Ce jeudi, le général de corps d’armée Philippe Loiacono, officier général de zone de défense et de sécurité sud-est, commandant de la zone Terre sud-est et gouverneur militaire de Lyon, a fait ses adieux à son métier qu’il apprécie tant. Une cérémonie avait été organisée dans la cour de l’Hôtel du Gouverneur militaire, en présence du général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de Terre.
Ce dernier lui a rendu un vibrant hommage : "Malgré l’émotion qui étreint nos cœurs de voir un officier de votre trempe quitter le service actif, cet ordre du jour ne sera pas triste. Il ne peut pas être triste car comme toujours, mon général, en dépit de votre silence, même figé au garde à vous, votre enthousiasme demeure communicatif". L’occasion, aussi, de découvrir les grands faits d’armes du désormais ancien patron des troupes de la région : "Vous vous illustrez en opération. En 1992, les miliciens du secteur d’Ilidza, à l’ouest de Sarajevo, ignoraient à quel capitaine ils avaient affaire. Nullement impressionné par les intimidations, les menaces physiques et les coups de feu, vous parvenez à libérer les six employés de l’ONU qu’ils retenaient en otage. Deux années plus tard, au Rwanda, dans la tempête infernale de ce génocide, vous œuvrez avec acharnement et abnégation à la restauration de la paix. En juillet 1994, engagé dans l’opération "Turquoise", vous faites parler vos canons, vous tenez les lignes françaises et repoussez les éléments hostiles lourdement armés".
L’ancien patron des militaires d’Auvergne-Rhône-Alpes a également dû commander l’opération Sentinelle, pour lutter contre le terrorisme, puis l’opération Résilience, la dernière de sa carrière, dans la lutte contre la propagation du Covid-19.
Pour rappel, Philippe Loiacono avait été nommé le 1er juillet 2018 en tant que gouverneur militaire de Lyon, officier général de zone de défense et de sécurité Sud-Est et commandant de zone Terre Sud-Est. Une véritable réussite pour celui qui était entré dans l’armée à l’âge de 17 ans. Plus de 40 ans après, Philippe Loiacono évoque "des aventures humaines très riches" et se souvient de "regards marquants aussi bien en opérations extérieures que sur le territoire national". L’ancien gouverneur militaire a également défilé à trois reprises sur les Champs-Elysées, à l’occasion du 14 juillet. De quoi rendre l’homme fier.
Durant sa longue carrière, Philippe Loiacono a également été témoin de changements dans l’armée, "notamment les équipements, un véritable saut en avant. Par exemple les treillis que nous portons sont désormais ignifugés, le casque est plus ergonomique. C’est une sacrée révolution, quand on monte dans un Griffon (véhicule blindé ndlr)". Enfin, Philippe Loiacono évoque "la grande famille de l’armée : des hommes ou femmes tous fiers de servir avec un même uniforme". Des soldats "respectueux du droit qui ne sont pas là pour prendre des vies" rappelle l’intéressé qui ajoute qu’il "faut simplement donner du sens à l’action".
Philippe Loiacono va continuer de travailler, mais sans son uniforme rempli de décorations, en allant dans le privé. On ne connait pas encore le nom de son successeur à Lyon.
J.D.
En fait, ces postes de "gouverneur militaire" sont une forme de préretraite....
Signaler RépondreLe gars n'a pas encore atteint 60 ans....
Bye bye !
Signaler RépondreIl pourrait signer la tribune contre Macron , non ?
Signaler RépondreAllez , un petit effort mon Général !
Vous défendez le pays et son peuple , non pas une bande de politicards véreux !
La plus grosse connerie de Chirac c est d avoir supprimé l armée de circonscription aujourd hui ce serait bien utile et plein de jeune désoeuvré y trouverait peut etre un avenir
Signaler RépondrePoudre à Ballon , Loiacono c'est plus romain que gaulois ^^
Signaler RépondreEn oubliant que de part la constitution le président de la République reste seul chef des armées....
Signaler RépondreEspérons qu'il ira rejoindre ses camarades signataires de la pétition contre Macron ...
Signaler RépondreIl faut un successeur solide ! Un gaulois qui s'envoie 300 pompes par jour ! et pas une pleureuse de Quotidien !
Signaler RépondreUn Costaud avec la trempe de Papacito !