspective aux acteurs". Cette stratégie se présente en trois points : l'accompagnement du secteur culturel "pour le structurer" (300 000 euros), le développer comme "levier d'inclusion social" (400 000 euros) et "faire territoire en garantissant un maillage territorial" (600 000 euros). En tout, le budget de fonctionnement augmentera donc d'un peu plus d'un million d'euros.
A l'issue de ce point presse, tous les élus se sont dirigés vers l'entrée du musée pour accueillir les premiers visiteurs, parfois venus de loin pour pouvoir de nouveau se nourrir de culture, comme Marie-Aimée, la première à entrer dans le musée ce mercredi.
Vraiment un clown ce Bruno Bernard.
Signaler RépondreNous ne sommes pas dupes de son discours.
Qu'il fasse de la vrai écologie et non nous imposer du Vélo de partout avec leur piste cyclable.
Nos pastèques pensent au moins aux PMR ???
Je ne pense pas et en plus ils osent nous donner des leçons cette secte EELV.
Je souhaite que l'on fasse une pétition pour les éjecter vu leur compétence dans la nullité.
Heureusement qu’il y a la voix de la raison avec la directrice du Musée face au déni délirant et aux calculs politiciens de B. Bernard qui a encore manqué une occasion de se taire ! Rappelons que le même a lancé sa campagne en faveur du covoiturage en pleine reprise épidémique. Quelques semaines plus tard, des études scientifiques montraient qu’il s’agissait de l’une des situations les plus à risque. Au cas où quelques acéphales ne l’auraient pas compris tous seuls. Ah, c’est sûr, il est super crédible Bruno Bernard : en épidémiologie et en humanisme, c’es une sacrée pointure !
Signaler RépondreOn salue la directrice d’avoir su garder la tête froide. Et on lui souhaite bien du courage.
Le gouffre ? C'est à dire ????
Signaler Répondrele gouffre !! culture étatisée
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